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Ezio

Je fermais à peine la porte de la chambre, que Rosalia apparut à côté de moi, les bras croisés et son air énervé.

« Qu'est-ce que tu me veux ? » demandais-je en prenant l'assiette vide de Neïla, pour aller la nettoyer.

« Je t'avais interdit de faire quoi que ce soit avec elle, et en plus, tu m'humilies devant elle ! » cria-t-elle « Si ça continue comme ça, j'appelle ton père ! »

J'arrêtais tout mouvement, encore mon père ? Mais elle pense que c'est le sien ?

« Appel mon père, vas-y, appelle-le, la première fois, je t'avoue, j'ai eu un peu peur de sa réaction, mais là bizarrement, j'en ai rien à faire. » crachais-je.

Elle voulait utiliser mon père comme moyen de pression, alors que mon père a toujours été là pour moi.

Elle poussa un juron avant de sortir de la cuisine.

Si elle pensait qu'elle pouvait me mettre mon père à dos, elle se fourrait le doigt là où je pense.

Après avoir fini la vaisselle, j'allais m'installer sur le canapé, quand un coup de fil me coupa dans mon élan.

C'était mon père, elle l'avait appelé rapidement dis donc.

« Allô ? » dis-je, en m'installant sur le canapé.

« Ta fiancée m'a encore appelée, elle dit que tu te préoccupes d'une voleuse plutôt qu'elle, est-ce vrai ? » demanda-t-il.

« C'est vrai, je te l'ai déjà dit plusieurs fois père, mais elle ne m'intéresse pas, elle n'est pas faite pour moi. »

« Très bien, Ezio, fait comme tu veux, mais je ne veux pas avoir de problème avec ses parents ! » dit-il avant de raccrocher.

J'allais éteindre mon téléphone, quand une notification apparue.

C'était Neïla, elle m'avait envoyé un message vocal avec le baby phone.

Je ne savais même pas que c'était possible.

J'appuyais sur la notif pour écouter son message :
« Je veux faire pipi, c'est pressé, très pressé ! »

Je soufflais avant de me lever et de me diriger vers sa chambre.

En entrant, elle était par terre en train de ramper.

« Mais qu'est-ce que tu fais ? » demandais-je

« Je t'ai dit que j'avais besoin de faire pipi ! Mon fauteuil n'était pas assez près de moi ! » hurla-t-elle

Je m'approchai d'elle, avant de la soulever comme un sac à patate.

Je l'emmenais jusqu'aux toilettes que comportait sa chambre, dans une pièce à part, la déposa sur la cuvette, puis sortis, pour l'attendre devant la porte.

« J'ai fini ! » cria-t-elle.

« Et donc ? Je dois te nettoyer les fesses ? » rétorquais-je derrière la porte.

La Voleuse DéchueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant