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Neïla

Finalement, Ezio a fini par s'endormir rapidement, sur mon épaule.

Enfin, je ne savais pas s'il était évanoui ou endormi, mais je laissais tranquille, même si dans cette robe mi-cuisses, je n'étais pas à l'aise, pendant que moi, je regardais à travers le hublot.

J'avais hâte d'être à Dubaï !

La tête d'Ezio bougea contre mon épaule, avant qu'elle ne se redresse.

Il avait l'air d'aller un peu mieux, même s'il était pâle.

« Tu te sens mieux, maintenant qu'on a décollé ? » lui demandais-je

Il hocha simplement la tête, avant de s'étirer.

« Bon, c'est risqué pour nous de venir ici, car la mafia dubaïote me connait, on sera sûrement surveillé, et ils sauront lire sur les lèvres. » m'expliqua-t-il

« Il va falloir que je fasse attention à ce que je dis ? Très bien, mi amor (mon amour) » dis-je en arborant mon plus tendre sourire.

Il me fixa longuement, en passant par mes lèvres, puis, il se leva pour s'allonger sur le canapé.

Aéroport international de Dubaï
13h45

Pendant l'atterrissage, j'ai cru qu'Ezio allait faire un arrêt cardiaque, il avait tellement effrayé quand j'en eus un pincement au cœur.

Il fallait que je me mette dans le rôle de sa femme, ils doivent déjà être en train de nous surveiller.

« Monsieur et Madame Leone, bienvenue à Dubaï » s'exclama un homme, qui ouvrit la portière arrière pour nous inviter à rentrer.

À partir de maintenant, je suis Neïla Leone, il faut que je le garde en tête !

Je m'installais au milieu, tandis qu'Ezio s'installa à ma gauche, il posa une main sur ma cuisse, nue, et la caressais tendrement.

Je posais ma main sur la sienne, en lui souriant.

Même si je n'avais qu'une seule envie, c'était éclater de rire.

Ocean View Hôtel, Dubaï
14h15

L'hôtel était tout simplement magnifique, il était gigantesque, et dire qu'on allait séjourner au penthouse !

Nous dirigeâmes vers l'entrée, Ezio s'arrêta à la réception, et un réceptionniste fit très vite son apparition.

Il me lançait des petits regards, jusqu'à ce qu'il osât me faire un clin d'œil, Ezio l'avait remarqué et était en rogne, je lui rendais son sourire, avant qu'Ezio me tire par le bras.

Notre chambre était magnifique, devant notre lit, il y avait une baie vitrée qui donnait vu sur notre piscine !

Ezio s'y était déjà jeté dans, et je me décidais donc à le rejoindre, j'enfilais rapidement mon maillot de bain blanc, deux pièces.

Je m'installais sur le bord, dos au vide, j'avais vu sur notre chambre, et je la trouvais vraiment belle.

Ezio commença à venir vers moi, alors je commençais à sourire comme une femme qui aime son mari.

La Voleuse DéchueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant