Chapitre 46

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C'est un petit doigt dans mon nez qui me réveille. J'ouvre les yeux et voit un petit bébé s'amuser avec mon visage.

- Bonjour bébé !

- Daaaddyyy !

Il sourit et se blottit dans mes bras.

- Mon bébé !

Je pose un bisou sur sa joue.

- Tu as été tout triste hier soir, je dis en caressant sa joue.

- Pas Daddy avé Massou

- Non bébé, Daddy était à la maison, tu sais...

- Ve Daddy iciii !

- Je suis là maintenant, je dis en riant. On va aller boire le bibi maintenant ?

Il hoche la tête à toute vitesse. Je le prends dans mes bras et descends au rez-de-chaussée. Sa tête reste cachée dans mon cou. J'essaye de le poser au sol pour préparer le biberon mais rien à faire, il chouine et ses jambes restent accrocher à ma taille. Je prépare donc son biberon tant bien que mal et le lui donne dans le canapé du salon. Il le boit rapidement malgré le fait que je le stoppe régulièrement pour le faire ralentir.

Ma belle-mère entre dans le salon pendant que Maxou me fait un gros câlin.

- Bonjour les garçons, vous allez bien ?, demande-t-elle.

- Oui, mieux qu'hier visiblement, je réponds en ébouriffant les cheveux du petit.

Ce dernier se cache dans mon cou et sursaute quand Valentine caresse son dos.

- Maxou, il y a des jouets par terre pour toi, lance-t-elle.

Il me regarde surpris en tétant sa tétine.

- Tu veux aller jouer Bébé ?

Il acquiesce vivement et je le pose au sol. Il part à quatre pattes vers la caisse de jouets et la renverse immédiatement par terre, nous faisant rire. Il se met à jouer pendant que je m'installe à table pour boire un café avec sa maman.

- J'ai cru qu'on allait jamais s'en sortir cette nuit... Merci d'être venu.

- Au contraire, c'est normal. Il était dans un headspace très profond, il a du se retenir un peu trop pendant les derniers jours. Ça va être dur de l'en sortir, je pense...

- J'ai l'impression, elle acquiesça. Heureusement, il était tellement impatient que ses affaires sont déjà toutes en cartons donc il va pouvoir en profiter.

Je bois une gorgée de café.

- Ça m'embête parce que j'ai une réunion importante dans l'après-midi qui m'oblige à rentrer à la maison dès que possible. Mais Max va se sentir abandonné et... 

Elle me coupa.

- Tu n'as qu'à l'amener avec toi ? Elle s'arrêta puis repris. Enfin... Si c'est possible.

- Oh... Oui, bien sûr, c'est possible mais ça veut dire qu'il quitte plus rapidement que prévu votre maison... ça m'embête... 

Elle haussa les épaules.

- Je veux juste qu'il se sente bien et je sais que c'est avec toi qu'il se sent le mieux... Alors c'est pas très grave pour nous.

Marché conclu. Maxou rentre donc avec moi ce matin. On va organiser les choses différemment... La fête aura bien lieu ce samedi mais à la maison plutôt que chez ses parents. Ainsi, ses amis pourront découvrir sa nouvelle demeure et c'est pas plus mal comme ça aussi. Ses parents nous rejoindront demain, samedi dans la matinée pour amener les cartons et installer toutes ses affaires dans ce qui devient dès aujourd'hui, notre « chez nous ».

Après avoir fini mon petit déjeuner, je m'approche de Maxou et lui tend les bras.

- Tu viens avec Daddy ?

- Viiiii !

Je l'attrape, m'installe dans le fauteuil et le cale sur mes genoux.

- Maxou veux rentrer à la maison avec Daddy ?

- Veeeeee, il tape dans ses mains.

- D'accord, alors tu vas rentrer avec Daddy. Papa et Maman viendront nous voir demain et après, on fera la fête. Tu t'en souviens ?

- Avé Daddy ?

- Oui bébé, avec Daddy.

Je lui pose un bisou sur le front et il se blottit contre moi en caressant le bout de son nez avec son doudou.

- On va aller changer la coucouche toute sale et faire un petit bain puis après, on rentrera à la maison.

Il acquiesça.

En une petite heure, mon bébé était tout propre, langé et habillé d'un body et d'un onesize bien confortable pour la route. Le sac à langer était prêt, la tétine était dans sa bouche et son doudou dans sa main. Il ne me restait plus qu'à l'installer dans le siège auto. Il fit un gros bisou baveux à sa maman, une caresse plus ou moins tendre, enfin surtout moins, à son chien. Puis, je pus l'installer à l'arrière de la voiture. J'avais disposé des jouets près de lui pour qu'il puisse s'occuper.

Une fois bien qu'il était bien installé et que j'étais certain qu'il ne manquait de rien. Je me reculais et empoignais la porte quand Maxou la bloqua avec son pied.

- Ady ! Bisou.

- Oh ! Pardon mon chat, je dis surpris.

Je lui fis plusieurs bisous sur le front et les joues puis, il cracha sa tétine pour en demander un sur la bouche. Je lui offris ce baiser puis, je pus fermer la porte et m'installer derrière le volant. 

Un amour de babyWhere stories live. Discover now