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(TW : VIOL/ AGRESSION SEXUEL)

Narrateur

Kidnapping de Neïla.

La fenêtre s'ouvrit silencieusement, un homme pénétra ensuite dans la chambre.

Un homme, grand d'au moins 1,95 m, s'approchait à pas de loup du lit de Neïla.

Hélios, qui avait décidé de dormir avec elle, sentit le danger, il se plaça alors sur la poitrine de Neïla, en position défensive, et grogna.

Le chat sauta sur l'homme, et le mordit à plusieurs reprises.

Celui-ci attrapa le petit chat par le cou, et planta son couteau dans son petit ventre, deux fois, avant de le jeter au sol.

Il se rapprocha alors de Neïla, toujours endormie, il sortit sa seringue, avec un sédatif puissant à l'intérieur, qu'il fit ingérer à Neïla, en lui la plantant dans le cou.

Là, il pouvait être sûr qu'elle ne se réveillerait pas maintenant.

Il sortit ensuite un poste-it, il écrivait quelque chose dessus, puis le colla sur le couteau planter dans le ventre d'Hélios.

Il souleva ensuite facilement Neïla, et la jeta par la fenêtre, d'autres hommes qui étaient dehors, l'attrapèrent, ils se dépêchèrent ensuite de rejoindre leur camionnette.

Et de partir sans faire de bruit.

Ezio

Trois heures depuis le kidnapping de Neïla.

Antonio était arrivé depuis une heure déjà, il était en train d'inspecter la chambre, impossible pour moi d'y entrer.

J'avais beau regarder les caméras de surveillance, aucun signe de l'enlèvement de Neïla.

Antonio cria mon nom, et je le rejoignais rapidement dans la chambre.

Il me tendit un post-it, je l'interrogerais du regard, avant de lire le petit papier jaune.

« Joyeux Noël » signé par un "V".

Je broyais le papier dans ma main.

Pour eux c'était un jeu ?

Antonio m'expliqua ensuite qu'il n'avait rien pu trouver, sauf quelques gouttes d'un liquide qu'il était en train d'identifier.

Je regardais avec tristesse la dépouille d'Hélios, Antonio le remarqua, et se plaça devant celle-ci.

« Je vais m'en occuper, va te reposer, tu en as besoin » suggéra-t-il.

Je sortis alors de la chambre de Neïla pour retrouver la mienne.

Je soufflais contre la porte, pour essayer de reprendre mon calme, je retirais ensuite le manteau de mon lit, pour pouvoir le ranger, mais un petit paquet piqua ma curiosité.

Un paquet emballé dans du papier-cadeau, avec un "E" écrit en noir dessus.

Je le pris et le déballais rapidement, c'était un cœur, je l'ouvris et commençais à voir des photos de moi endormi, il n'y avait que ça, et à la dernière page, il y avait une petite lettre manuscrite.

La Voleuse DéchueWhere stories live. Discover now