54

7.8K 943 15
                                    

Senegal 🇸🇳
Dakar📍
Aziz Ndiaye

📞Moi: Cv je vais très bien et toi ?

📞Koudy: Je vais bien aussi. Dis moi t'es à la clinique ?

📞Moi: Non je suis en congé

📞Koudy: Ah d'accord. Je vais y amener Ramata elle a fait une crise d'asthme.

📞Moi: Ahh c'est vrai. Vas y tu demandes Docteur Diouf dis lui que je vous ai mis en rapport, il va la consulter.

📞Koudy: Merci beaucoup Aziz

📞Moi: On est ensemble

Il met fin à l'appel avec son ancienne voisine. Il sort par la suite de sa chambre, descendre dans le salon au rez-de-chaussée rejoindre les autres.

Tous devant le match de Real Madrid contre Barça. On entendait que les mecs dans la maison. Ils commentaient tout et rien. Ils criaient quand un joueur de leur équipe ratait l'occasion de marquer. Ils étaient à fond.

Les filles quand à elles, les regardent, étonnées. Elles ne savent que faire et ne bipent un mot. Quand elles ont eu marre des cris, elles sont sorties du salon.

Même au table, pendant le dîner, après que le match soit terminé, ils continuent de commenter. Y'a plus de madrilènes que de Barcelonais.

Les tantes sont absentes.

Elles sont d'ailleurs rentrées un peu tard.

Abdourahmane : Yaye fo nekone ? Gouder ngua dh
*Maman t'étais où ? Il fait tard là

Tante Sokhna: Ehh khame
*(genre merde)

Abdourahmane : Mais je demande seulement

Tante Eva: Jeune homme va te coucher y'a quoi ?

Abdourahmane : Je veux savoir vous étiez où ? Pourquoi vous entrez tard comme ça ?

Tante Mariame: On t'en pose des questions nous ?

Tante Alima : Fignou demone dh dinala oumpe nissa lakhou nguenter
*Tu sauras jamais là où on était

Abdourahmane : Yeneu sene mbireu dara woroussi
*Vous êtes louches

Tante Eva: Tu as dis ?

Abdourahmane : Rien

Elles le chassent, il ferme la porte et retourne dans sa chambre.

Le lendemain
Abdou Karim Sy

Moi: Salam Aleykoume

Personne ne me réponds. J'entre dans le salon et je n'y trouve pas ma mère. Pourtant c'est elle qui m'a appelé me demandant de venir que c'était urgent. Je vais dans sa chambre, je la salue encore, elle me dit:

Tante Fatima: Je t'ai bien entendu arrivé

Moi: Donc tu ne voulais juste pas répondre à ma salutation ?

Tante Fatima: Va m'attendre au salon j'arrive

Froide, visage bien fermé, je me demande ce qui se passe. Ma mère est mon amie, elle est ma complice, rare sont les fois où elle se fâche contre moi, si elle l'est c'est qu'il doit y avoir une bonne raison.

Les minutes assis à l'attendre me paraissent durer des siècles. Je me pose beaucoup de question, j'ai peur et je suis inquiète. J'aime pas la voir comme sa.

Elle fait enfin son apparition, elle s'assoit même pas et commence :

Ma mère : Toi t'es sûr t'es mon fils ?

CHRONIQUE SÉNÉGALAISE: Ndeye Absa Où les histoires vivent. Découvrez maintenant