My Sweetest Obsession

20 | it's always my fault, isn't it?

Azalia

— Meuf, tu devrais prendre une pause. Ça fait des jours que tu enchaînes les nuits blanches sans prendre de pauses ni même manger.

Isra, préoccupée par mon état, essaie de me raisonner, espérant que je l'écoute. Cependant, je suis incapable de l'entendre, ne pouvant me laisser distraire, surtout après avoir découvert dans quoi je me suis mêlée.

Je refuse de mourir.

je dois remporter le procès et trouver un accord afin de m'en sortir.

Je ne peux pas continuer à vivre dans la peur et la crainte de mourir à cause de mon travail. Je ne permettrai pas à des hommes arrogants de me retenir à leurs côtés parce qu'ils pensent pouvoir m'utiliser comme bon leur semble.

C'est des mafieux Azalia...tu te prends pour qui...

— Eh tu m'écoutes ? — claque-t-elle ses doigts devant mes yeux qui fixaient un point imaginaire — Il t'arrive quoi ? Quelque chose cloche chez toi — observe-t-elle les yeux plissés.

— Euh, non rien, je veux juste archiver ce casier et prendre des vacances.

Ma meilleure amie, peu convaincue par ma réponse, me détaille, les bras croisés et le regard accroché à ma figure, en quête de réponses.

— Ne me prends pas pour une idiote, je sais très bien que lorsque tu ne vas pas bien, tu te réfugies dans le travail jusqu'à te surcharger.

c'est vrai...mais cette fois-ci c'est différent.

C'est une question de vie ou de mort

Depuis la visite avec Kyung, qui a eu lieu il y a une semaine, j'ai travaillé intensément. Son diagnostic d'instabilité mentale est prêt, le psychologue ainsi que le psychiatre sont prêts à témoigner pour montrer qu'il est réellement instable.

Je me suis procurée des preuves supplémentaires dans le but de démentir les enregistrements qui reprennent mon client en plein fuite.

La dernière preuve que je dois justifier est le meurtre. Étant donné que la victime était connue en tant que consommatrice de drogue, il faut que je justifie l'homicide avec une raison valable aux yeux de la justice

Une idée me vient à l'instant en me rappelant de la possible existence de l'enfant.

Et si je fais passer mon client du monstre au sauveur?

Dans tous les cas, la preuve de la vie ou de la mort de l'enfant n'a jamais été présentée. C'est comme s'il avait disparu du jour au lendemain.

L'idée consistait à faire passer la victime pour quelqu'un qui forçait à obtenir de la drogue de la part de Kyung, au point d'en devenir folle. L'addiction prenait tellement d'ampleur, l'aveuglant, qu'elle s'est retrouvée à le menacer, utilisant son propre fils comme marchandise d'échange pour sa dette.

L'histoire de la marchandise a été mentionnée dans les rumeurs, autant en usurper l'utilité.

Ainsi, elle a menacé Kyung en lui disant qu'elle tuerait son fils s'il ne lui fournissait pas la drogue requise. Kyung avait pris cela à la légère jusqu'au moment où elle avait décidé de commencer à étrangler son fils.

C'est à ce moment-là que mon client s'est retrouvé à intervenir afin de sauver la vie du petit. Les deux ont eu un moment de lutte jusqu'à ce qu'il décide de sortir son arme et la menacer avec. Malheureusement, il était déjà trop tard, car la mort a arraché la vie de l'enfant.

Monsieur Kim, en raison de sa prétendue maladie borderline (une maladie qu'il ne possède pas, mais que j'ai réussi à faire inscrire de manière corrompue dans les dossiers médicaux), a appuyé sur le détonateur pour se débarrasser du corps de la victime. Dans le même temps, il a tenté en vain de prodiguer les premiers secours au corps de l'enfant.