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Neïla

Villa Leone, Las Vegas

Mon cœur venait de rater un battement, ma bouche tremblait alors que j'essayais de prononcer son nom, tandis que mon regard ne voulait plus quitter son visage.

Celui de Sabrina.

Celle que je considérais comme une amie, presque une sœur.

Une arme à la main, un petit sourire aux lèvres, elle regardait la caméra.

Fière de ce qu'elle m'avait enlevé.

« T'as l'air de la connaître, c'est le cas ? » demanda Ezio dans mon dos.

J'allais répondre quand l'appel vidéo d'Aurora m'en empêcha

Je décrochais, et Aurora me fit un petit signe de la main, elle était dans sa voiture.

« Neï-neï ! Sabrina est à Naples, je vais passer la voir, tu la verras à mon mariage. »

Non, elle ne doit pas y aller.

Elle commença à rouler, mais je lui criais de s'arrêter, elle le fit, et me regarda avec un regard inquisiteur.

« OH MON DIEU ! » cria-t-elle. « Un camion vient de passer à toute vitesse »

« Aurora, écoute-moi, rentre tout de suite, et je te rappelle. » dis-je.

Elle hocha la tête puis raccrocha.

Je posais le téléphone sur le canapé, avant de passer mes mains dans mes cheveux.

« Qui est-ce ? » redemanda Ezio, il attrapa son téléphone, et textota quelque chose.

« Sabrina, gardienne de prison quand j'y étais, elle m'avait aidé à me venger Luca, et nous étions devenus amies, avec Aurora également. » lui expliquais-je.

« Elle ne l'aimait pas trop alors. » dit-il, en positionnant son téléphone devant mes yeux.

C'était une image en provenance d'une caméra de vidéosurveillance, qui montrait un camion.

Avec Sabrina à l'intérieur.

Elle avait essayé d'éliminer Aurora en la percutant à toute vitesse.

Je lui rendais son téléphone, et il s'en alla, puis je regardais mini Kaleb, pour penser à autre chose.

Je finassai par m'allonger, et Morphée m'emprisonna dans ses bras.

Flashback

J'avais dû partir avec papa à son rendez-vous, ce qui me faisait rater la soirée pyjama entre CP.

Maman n'était pas là et Eléonore y était.

En rentrant dans la voiture, il m'avait tiré les oreilles, en me disant de ne rien dire à maman en rentrant.

Nous venions d'arriver devant une grande maison, deux hommes, accompagnés de deux enfants.

Mon père m'attrapa par la main, et me força à marcher rapidement, tandis que je marchais la tête baissée.

La Voleuse DéchueWhere stories live. Discover now