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Neïla

Quand la porte s'ouvrit d'un coup, sur...

Antonio ! C'était Antonio qui était rentré du Mexique !

« Bonsoir tout le monde, eh, mais vous mangez déjà ? » s'exclama-t-il, avant de venir courir pour s'assoir.

Rosalia se décala, et Antonio s'installa juste à côté.

J'étais heureuse de le voir, et hâte de voir sa réaction, quand je lui raconterais ce qui s'est passé.

Nous entamions chacun nos assiettes, je mangeais tranquillement, tout en sentant un regard sur moi, je relevais la tête, et mon regard croisa celui d'Iliana.

Mais putain, qu'est-ce qu'elle me veut ?

Je la dévisageais, avant de reporter mon attention sur Aurora, qui me racontait son voyage.

Après cela, nous avons tous débarrassé, et aidé Rose à faire la vaisselle.

Puis, nous nous sommes tous installés au salon, Aurora voulait absolument qu'on regarde un film d'horreur.

Je m'étais installé sur le canapé deux places, Aurora m'avait lâché pour s'assoir sur le canapé trois places, avec Alvarez et Alexei.

Antonio, lui, c'était installé sur le canapé, une place avec Hélios sur ses genoux.

Elle me cache quelque chose.

Ezio vint s'installer à côté de moi, Iliana le fixait, installée à côté de Rose et Rosalia, et lui se contenta de sourire avant d'approcher son visage près de mon oreille.

« Je veux me débarrasser d'elle, va falloir que tu m'aides. » murmura-t-il

J'arquais le sourcil avant de moi aussi parler à son oreille.

« Je t'aide en faisant quoi ? » demandais-je

« En étant ma fausse petite copine, tu joues déjà ma fausse femme, autant jouer les deux rôles ? »

Je réfléchissais un instant, ça pourrait être une manière de me venger de Rosalia, et de montrer à Iliana qu'elle ne me fait pas peur.

« D'accord, mais à une condition... » dis-je en souriant légèrement, en éloignant mon visage.

Il arqua son sourcil et m'interrogea du regard.

« Tu ne m'enfermes plus jamais dans la cage ! » dis-je en croisant les bras.

En signe d'approbation, il hocha la tête et me rendit mon sourire, avant de se concentrer sur la télé.

Aurora lança le film, avant de nous ordonner de nous taire, ce que nous fîmes presque instantanément.

Je sentais le regard pesant d'Iliana sur moi, c'était insupportable.

La télé, elle n'est pas sur moi !

Ezio le remarqua, il s'allongea sur mes cuisses, toujours concentré sur le film, la mine déconfite d'Iliana m'arracha un sourire, elle avait enfin décidé de regarder le film.

La Voleuse DéchueDonde viven las historias. Descúbrelo ahora