Coeur de brat

Chap. 2

La porte s'ouvre, l'ombre entre, referme.
Opaline dort. Elle rêve de la maison de son enfance, du chat de ses parents. Elle est paisible, sa respiration est régulière, lente et profonde. Emmitouflée dans sa couette, en boule face au mur, elle n'entend pas les pas s'approcher, les yeux la regarder dans l'obscurité.

Adam est là. Il a les clefs de chez elle depuis quelques semaines, mais il ne s'en était jamais servi. Voilà qui est fait.
Il prend un coin de la couette et la retire du corps de sa soumise qui se recouvre alors d'un léger frisson, mais elle ne se réveille pas. Elle porte un long t-shirt qui est remonté à la moitié de son ventre. Elle a docilement obéit pour une fois: elle ne porte pas de culotte.
Il se glisse à côté d'elle, et se colle contre son dos en salissant doucement un de ses seins sous son t-shirt. Alors, Opaline se réveille en sursaut et veut oar réflexe de dégager de cette prise inconnue qui vient de l'étreindre mais il résiste et ne desserre pas sa prise. Elle veut crier mais il s'en doute et vient plaquer sa main libre sur sa bouche et approche sa bouche de son oreille pour dire fermement:

-Tais-toi.

Immédiatement elle reconnaît sa voix, et avec elle, son odeur, la forme de ses mains sur son corps.
La jeune femme s'immobilise, mais son cœur continue de palpiter dans sa poitrine et ses mains se mettent à trembler à cause de la redescente de la peur. Elle pose ses doigts sur la main qui recourbe sa bouche pour doucement l'inviter à la libérer mais il l'arrête en saisissant ses poignets avec la main qui tenait son sein, et vient la faire glisser sur le dos pour se mettre à genoux au dessus d'elle.

-Petite peureuse vas...

Aussitôt c'est la colère qui remplace la terreur d'Opaline, et si sa bouche n'était pas close par ces doigts trop puissants pour elle, alors elle n'hésiterait pas à lui faire comprendre que ce qu'il venait de faire était horrible.
Mais elle ne peut rien dire.

-Garde tes mains ici.

Il lâche lentement ses poignets, et aussitôt Opaline veut ramener ses mains contre elle mais il les saisit de nouveau et les remets au dessus de sa tête avec violence.

-Qu'est ce que je viens de dire?

Dans un autre moment, elle aurait sans doute désobéis encore, mais elle n'oublie pas ce qu'elle lui a dit par message plus tôt dans la journée et à quel point elle a eu peur qu'il se débarrasse d'elle. Maintenant il est au dessus d'elle, dans son lit, et au fond même si elle a eu atrocement peur, cette situation l'excite elle ne peut pas s'en cacher.
Alors lorsqu'il lâche de nouveau ses mains, elle les laissent en place et ne bouge pas.
Il garde bien sa main sur sa bouche en revanche, car il commence à la connaître et rien au monde ne l'empêche de dire des bêtises.
Il glisse sous son t-shirt de nuit qu'il remonte au dessus de sa poitrine et vient en enrouler le devant pour le mettre dans sa bouche comme bâillon.

-Tu n'as pas intérêt à le retirer. C'est clair?

Elle hoche la tête, à la fois pressée et anxieuse de savoir ce qui l'attend.
Il se met à palper ses seins, à les malaxer, les presser jusqu'à lui faire mal et Opaline pousse un petit couinement plaintif.

-Chut, dit-il alors en lui pinçant un téton.

Elle se tort de douleur mais ne fait pas de bruit.

-C'est bien.

Il les masse plus doucement, tendrement. Puis balade ses mains sur son ventre, et encore plus bas. Elle frémit lorsqu'il arrive à son pubis tout à fait lisse et encore davantage lorsqu'il passe sur son clitoris. Il se met à la caresser, et rapidement sa respiration s'accélère et enfin un gémissement sort du bâillon mais aussitôt il arrête de la toucher.

-Je t'ai dit de te taire. Si un son sort de ta bouche, je ne te donne plus rien.

Opaline reste alors tout à fait immobile et silencieuse, attendant impatiemment qu'il se remette à la toucher, et enfin il vient de nouveau glisser sa main entre ses cuisses chaudes.