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Neïla

Bang !

Je venais de me prendre une balle dans la jambe, au plein milieu de la cuisse. 
Un hurlement de douleur quitta mes lèvres, avant que je m'étale au sol.

« NEÏLA ! » cria Ezio avant de venir se mettre à genoux à côté de moi.

Il allait me porter, quand un homme apparu et lui colla son arme sur le front.

Ezio leva ses mains en l'air, pendant que moi, j'agonisais sur le sol.

J'avais l'impression que ma jambe brûlait, je n'entendais plus correctement, et je voyais double.

Je sentais qu'on me traînait jusqu'à ce qu'on me cale contre un mur.

Ezio se mit en face de moi, il parlait, mais je n'entendais rien, un bourdonnement dans mes oreilles m'empêchait d'entendre quoi que ce soit.

Je me sentais partir, je n'avais plus la force de garder les yeux ouverts, mais je ne devais pas m'endormir.

Ezio me mit une petite tape à la joue, ce qui me fit rouvrir les yeux.

« Neïla, reste avec moi, ne t'endors pas. » me dit-il doucement.

Il déchira la manche de son costume, puis me fit un garrot, à la cuisse.

« Tiens bon, on va s'en sortir. »

Je retrouvais peu à peu mes esprits, tout le monde était au même endroit, là, collé contre ce long mur, les gens murmuraient, qu'est-ce qu'il se passe ?

Des coups retentirent, de nouveau, ils avaient tiré en l'air, un homme était debout sur la scène, au fond de la salle et commença à parler avec le micro.

« Vous l'avez deviné, Alessandro nous envoie, il demande des comptes à Ezio Leone » commença-t-il, « Il veut un dédommagement de 200 000 euros, et le problème sera réglé, il vous laisse une semaine, sinon il viendra récupérer son dû de lui-même. »

200 000 euros ? À cause du diamant qu'on a repris ?

Les hommes sortirent un à un par la porte de derrière, nous laissant derrière eux, avec des corps.

Ezio me mit mon manteau, avant de me soulever et de m'emmener dans la voiture.

Il me posa le plus délicatement possible, puis me mit ma ceinture, mais la douleur était là.

Il s'installa au côté conducteur, avant de passer un coup de fil.

« Antonio, appelle le doc, en urgence ! Je veux qu'il soit déjà arrivé quand nous serrons rentrer ! » dit-il avant de raccrocher.

Il démarra en trombe, je n'arrivais plus à tenir, je voulais vraiment dormir, et je commençais à avoir vraiment froid.

Je m'endormais petit à petit.

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Flashback

La Voleuse DéchueWhere stories live. Discover now