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Ezio

Nous étions installés dans la voiture,elle ne parlait pas,
et je trouvais l'atmosphère ennuyante.

« Pourquoi as-tu autant peur du froid » demandais-je, ce qui détendit l'atmosphère.

« Pourquoi tu veux savoir ? » demanda-t-elle en regardant la vitre, les sourcils froncés.

« Parce que ça m'intéresse, tout simplement, alors répond à ma question. » rétorquais-je

« Non. » répondit-elle simplement.

Très bien.

Je changeais les vitesses avant d'accélérer, on venais d'attendre les 300 km/h, elle hurlait en m'ordonnant de ralentir.

« D'accord je vais te dire ! Mais ralentit ! Ralenti ! » hurla-t-elle.

Je ralentis immédiatement, à l'entente de son aveu.

« Eh bah tu vois, quand tu veux. » Riais-je

Elle souffla en se tenant la poitrine, une fois calmée, elle se tourna son regard vers moi, tandis que je fixais la route, avant de commencer son monologue.

« J'ai peur du froid, à cause de mon père, quand ma sœur adoptive est rentrée dans notre vie, il a totalement changé. »

« Ma mère travaillait beaucoup, elle devait souvent voyager, et des fois, pendant longtemps. »

« Ma sœur adoptive essayait par tout les moyens de me faire punir, elle déchirait ses habitudes, se frappait elle-même ou encore cassait des choses, avant de m'accuser chez mon père. »

« Par  fois, il me mettait dans une baignoire rempli de glaçons, d'autre fois il m'oubliait dehors, et très souvent  , il me mettait nue dehors. » dit-elle, avant de prendre une pause.

« Prends ton temps. » dis-je en posant mon regard sur elle.

« J'ai beaucoup souffert quand ma mère n'était pas présente. » reprit-elle, « Mais, je n'ai pas abandonner, et j'ai tenu. » conclut-elle avec un faible sourire.

« Tu es très courageuse, Neïla, beaucoup de les hommes n'auraient pas supporté ce que tu as vécu. » conclus-je a mon tour.

Centre commercial, Naples
15h30

En sortant de la voiture, elle fronça ses sourcils avant de tourner sur elle-même.

« On est où au fait ? » demanda-t-elle en continuant de tourner sur elle-même.

« À Naples, printsessa » répondis-je en me dirigeant vers le magasin.

« À Naples ? Tu rigoles, j'espère ? » cria-t-elle en courant vers moi.

Je ne répondis rien, en signe de réponse, elle comprit et se tut pour marcher silencieusement derrière moi.

On venait d'arriver dans une boutique de robe de luxe, deux employées apparurent devant nous et s'inclinèrent.

« Bonjour monsieur, nous sommes heureux de vous revoir » dit l'une d'elle en se redressant.

La Voleuse DéchueWhere stories live. Discover now