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Pendant le trajet du retour, il se perdait dans l'interrogation de la personnalité de cet inconnu. Quel genre d'homme était-il, s'ils partageaient des similitudes ou s'il était différent de lui. La question de ce qui avait attiré Jisung à lui se posait avec insistance, surtout après les affirmations du châtain sur le fait que Minho était différent des hommes qu'il avait fréquentés. Cette incertitude le rendait fou, d'autant plus que la personne en question avait provoquait des larmes chez son petit ami, même si à la sortie de ces toilettes, il l'avait dissimulé. Ils rentrèrent enfin dans leurs appartements après le dîner. Bien qu'ils aient initialement prévu de se promener pour admirer les feux d'artifice, Minho prétexta une fatigue et préféra rentrer, choisissant de passer le reste de la soirée à la maison. Son silence était notable, le plongeant d'une humeur éthérées.
– Chan vient de m'envoyer un message pour la fête de ses fiançailles, dit Jisung en retirant ses chaussures. Qui aurait cru qu'il serait le premier à se marier, ajouta-t-il en riant, mais son petit ami ne manifestait aucune réaction, un détail que Jisung n'avait pas remarqué au début. Je vais prendre une douche, je suis épuisé.
Le châtain se retire dans la chambre, sur le point de retirer ses vêtements, lorsque la porte s'ouvre subitement, le surprenant. Bien que légèrement étonné, le noiraud, arborant une expression intriguée, observe Jisung qui continue de se dévêtir insouciant.
– Sungie, l'appelait-il par son surnom.
– Hm!
– Tu... tu m'aimes, n'est-ce pas ?
Le châtain détaillait son petit ami avec curiosité amusé face à cette question inattendue. Se demandait-il s'il était toujours contrarié par l'achat de la maison. Bien que Minho ne soit pas du genre à bouder, surtout après qu'il ait affirmé avoir compris sa décision.
– Pourquoi cette question ? dit-il presque d'un ton amusé.
– Je ne sais pas, tu ne me le dis pas très souvent, il répondit en le regardant d'un œil indéchiffrable. Jisung se rapprocha alors se mettant sur ses jambes, et entoura le cou de son compagnon de ses deux bras. La proximité révélait que son partenaire était effectivement contrarié par ce moment.
– Hey, c'est à cause de l'achat de la maison ?
– Non, pas vraiment !
– Alors ? dit-il d'une voix enjôleuse, sachant que c'était un point faible.
– Je dois avoir une raison pour savoir si tu m'aimes ?
– Non, bien sûr que non !
– Alors pourquoi tu ne réponds pas ?
– Oh, excuse-moi ! réalisait-il soudainement, Bien sûr que je t'aime, toi et personne d'autre.
