Chapitre 28

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Point de vue Alexandre :

Un mois interminable s'est écoulé depuis que mon bébé est rentré chez ses parents. Depuis, mon coeur me fait vraiment souffrir. Je n'aurai jamais pensé que son absence serait aussi difficile à vivre. Je sais qu'il a lui aussi ressenti cette douleur. Ça a été difficile pour chacun de nous, malgré nos appels quotidiens et les tonnes de messages échangés, tout ça n'a jamais été suffisant pour combler le vide.

Heureusement, aujourd'hui, on va enfin se retrouver. Mon GPS indique qu'il reste seulement 1 km à parcourir avant d'atteindre la maison d'enfance de mon Maxime.

Cette fois, il voulait que ce soit moi qui vienne chez lui, il a besoin que je rencontre ses parents. Et pour avoir, discuter rapidement avec sa maman au téléphone, je crois qu'il n'est pas le seul, eux aussi ont envie de me rencontrer. Depuis que Maxime leur a avoué le type de relation que l'on entretient, ils s'inquiètent tous pour lui et je peux le comprendre. Même si, sa maman et sa soeur l'accepte sans le juger, pour ce qui est de son père c'est plus compliqué, il s'est légèrement détendu mais il reste très distant. Maxime place un grand espoir dans cette rencontre, il espère que sa famille va se rendre compte que notre histoire est finalement, tout à fait banale.

Cette fois, mon GPS indique que je suis arrivé à destination, je m'engage dans la cour pour me garer. Je n'ai pas le temps darrêter ma voiture que mon bébé est déjà sur le pas de la porte. Le temps que j'éteigne le moteur, il ouvre ma portière pour me faire sortir de la voiture au plus vite, ce que je fais sans plus attendre. Je m'empresse de le serrer dans mes bras et de respirer son odeur. Je suis tellement heureux de le retrouver qu'une larme de bonheur roule sur ma joue.

- Oh mon chat, tu m'as tellement manqué, dis-je en embrassant son front.

- Toi aussi tu m'as manqué, c'était trop long.

Nos lèvres se rencontrent enfin et je retrouve les milliers de papillons qui logent dans mon ventre. Mais malheureusement, vient le moment de stopper ces doux baisers.

- C'est pas que je n'aime pas tes lèvres mais mes parents vont finir par s'impatienter.

- T'as raison, je prends mes affaires dans le coffre et on y va.

Je récupère mon sac et on se dirige vers la porte dentrée. Juste avant qu'il ne louvre, je nous arrête.

- Pas de Daddy en public, on est d'accord ?

- Oui mon Daddy, il répond en embrassant mes lèvres.

- Non mais je rigole pas, tu m'appelles comme tu veux mais pas Daddy, ok ?

- Mais oui, c'est bon. Stresse pas, tout va bien se passer.

Il sengouffre dans la maison et je le suis. Sa mère est dans l'entrée, elle m'accueille avec ce que je devine être son plus beau sourire. On se fait la bise puis Max me présente son père qui est installé dans le canapé. Sa soeur arrive ensuite dans l'escalier, elle vient me dire bonjour avant de repartir en sens inverse. Comme il est déjà plus de 18h, sa mère nous propose d'installer mes affaires dans la chambre de mon chéri avant de prendre lapéritif et le repas.

Avant de se rendre dans sa chambre, il m'entraine d'abord dans une visite des lieux, j'essaye tant bien que mal de retenir l'emplacement de chaque pièce. Puis, nous atteignons sa chambre, elle est plutôt spacieuse et pourtant, elle en reste tout à fait simple, à son image.

Je dépose mon sac dans un coin de sa chambre avant de m'asseoir à ses côtés sur son lit. Mais à peine, je suis installé qu'il change de place pour s'installer sur mes genoux et se loger dans mes bras. Je le cale bien contre moi et caresse sa douce chevelure. On a retrouvé notre bulle et le moins qu'on puisse dire c'est que, c'est agréable et réconfortant. Néanmoins, je sens que l'esprit de mon chéri est de plus en plus embrumé.

Un amour de babyWhere stories live. Discover now