Le stade

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*vendredi matin*

Je me réveillai à 7h, filai sous la douche et en ressortis une dizaine de minutes plus tard. Je fis couler mon café et pour une fois, j'attendai en peignoir à côté de la machine. Il était encore tôt, Amine m'avait dit d'être au stade Jean Bouin pour 9h, et ce dernier était seulement à 25 minutes en voiture de chez moi. Je prendrai donc mon temps.
Je bus mon café puis allai m'habiller. Je devais être à l'aise, donc j'enfilai un bas de jogging adidas vert ainsi qu'un sweat-shirt gris puis attachai mes cheveux en ma queue de cheval habituelle.

*8h20*

J'envoyai un message à Amine.

Moi : Je pars de chez moi

Je pris mon sac et sortis de chez moi. Alors que j'étais dans l'ascenseur, mon téléphone vibra :

« Amine a ajouté un 👍🏼 à un message que vous avez envoyé »

Je démarrai et arrivai au stade à 8h50. Je vis la voiture d'Amine arriver quelques minutes plus tard et se garer à côté de la mienne. Je rangeai mes affaires dans mon sac lorsque je le vis sortir de sa voiture et se diriger vers ma portière. Je sortis finalement de la voiture et me retrouvai face à lui. Lui aussi était en survêtement. Il portait un bas de survêtement adidas noir et un pull noir sur lequel on pouvait voir le Pokémon Salamèche cracher du feu. Ses cheveux étaient coiffés en chignon, comme à son habitude. Je lui souris. Il sourit à son tour.

Amine : Ça va tu vas bien ? Dit-il en me tendant la main.
Moi : Ça va et toi ? Pas trop fatigué ?
Amine : Un peu j'avoue, je suis pas trop du matin, dit-il en essuyant une larme au coin de son œil avec la paume de sa main. Viens on rentre on va attendre le camion de matériel à l'intérieur. 

En entrant, il salua le vigile et se présenta à l'accueil. Il se tourna ensuite vers moi et me fît signe de le rejoindre. 

Amine : Tu veux qu'on aille se poser là bas ? Me demanda-t-il. Y'a des tables et on peut boire un truc en attendant. En plus y'a vu sur le terrain.
Moi : Ouais vas-y

Il ouvrit la marche et je le suivis. Il se dirigea vers une table, y posa sa sacoche et sa pochette puis se dirigea vers le fond de la salle qui était une baie vitré. Celle-ci donnait directement sur le terrain. Il observa le terrain vide quelques instants, puis se tourna vers moi.

Amine : Eh ce terrain là, dit-il en pointant le terrain du doigt, dans 3 semaines il sera rempli sa mère. On va les fumer je m'appelle pas Amine si on les fume pas !
Moi : Bien sûr qu'on va les fumer, c'est la guerre on a dit ! 

Il hocha la tête d'avant en arrière en signe d'approbation, un grand sourire sur son visage, et vint jusqu'à moi pour me taper dans la main. 

Amine : Bon sinon tu veux boire quelque chose ? Y'a du café du chocolat du thé, dit-il en regardant en l'air, essayant de se rappeler le reste des boissons. Sinon regarde y'a la carte, dit-il en me la tendant.
Moi : Je vais prendre un thé noir avec du lait
Amine : Quoi ? C'est quoi cette invention encore
Moi : C'est super bon, ils font beaucoup ça au Royaume-Unis
Amine : Ah ouais je connaissais pas, ça à l'air bien dégueulasse en tout cas
Moi : Tu connais rien
Amine : Eh bah là jsuis bien content de pas connaître, dit-il d'un ton moqueur. Je vais commander je reviens.

Il se leva et se rendit au bar. Quelques instant plus tard, il revint s'assoir.

Moi : T'as faim ? J'ai des madeleines dans ma voiture
Amine : Comment ça t'as des madeleines dans ta voiture ? dit-il en plissant les yeux, retenant un rire. T'as fait ta phrase aléatoirement là c'est pas possible ! 

Je me mis à rire. 

Moi : T'as vu comment t'es ! Réponds à ma question t'as faim ou pas ? Dis-je d'un ton faussement exaspéré.
Amine : J'avoue jsuis pas contre une madeleine

QUAND LES ÉTOILES S'ALIGNENT - AmineMaTueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant