La Voleuse Déchue

6

Neïla

Prison
12h

Aujourd'hui, Aurora et moi sortons de prison ! Nous étions en octobre, le froid commençait peu à peu à s'installer, donc j'avais décidé de mettre un ensemble jogging noir.

Elle avait décidé de mettre un teeshirt oversize avec un pantalon baggy, un teeshirt rose qui se mariait magnifiquement avec ses cheveux.

Nous étions devant le SAS, j'avais deux valises pleines de vêtements tandis qu'elle, n'avait qu'un sac.

Mon appartement a été vendu, sans mon accord, ça n'a pas plus à ma proprio de savoir qu'une voleuse habitait dans sa propriété, à une autre personne, ils ont envoyé toutes mes affaires, mais ils ont gardé mes putain de meuble.

Je l'avais meublé entièrement avec mon argent ! Et ils ont décidé de les garder !

« Neï-neï ! Viens, on y va, la porte est ouverte ! » dit ma rouquine préférée.

« J'arrive ! » dis-je en portant tant bien que mal mes affaires.

Elle vint me prendre une valise avant de se diriger vers la sortie.

On était enfin dehors, six mois de prison, c'est déjà long, et elle, en a passé cinq ans toute seule !

« J'appelle un Uber ? » dit-elle avant qu'une voiture blanche fit son apparition devant nous.

La vitre de la voiture se baissa, et c'était Sabrina, elle souriait de toutes ses dents.

« Je vous dépose ? J'ai fini ma journée, je suis libre. » dit-elle.

Aurora et moi acceptons volontiers avant qu'elle sorte pour venir m'aider à ranger les valises.

Après cela, elle démarra en étant sûr que nous avions attaché nos ceintures.

Domicile d'Aurora
12h25

Nous étions sur le porche de la maison d'Aurora.
J'admirais sa maison alors qu'elle s'apprêtait à ouvrir la porte.
Sabrina était repartie directement, elle devait rendre visite à sa mère.

« Oh mon Dieu, Angelo » cria-t-elle avant de claquer la porte, ce qui me fit sortir de ma contemplation.

« Qu'est-ce qui se passe ? » demandais-je en avançant vers elle.

« Il se passe que mon frère, a décidé de faire une orgie avec ses potes dans mon salon ! »

Je riais intérieurement de peur qu'elle me saute dessus.

« Ouvre la porte, je m'en occupe » dis-je.

Elle me regarda, pour savoir si j'étais sérieuse, puis elle l'ouvrit, sachant que je ne plaisantais pas.

J'entrais donc dans la maison, avant de claquer la porte derrière moi.

Les dix personnes sursautèrent et arrêtèrent leur partie de jambes en l'air.