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Neïla

Supermarché, Rome
12h15

Accompagnée de Kaleb, nous étions en train de nous diriger vers ma voiture.

De loin, nous vîmes trois hommes, adossés sur celle-ci, qui fumaient.

Je laissais le chariot à Kaleb, et accélérais pour aller les confronter.

Je me plaçais devant eux, en agitant mes clés dans la main.

« Bougez de ma caisse. » ordonnais-je.

Ils me dévisagèrent de haut en bas, avant d'exploser de rire, ne faisant qu'accroitre ma colère.

Je ne devais absolument pas sortir mon arme, nous étions en public, plusieurs personne regardait l'altercation de loin en rangent leur course.

« Laisse-nous fumez tranquille, grognasse, ne cherche pas la mouise. » rétorqua l'homme blond, avant de cracher à côté et de s'approcher, pour se positionner en face de moi.

Je soufflais un bon coup, avant de lui envoyer un coup bien placé dans le plexus solaire, tout l'air compris dans son diaphragme sorti, et il s'écroula lentement, pour rependre sa respiration.

Les deux hommes parurent d'abord surpris, mais ensuite, la colère se lisait sur leurs visages.

Un des hommes restants commença à charger sur moi, il était grand d'au moins 1,80 m, et tout aussi large.

Kaleb apparut comme une flèche, et le plaqua beaucoup plus violemment, je fus surprise de la force qu'il avait à revendre.

« Ne touche pas à ma petite sœur. » cria Kaleb, à l'homme en dessous de lui qui ne faisait que hocher la tête.

Kaleb me considérait comme la petite sœur qu'il n'avait jamais peu avoir, il fait partie d'une fratrie de cinq garçons, et c'est le dernier, ce qui ne lui a pas beaucoup plu.

Le dernier homme s'excusa et ramassa son collègue qui avait réussi à reprendre sa respiration, mais qui, à cause de mon coup, avait du mal à rester debout correctement.

Je soufflais enfin de soulagement, et attrapais le chariot pour le ramener près de la voiture.

Je lançais les clés à Kaleb qu'il rattrapa facilement avant d'ouvrir le coffre, et de m'aider à décharger les courses.

Appartement Mendoza, Rome
12h15

Kaleb et moi étions en train de ranger nos courses en musique, j'avais l'habitude de le faire avec Aurora, elle me manquait beaucoup d'ailleurs, je n'avais pas eu la chance de la revoir, je l'avais appelé qu'une seule fois, et elle m'avait expliqué qu'Ezio ne voulait plus qu'on soit en contact.

Ça m'avait réellement blessée, j'étais tombée en dépression, et je pensais pouvoir compter sur ma meilleure amie, mais cela, c'était révélé être faux.

« Ce soir, je vais dans un bar à gay ! » s'exclama Kaleb, me faisant sortir de mes souvenirs.

« Super ! Tu y rencontreras peut-être l'homme de ta vie. » m'exclamais-je à mon tour, en rangent le dernier paquet de pâtes.

J'attrapais ensuite mon thé au jasmin, avant de me laisser tomber sur le canapé, Kaleb me rejoignait rapidement, avec un café au lait.

Ne sachant pas quoi regarder, je lançais alors un épisode des Totally Spies.

Kaleb souffla de mécontentement, et essaya d'attraper la télécommande, mais je ne me laissais pas faire, je commençais donc à le mordre, même en criant, il ne voulait pas lâcher la télécommande.

La Voleuse DéchueOnde histórias criam vida. Descubra agora