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France🇫🇷
Léa Ndiaye

_Une...deux...trois...

Je me met à la recherche d'Aziz. Cette fois il s'est bien caché. Je le cherche partout dans la maison. Jusqu'à ce que j'entre dans la chambre de mon père et la voit un peu désordonnée. Y'avait des documents par terre. En les ramassant pour les mettre sur la table de nuit, je fais une remarque.

Une lettre écrite par Kaïna, ma mère. Sa disait qu'elle avait ma nostalgie, qu'elle regrettait tout, qu'elle aime mon père...j'y lis aussi le nom d'un certain Gabriel et derrière y'a écrit : « Ce serait mieux qu'on fasse un test ADN après tout ce que tu m'as dit je doute qu'elle soit ma fille ». J'avoue je ne comprends rien mais le mot test ADN reste gravé dans ma tête.

J'oubliais que je jouais cache-cache avec Aziz. Il est sorti de sa cachette et est venu me rejoindre au salon. Je deviens froide, je veux demander à Ndeye Absa ou Yacine ce que c'est un test ADN mais je ne sais pour quelle raison la voix dans ma tête me répète de faire mes propres recherches.

J'attends que mon père vient manger à la maison pendant son heure de pause et je l'emprunte son téléphone.

Ils s'étaient réunis moi je m'étais éloignée. Ils parlaient de tout et de rien et moi je faisais mes recherches. Quand j'ai vu la définition, il m'a fallu que je lis au moins cinq fois pour comprendre.

Donc se serait possible que mon père ne soit pas mon père biologique ??

Perturbée. Je dépose le téléphone sur la table à manger et monte dans ma chambre. Ils ont rien remarqué.

1 semaine après
Ndeye Absa

Heureusement que j'ai réussi à avoir le contact de Kiné. Vous vous souvenez d'elle n'est ce pas ? La première personne que j'ai été voir le jour où j'ai su mon mariage arrangé.

Au début, elle avait du mal à y croire puisqu'au village ils croient que je suis morte. Moi même j'étais pas au courant. Je me rend compte maintenant du pourquoi la fois dernière ma famille ne m'a pas reconnu. Elle m'aide et m'a promis de ne dire à personne que je suis en vie.

Grâce à Kiné, j'ai su que mon père était en prison car il avait kidnappé ma petite sœur. Elle m'a dit que depuis mon « décès », ma mère et Coumba ont fugué et vivent à Dakar.

Waouw ! Pourquoi sa m'étonne ? Je connais ma famille paternelle de quoi ils sont capables mais jamais j'ai entendu ma mère dire qu'elle aimerait fugué ou ce genre de chose. Peut-être c'est l'idée de Coumba. En même temps j'ai du mal à croire que ma mère suive Coumba dans sa. Je reste fière et soulagée. Bien vrai que je suis un peu dégoûtée car j'ai été dans la même ville avec elles et je n'en savais rien. Je reste soulagée qu'elles soient loins de mon père.

La question que je me pose, que j'ai posé à Kiné mais qu'elle n'a pas la réponse c'est : « Avec qui vivent-elles ? »

Pour le savoir faut que James m'aide. Et pour qu'il m'aide faut qu'il sache toute la vérité en même temps j'ai peur qu'il m'en veut et se dit que je me suis foutue de lui pendant tout ce temps...Il est le seul qui pourrait m'aider à les retrouver.

J'attends la nuit et je l'appelle en FaceTime. Il n'est disponible que la nuit:

James: « Lâcheuse va »

Moi: « Non ne dit pas sa toi aussi »

James: « Ouais azy »

Moi: « Sinon comment tu vas ? »

James:  « Je vais bien et toi ? »

Moi: « Oui de même à part que mon pays me manque »

James: « C'est tout ? »

Moi: « Non »

James:  « Quoi d'autres ? »

Moi: «  J'ai besoin de toi »

James espérait que Ndeye Absa lui dise qu'il lui manque aussi, au fond. il est dégoûté mais fait semblant.

James: « Oui dis moi ? »

Moi: « Je...écoute je pense se serait préférable que je te le dise en face »

James: « Tu peux me parler tu sais »

Moi: « Oui je sais mais là c'est différent...je vais te le dire après demain, demain je reviens, c'est urgent et y'a que toi qui pourrait m'aider »

James:  « Tu reviens demain ? C'est urgent à ce point ? »

Moi: « Oui crois-moi si je te le dis »

James: « D'accord façon tu peux toujours compter sur moi je suis là pour toi »

Moi:  « Merci t'es un bon ami franchement »

Elle le remercie mais reste effrayée de sa réaction une fois qu'il saura la vérité.
Ils continuent de parler et à rire mais quand Ndeye Absa à parler d'Abdou Rahmane, James est devenu froid et répondait à peine. Quelques minutes après, il met fin à l'appel en disant qu'il devait aller prier. Vous le savez bien c'est juste une excuse et notre chère Ndeye Absa ne se doute de rien.

Le lendemain
Aziz Ndiaye

Tout est prêt. Tous réunis au salon, on attend que Léa se réveille. Quand elle fait son apparition, on a tous commencé à chanter « joyeux anniversaire » , elle était surprise et heureuse et c'était mon but. Sa grand-mère l'amène le gâteau et elle souffle ses dix bougies. Soda, Ndeye Absa , sa grand-mère et Yacine l'ont donné des cadeaux. Quant à moi, je lui bande les yeux, l'amène dans le jardin de la maison pour lui montrer le cadeau que je lui ai fait.

Au début, elle souriait mais sa disparaît vite. Je pensais que le vélo allait le plaire vu qu'elle a toujours voulu en avoir un. Je ne comprenais rien, l'expression de son visage a changé et j'aime pas sa.

Moi: Ma princesse qu'est-ce que t'as ? T'aimes pas le vélo ?

Léa : Si

Moi: Tu veux je le change ?

Léa : Non

Moi: Tu veux autres choses ?

Léa : Non

Moi: Alors dis moi qu'est-ce t'as ?

Léa : ...

Moi: Allez dis tout à ton papa d'amour

Léa : Tu n'est pas mon papa d'amour

Moi: Quoi ?

Léa : Tu vas faire le test

Moi: Quel test ? Tu parles de quoi ?

Léa : Tu le sais bien...tu vas le faire parce que tu doutes que je ne sois pas ta fille

Sur ces mots, Ndeye Absa et Soda arrivent. Elles nous disait que c'était l'heure pour Ndeye Absa de partir à l'aéroport. Léa quant à elles, nous tourne le dos et retourne à l'intérieur en courant. Je les rassure en les disant que tout allait bien.

Tout le temps que je suis dans ma voiture, amener Ndeye Absa à l'aéroport, je pense aux paroles de Léa. Je suis outré et vraiment désolé pour elle. Mais après tout ce que sa mère m'a dit, se serait préférable que je fasse le test. C'est dur pour moi car j'aime Léa plus que tout, depuis sa naissance, elle ne voit que moi alors imaginez qu'elle soit la fille de Gabriel...

Non !
Faut que j'arrête de penser à sa !

Une fois mon retour à la maison je vais la parler je refuse de la voir traumatisée.

CHRONIQUE SÉNÉGALAISE: Ndeye Absa Où les histoires vivent. Découvrez maintenant