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(Vous pouvez lancer la musique que Neïla citera pour être dans l'ambiance)

Neïla

Villa des stups, Naples

« Tu pourrais m'expliquer en quoi consiste la mission ? » lui demandais-je en croisant les bras.

Elle me fixait avec des yeux ronds, avant de pointer mes cheveux du doigt.

« Elles sont magnifiques ! » s'enthousiasma-t-elle.

Je lui souriais de toutes mes dents, puis repris mon sérieux.

« Sanchez à arrêter de fournir des armes à la villa, mais on aura besoin, donc tu vas aller récupérer une cargaison, avec Ezio. » m'expliqua Aurora.

Je hochais la tête, elle fouilla ensuite dans son sac, avant de sortir une cagoule noire, qu'elle me tendit.

Je la remerciais et examinais la cagoule, qui n'allait surement pas tenir, à cause de ma crinière.

« Tata Neïla ! » cria Anna, je lançais un regard de désespoir à Aurora, qui me fit signe de m'en aller.

Je m'enfermais alors dans ma chambre, et soufflais un bon coup.

Je m'installais face à la coiffeuse, je devais faire en sorte que la cagoule puisse rentrer, et je ne voulais pas lisser mes cheveux.

J'allais faire les nattes collées que ma mère me faisait, pendant les vacances.

Car durant la période scolaire, elle me lissait les cheveux, parce qu'elle respectait mon choix.

Le fait de ne pas les montrer à l'école.

Je commençais alors la première natte, et me rappelais comment ma mère m'avait appris.

Le mouvement revint rapidement, et je finissais la première natte.

Elle était sublime, mais il fallait que je fasse toute ma tête, et j'avais déjà une crampe.

Au boulot !

20h00

J'avais fini aux alentours de 18 h 30, j'eus le temps de faire une petite sieste, avant que mon réveil sonne.

Je m'étirais, puis attrapais une combinaison noire, à manches longues.

Nous étions peut-être à la moitié du mois d'avril, mais la fraicheur de la nuit était toujours présente.

J'enfilais mes bottes, et une veste en cuir, on n'est jamais trop frileux.

Je pris ensuite ma cagoule que je calais dans une poche, et sortis de ma chambre.

Mais, je m'arrêtais quand je remarquais que le loquet avait été ouvert.

J'étais pourtant sûre de l'avoir fermé à clé.

Sûrement une manigance de ma petite tête.

Je sortis complétement de ma chambre, fermais la porte, et vérifiais plusieurs fois qu'elle était bien fermée.

« Je te tiens ! » s'exclama Anna en me tenant les jambes. « Maintenant, tu viens jouer avec moi ! » ordonna-t-elle, en attrapant ma main, pour me mener jusqu'à sa chambre.

Et moi qui avais pourtant essayer de lui échapper.

Je m'énervais silencieusement, la tête baissée, quand des bras soulevèrent Anna.

La Voleuse DéchueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant