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(TW : AGRESSION SEXUELLE)

Neïla

« Laisse-toi faire, ça ira plus vite. » ordonna Viktor, à califourchon sur moi.

Les larmes coulaient à flots sur mes joues, j'essayais de défendre, mais rien n'y faisait.

Sa langue commença à parcourir l'épiderme de mon cou.

J'avais tellement honte, je n'étais pas assez forte pour me défendre ?

Quelle merde je fais.

Ses mains parcouraient mon corps, avant de s'aventurer plus bas.

« NON ! » hurlais-je.

Je me débattais toujours plus fort alors qu'on me secouait.

Jusqu'à ce que mes yeux s'ouvrent.

« Calme-toi printsessa. » chuchota Ezio, qui me tendait un verre d'eau.

Je me redressais et l'attrapais, avant de le boire d'une traite.

« Merci. » dis-je faiblement, en le lui rendant.

Toujours dans le noir, je rapprochais mes jambes de moi, pour me rassurer.

Pour me dire que tout allait bien.

Pour me mentir, en espérant que mon cerveau y croie.

Mais les larmes recommençaient à couler le long de mes joues.

Et des sanglots s'échappèrent de ma gorge.

Ezio s'approcha de moi, hésitant, il posa sa main sur mon épaule, avant de m'attirer vers lui et de me serrer dans ses bras.

« Libère-toi princesse. » murmura-t-il dans mon oreille.

Je ne cherchais plus à étouffer mes sanglots, me laissant bercer par ses paroles.

Après au moins trente minutes, le calme était revenu.

Je ne pleurais plus, je n'avais tout simplement plus de larmes pour le faire.

Toujours dans ses bras, j'essuyais mes joues mouillées, je tirais ensuite sur la couette, pour pouvoir me couvrir.

Ezio enroula ses bras autour de mes hanches, avant de complétement s'allonger sur le lit.

Je me sentais en sécurité dans ses bras.

Ma tête sur son torse, son cœur qui battait anormalement vite, comme berceuse.

Je sentais rapidement le sommeil me gagner.

10h00

Je m'étais réveillée seule dans le lit, j'avais compris rapidement que je n'étais pas dans ma chambre, mais dans celle d'Ezio.

Mais j'avais beaucoup trop peur pour retourner dans ma chambre.

« Suis toujours ton instinct, ma fille, même s'il te parait fou. »

Ce n'était que maintenant que les paroles de ma mère avaient décidé de revenir.

Je devrais me faire confiance plus souvent.

Je restais en boule, au milieu du lit, fixant le ciel gris.

Quand est-ce que j'allais me reprendre en main ?

Quand allais-je réussir à ne plus y penser, à vivre comme avant ?

Est-ce que j'allais y arriver ?

La Voleuse DéchueOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz