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Senegal 🇸🇳
Alima
01h46

Je me réveille en sursaut, mon coeur battait trop vite. Je me souviens d'avoir parlé avec Ndeye Absa dans mon rêve mais je ne me souviens de quoi on a parlé.

J'entre dans la salle de bain, je fais mes ablutions et je prie. Je prie Dieu que son âme se repose en paix. Je prie Dieu pour qu'il protège ma fille Coumba. Je priais...des minutes après je termine mais je n'arrive plus à dormir. Alors chapelet à la main je « wirde » en me baladant au rez-de-chaussée avec les lampes éteintes.

Toc toc

On frappait tellement fort à la porte. La première question que je me pose c'est où est le gardien ? Je me demande bien. En plus celui ou celle qui frappait commençait à sonner.Qui est ce qui dérange à cette heure ? Si sa continue, toute la maison va être réveillée.

J'ouvre la porte alors...

Moi: Lahilaha Ilalah

Je laisse tomber mon chapelet tellement je suis surprise. Dites-vous que j'ai en face de moi ma fille Coumba saoule. Habillée vulgairement, elle murmurait et n'arrivait pas à se tenir debout.

Je l'a fait entrer tout en priant que personne ne se réveille mais trop tard car Abdourahmane fait son apparition. J'ai tellement honte que ma main restait scotchée sur ma bouche.

Abdourahmane sans rien dire, l'amènes dans sa chambre moi j'entre dans la mienne en pleurs.

Le matin je ne sors pas de ma chambre, je faisais mes bagages. Je ne peux plus rester ici, toujours Coumba me fou la honte. Je suis fatiguée d'elle, cette fille après tout ce que j'ai fait pour elle, elle me remercie comme sa.

Oumou me dit de venir déjeuner, je ne le fais pas. Je range mes bagages en douce je ne veux que personne me retienne. Je sors enfin répondre à Sokhna.

Sokhna: Alima qu'est-ce qui ne va pas ? Je te sens froide

Moi: Non rien juste j'ai mal à la tête

Sokhna: Manges d'abord avant de prendre des médocs.

Moi: D'accord pas de soucis

Sokhna: Je t'ai appelé parce que je m'inquiétais

Moi: Ah mon ami y'a pas à s'inquiéter car tout va bien

Je me suis rendue compte qu'elle n'est pas au courant. Du moins pour l'instant. On discute jusqu'à l'après-midi, elle s'en va faire une sieste, je retourne finir mon rangement. En passant je vois Abdourahmane et James dans la chambre de Coumba, je ne les calcule pas et entre vite dans la mienne. Je ne sais plus rien de Coumba...

18h54

Il commençait à faire nuit. Heureusement quand je sortais mes bagages personne ne m'a vu. Je laisse une lettre à Sokhna sur la table de nuit de ma chambre avant d'arrêter le premier taxi qui arrive et de m'en aller.

Des jours après...
Toujours pas de nouvelles de Alima. Les garçons l'ont cherché partout et continue de le chercher. Sokhna est trop triste, comprends malgré tout son amie mais prie pour qu'elle revient. Coumba, ne le montre pas mais soulage sa tristesse en buvant. Alima reste introuvable.

Coumba
23h01

_Hey tu peux pas faire doucement ?

Je ne réponds pas. Ce soir j'ai réussi à ne pas me saouler et je ne sais pas ce qui m'a prise mais j'ai quitté tôt la boîte.

Je marchais seule, c'est ce que je pensais jusqu'à ce que j'entends des voix masculines derrière moi. Ils me suivaient. Je faisais vite mais c'était un groupe ils étaient trop rapide aussi. Quand ils m'ont attrapé, la première chose que j'ai fait c'était de crier et l'un m'a donné une gifle. Ils étaient quatre, ils m'encerclaient je n'avais aucune chance de m'enfuir. Ils me touchaient partout...

CHRONIQUE SÉNÉGALAISE: Ndeye Absa Où les histoires vivent. Découvrez maintenant