CHRONIQUE SÉNÉGALAISE: Ndeye Absa

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Alima

Je termine de parler avec James au téléphone. Il me tenait au courant du décès de son oncle...pauvre Sokhna ! J'aurais aimé être à ses côtés, je n'imagine même pas comment elle se sent, mais malheureusement...je dois m'occuper de Coumba et savoir ce qu'ils l'ont fait car elle est vraiment traumatisée.

Deux jours qu'on est dans cet hôpital et son état s'aggrave de plus en plus. Le médecin dit qu'elle va s'en sortir mais j'ai du mal à y croire.Tantôt elle se met à parler toute seule, tantôt elle crie ou même pleure sans raison...elle mange même pas.

Le pire c'est qu'elle peut parler à tout le monde sauf à moi, sa mère, elle me regarde avec haine, je ne la reconnais plus. Ma pauvre fille n'accepte même pas que je la touche.

La police a bien interrogé Alpha et Demba mais rien. Ils disent rien de logiques. J'ai tellement mal. D'abord il tue ma Ndeye Absa, on fuit pensant être enfin en sécurité, il revient, monstre qu'il est et nous cause encore des problèmes.

Une semaine après...

Aziz Ndiaye

Réunis au milieu de la cour, y'avait que mon oncle, petit frère de mon père qui parlait. Mes deux tantes assises juste en face nous lançaient des regards noirs à ma mère, ma sœur et à moi. Sa se comprends vu que leur rêve vient d'être brisé.

Au début la famille de mon père ne voulait rien entendre mais quand j'ai parlé de police et tribunal, ils se sont vite calmés. Ils ont vite sorti le testament qu'avait écrit mon père. Maintenant, on peut conclure que tout va bien.

Je dépose ma mère et Soda, j'arrive chez moi c'est le visage rayonnant de bonheur de Yacine et de Ndeye Absa qui m'ont accueillis. J'aime voir les gens autour de moi heureux. Il ne manque que les petits. Ma mère ne peut rester une journée sans les voir, je commence à devenir jaloux aussi.

Je reçois son message :
📩: « T'es où ? »

Moi: Sheuuu

Ndeye Absa: Tout va bien ?

Moi: Oui t'inquiète j'avais oublié ce rendez-vous

Ndeye Absa: Avec elle ?

Moi: Oui

Ndeye Absa: Ok

L'expression de son visage change, elle semble fâchée. Yacine nous regardait à tour de rôle avec incompréhension. Je monte me changer et je m'en vais.

Kaïna se fou de moi. Je suis arrivé y'a quinze minutes et je ne la vois toujours pas. En plus je l'appel elle décroche pas.

Me demander pas, je vous voir venir. J'ai accepté ce rendez-vous pour le bien de tous. Depuis elle m'harcèle je la fuis. Sa suffit ! Maintenant je vais l'affronter et mettre un terme à cette histoire une bonne fois pour toute.

Elle arrive, me salue je ne réponds même pas. Elle commande je ne commande pas. Elle parle je ne réponds pas. Je ne la regardais même pas je discutais avec Ndeye Absa par message, Kaïna me charmait sans savoir que sa ne me fait rien, elle sait pas que le Aziz qu'elle a en face est trop différent de celui qu'elle avait connu.

Moi: Tout sa ne m'intéresse pas Kaïna. Dis moi ce que tu veux ? Pourquoi t'es revenue ?

Kaïna: Je suis revenue pour vous Aziz

Moi: Vous qui ?

Kaïna: Toi et ma fille

Elle pose sa main sur la mienne et je retire ma main. Je regarde autour de moi et je me met à rire.

Moi: Tu connais le prénom de ta fille déjà ?

Kaïna: Non je...

Moi: Ah oui je me souviens tu disais que ce n'était pas ta fille. Pardon

Kaïna: Je regrette

Moi: Tu n'as rien fait

Kaïna: Si...je ne devais pas vous abandonner pour aller avec...

Moi: Gabriel

Kaïna: C'est pas un mec bien je te jure il me manipulait

Moi: Quand tu couchais avec lui aussi c'était de la manipulation sa ?

Kaïna: Aziz...

Moi: Kaïna, le passé c'est le passé. Je te conseille de retourner là où tu viens et que tu vies ta vie. Parce que je te cache pas étant ici, tu ne fais que de perdre ton temps

Kaïna: Et ma fille ?

Moi: Ma fille Kaïna !

Elle me regardait avec « tristesse » sauf que j'en ai rien à foutre. Je met mes lunettes et sort du restaurant. Elle me suit en criant mon nom et en courant, la honte tout le monde nous regardait.

Kaïna: AZIZ AZIZ AZIZ JE TE PARLE

Moi: Quoi ?

Kaïna: Écoute moi bien Aziz Ndiaye, sache que tu m'appartiens, tu es mon homme, tu es à moi et crois moi si je te dis que je vais récupérer ce qui m'appartient : toi et la petite.

Moi: Ok t'as fini ?

Kaïna: Se serait dommage de perdre Ndeye Absa

Là j'arrête de rire. Comment connaît elle Ndeye Absa ? J'ai eu chaud sur le champ. Kaïna est trop capable, je sais pas ce qu'elle manigance mais c'est sérieux faut que je fais quelques choses.

Moi: Si jamais tu la touche je te jure tu verras de quel bois je me chauffe Kaïna

Elle me sourit diaboliquement et me tourne le dos. Je monte dans ma voiture direction chez Issa.