33

556 20 18
                                    

Neïla

Ils se regardèrent un instant, jusqu'à ce qu'Ezio prenne finalement la parole : « Lorenzo ? » demanda-t-il en plissant des yeux.

« T'as encore oublié tes lentilles toi. » rigola Gabriel, et l'atmosphère se détendait petit à petit.

Il est myope ?!

Il se rapprocha, et lui serra la main.

Il est proche de Gabriel, c'est bon à savoir.

« Printsessa, on va rentrer, on doit aller, un rendez-vous. »

Lequel ? Je ne posais pas plus de questions et commençais à démonter mon sniper, puis je le rangeais rapidement dans ma mallette.

« On peut y aller. » dis-je.

Il me prit ma main et la mallette, et salua rapidement Gabriel, nous sortîmes ensuite du stand pour nous diriger vers la voiture.

« On a un rendez-vous ? Avec qui ? » demandais-je.

« Le chef de la mafia espagnole, je le rencontre enfin, ç'a été un peu dur, une certaine voleuse a contrecarré mes plans. » expliqua-t-il avec ironie.

« Sauf que si je n'avais pas fait ça, tu ne m'aurais pas eu dans ton lit. » rétorquais-je, en caressant sa main tendrement.

« Tu me cherches ? »

« Tu penses ? »

Il s'arrêta et me regarda droit dans les yeux, ou plutôt, il me déshabillait du regard.

J'essayais au mieux de soutenir son regard, alors je me rapprochais encore plus près de lui, en posant ma main sur son torse.

« Arrête ça, printsessa. » murmura-t-il.

« Pourquoi ? » dis-je sur un ton faussement innocent.

« Parce que s'il faut que je te saute ici, je vais le faire. »

Son ton sérieux me faisait un peu peur, s'il avait mon accord, on l'aurait vraiment fait ici.

J'embrassais sa joue, et me dirigeais en sautillant vers l'extérieur, le laissant en plan devant le mur.

Villa, Naples
12h00

J'étais tranquillement en train de manger une pizza surgelée qu'Ezio avait réchauffée pour moi, quand Iliana fit son apparition.

C'est vrai que depuis que son double maléfique est partie, je la vois plus souvent, elle n'a plus personne à qui parler.

Bah, elle n'a qu'à en aller, c'est meilleur pour elle, pour tout le monde en fait.

Je continuais de manger ma pizza, en parcourant les photos d'Ezio que j'avais réussi à prendre, ce n'était que des photos de lui endormi, c'est fait exprès, pour le cadeau que je lui réserve.

Il m'en fallait encore plus, je dois être à l'affut, dès qu'il dort, je dois l'enregistrer.

Je regardais ensuite la voiture que je voulais, parce qu'elle était rose.

Ezio pourrait la payer, non ?

Je lui envoyais alors un message :

Moi : Tu penses que tu pourrais me payer un petit truc ?

Ezio : C'est combien ?

Moi : 295.000 €...

La Voleuse DéchueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant