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Suite du chapitre 141

Il est hors de question que tu admettes devant Haruto que tu as honte de tes habits parce que tu es pauvre. C'est le meilleur moyen pour lui faire perdre de l'intérêt pour toi, les gens riches ne cherchent à se caser qu'avec d'autres gens riches afin de devenir encore plus riches.

— Ça fait un moment que je ne suis plus retourné chez moi, mens-tu. Normalement ce sont mes parents qui font ma lessive, je suis incapable de faire tourner la machine moi-même. Et puisque l'école lave les uniformes mais pas les habits personnels, je n'ai plus rien à me mettre sur le dos !

Haruto t'observe un moment, peu convaincu par ton explication. Il est sur le point de continuer son interrogatoire, mais tu te dépêches de lancer une chanson au hasard avant qu'il ne puisse parler.

Afin d'alléger l'ambiance, tu te mets à chanter démesurément faux ce qui le fait grimacer. Ton plan fonctionne et il te rejoint afin de chanter encore plus faux que toi. À vous deux, vous arrivez à créer un boucan qui provoquerait un arrêt cardiaque chez n'importe quel mélomane. Voir chez n'importe qui possédant des oreilles. Vous passez un excellent moment et Haruto n'aborde plus le sujet de tes vêtements.

***

Tu n'as malheureusement pas réussi à voir Haruto le lundi ni le mardi, la faute à vos horaires qui ne coïncidaient pas lors de la pause de midi et à son entraînement de judo qui le tenait occupé ces deux soirs. Ce n'est pas bon, pas bon du tout. Le temps t'es déjà compté de base, tu ne peux pas en plus perdre des jours aussi bêtement. À ce rythme-là, Haruto risque de ne pas accepter de t'accompagner au bal et encore moins de se laisser embrasser devant une bande d'inconnus.

Heureusement pour toi, votre pause de midi tombe en même temps le mercredi et il a accepté de déjeuner avec toi. C'est donc l'estomac barbouillé par le stress que tu te rends à la cafétéria pour manger en sa compagnie.

Alors qu'il ne te reste plus que deux couloirs à traverser pour arriver au réfectoire, tu aperçois au loin les petites brutes du lycée qui sont à la recherche d'une victime à racketter. Ces enfoirés ont fait de toute ta scolarité un véritable enfer et il est hors de question que tu t'approches d'eux.

Aussi silencieusement que possible, tu effectues une retraite stratégique. Mais alors que tu te retournes pour rebrousser chemin, tu te retrouves nez à pectoral avec la plus grosse des brutes de la bande.

— Bah alors, minable, où est-ce qu'on va comme ça ?

Tu recules lentement mais après à peine quelques pas, ton dos heurte un autre poitrail démesurément musclé.

— On peut faire ça de la manière douce ou de la manière forte, c'est toi qui voit. Donne nous ton argent !

La plus grosse des brutes t'attrape par le col tandis qu'une veine menaçante apparait sur son front. Il n'hésitera pas à te frapper, tu le sais bien puisque tu as déjà goûté à son poing par le passé. Autour de toi, les autres étudiants baissent les yeux et continuent leur chemin, heureux d'avoir une diversion qui leur permet de rejoindre en sécurité la cafétéria. Aucune chance que l'un d'entre eux ne vienne à ton secours, mais il y a peut-être des professeurs non loin qui viendront t'aider si tu appelles à l'aide.

La question est : peux-tu mettre de côté ton amour propre ou préfères-tu leur tenir tête ?

- 1 point

Si tu as choisi de t'entraîner au judo avec Haruto :

Leur donner ton argent => Chapitre 181

Appeler à l'aide => Chapitre 183

Insulter les brutes => Chapitre 185

Utiliser la prise qu'Haruto t'a apprise => Chapitre 187


Si tu as choisi d'aller au restaurant avec Haruto :

Leur donner ton argent => Chapitre 181

Appeler à l'aide => Chapitre 183

Insulter les brutes => Chapitre 185

Cupid's Threat : La Bibliothèque Tome 1 - Histoire interactiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant