La Voleuse Déchue

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Neïla

La porte s'ouvrit sur Iliana, elle écarquilla les yeux en voyant dans quelle position nous étions.

Elle tremblait de rage, j'ai cru qu'elle allait exploser

Je me défis de l'étreinte d'Ezio, tout en soufflant, avant de m'avancer jusqu'à elle.

« Tu n'as aucune dignité. » crachais-je, en la bousculant pour sortir de la pièce.

Ezio

Iliana claqua la porte, et se planta en face de moi, comme un piquet.

La colère pouvait se lire sur son visage, pourtant je n'en avais rien à foutre.

« Tu commences sérieusement à me les briser. » dis-je en me relevant.

Elle recula de quelque pas, mais essayer de se montrer confiante.

« Je t'aime encore Ezio ! Tu n'as pas le droit de me faire ça ! » cria-t-elle.

« Je n'ai pas le droit ? Pourquoi ? Parce que tu n'arrives pas à tourner la page ? Alors que c'est toi qui m'as planté un couteau dans le dos ! » m'exclamais, en mettant mon visage à la hauteur du sien.

« Je t'ai dit que j'étais désolée, que je regrettais ! Pardonne-moi Ezio ! S'il te plaît ! » cria-t-elle, les yeux embués de larmes.

« Je te pardonne. » dis-je en me redressant.

« Vraiment ? » demanda-t-elle, les yeux remplis d'étoiles, cette fois-ci.

« Non. » la coupais-je, avant de la bousculer et de sortir de la pièce.

Neïla

J'étais sur la route avec Ezio, pourtant je n'arrivais pas à me concentrer.

Pourquoi je lui ai laissé le droit de m'embrasser ? Il m'a fait beaucoup trop de mal, je ne peux pas l'accepter comme ça !

C'était une très grosse erreur.

Ezio tapa mon casque, ce qui me ramena à la réalité.

Je secouais la tête, pour sortir de ma torpeur, et de me concentrer sur la route.

Villa
2h00

Je m'empressai de me diriger vers la villa, j'étais beaucoup trop mal à l'aise pour discuter avec Ezio.

Je venais d'arriver dans ma chambre, et je comptais la fermer, quand une main manucurée bloqua la porte.

J'ouvris la porte, et Iliana pénétra dans la chambre avant de la fermer.

« Qu'est-ce que tu veux ? » demandais-je en croisant les bras.

« Que tu restes loin d'Ezio, il est à moi ! » cria-t-elle.

« Non, mais tu t'entends parler ? Quelle mouche t'as piqué ? » rétorquais-je