My Sweetest Obsession

2 | Is it love...or just attachment ?

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Daddy Issues de The Neighbourhood
Mamacita de Chase Atlantic
GMFU de Odetari
Good Loyal Thots de Odetari
Slut Me Out de NLE Choppa

" Les mots blessants, venant de la personne qu'on aime, sont celles qui poignardent directement notre cœur souffrant" 

Azalia

— T'étais où ?

La voix glaciale de Jasper me fait sursauter à peine j'ai mit pied dans la maison. Il est posé sur le canapé, un verre de Whisky à la main et des cadavres de ce produit éparpillés sur la table basse.

Il est bourré. Très bourré.

— J'étais sortie me changer les idées — souffle-je

Avec son regard rempli de jugement, il détaille ma silhouette et cracher en grimaçant :

— Un décolleté...une tenue très moulante...— il se lève maladroitement de sa place et avance vers moi, ce qui me fait contracter les organes — tu t'es habillé comme une bonne pute que tu es, dis-moi Azalia, t'as eu l'attention des hommes que tu cherchais? — son haleine bourré d'alcool frappe mon visage me faisant grimacer et réaliser à quel point il est hors de lui.

Ses mots me blessent, je ne vais pas mentir. Pourtant je ne sais pas par quel motif j'essaye de trouver une justification à cela. Ce que je fais est mauvais, j'en suis consciente, pourtant je sais que je n'ai rien fait de mal.

J'ai pris l'habitude d'être considéré comme la source de tous les problèmes.

Ça a toujours été de ma faute.
Depuis mon plus jeune âge.

Depuis que j'étais chez ma famille.

J'ai trois petits frères. J'étais l'aînée, et bien sûr j'ai toujours dû avoir cette image d'être l'exemple pour eux. D'être parfaite pour eux.

Lorsque je me retrouvais à m'occuper d'eux, si un d'entre eux tombait et se faisait mal, c'était de ma faute. Vous vous demandez pourquoi, n'est-ce pas? C'est ridicule, mais la raison était simple.

C'est parce que je n'étais pas attentive, comme j'étais censée m'occuper d'eux et ne pas être distraite. Je sais, c'est ridicule mais à force c'était devenu logique pour moi, même si inconsciemment je sais que c'était pas de ma faute.

Mes parents étaient présents émotivement et physiquement avec mes petits frères, je ne vais pas nier le fait qu'ils l'étaient aussi avec moi pendant mon enfance, mais celle-ci a disparu une fois que j'ai atteint la puberté.

La violence, que ça soit verbale ou physique, m'était devenue quotidienne. Je n'avais pas le droit d'être une bonne à rien. Malgré le fait que j'appliquais toutes les règles à la lettre, que je faisais tout ce qu'ils me demandaient, je cherchais en permanence à avoir leur approbation et leur fierté.

Je me suis retrouvé à grandir précocement.

J'avais constamment des responsabilités et des tâches qu'un adulte était censé effectuer.

Comme mes parents ne pratiquaient pas la langue anglaise, ils réclamaient mon aide dans la gestion des documents administratifs, puis c'est devenu des rendez-vous administratifs ou même medicals, jusqu'à ce que je me retrouve à partir dans les réunions parent-prof de mes frères et me faire passer pour ma mère dans les appels administratifs comme j'étais mineure.

Lorsque ma famille avait besoin d'aide, ils exigeaient ma disponibilité immédiate. Quand je me retrouvais à devoir gérer mes propres problèmes, je savais d'avance qu'ils ne pourraient pas m'offrir leur aide comme c'est moi qui gérais leurs problèmes à eux.