Chap. 32

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Opaline se sent tirée de son sommeil par une odeur de cuir. Elle ouvre doucement les paupières. La luminosité dans la chambre lui indiquant que la matinée est déjà bien entamée. Voilà maintenant deux semaines qu'elle dort dans ce lit, vit dans cette maison. Et depuis sa tentative d'évasion avortée, elle se réveille chaque jour avec de délicieuses odeurs soit de pancakes, soit de sexe, selon l'humeur de Swann...
Aujourd'hui l'humeur est claire: bondage.

En ouvrant les yeux, elle découvre l'homme au dessus d'elle, en train d'attacher ses poignets au lit par des bracelets de cuir dont elle connaît désormais parfaitement l'odeur. Son odeur à lui aussi l'enivre toujours autant. L'odeur de sa peau, de sa sueur, de son sexe, de sa salive, de ses cheveux, même de son sperme. Elle aime toit sentir de lui. Et plus ils baisent, plus elle veut recommencer.
Pourtant il continue de la torturer en lui refusant autant de sexe qu'elle voudrait lorsqu'il estime qu'elle n'est pas suffisamment méritante. Il a un self-control qu'elle n'a jamais vu chez un homme. Il a envie d'elle et pourtant sa volonté est supérieure à son désir. Au pire, lorsqu'il en a vraiment envie mais tiens à ce qu'elle reste frustrée, il se contente de prendre sa bouche et de la forcer à lui faire des fellations plus ou moins violentes selon la pitié dont il a envie de faire preuve.
Cela l'ennuie de l'admettre, mais elle sait qu'il a raison: lui refuser du sexe est le meilleur moyen possible pour la forcer à être docile et laisser de côté son caractère brat. La libido d'Opaline est trop énorme pour supporter ces refus. Et de plus, ses orgasmes sont dix fois plus intenses lorsqu'ils sont enfin satisfaits, ce que Swann a tres bien compris et lui permet de la maintenir d'autant plus soumise et docile.

Swann est de loin de meilleur coup d'Opaline. Elle n'a jamais eu autant de plaisir grâce à un homme et elle voudrait rester enfermée dans cette maisons pour l'éternité. Mais bien-sûr, il est hors de question qu'elle lui donne cette satisfaction en le lui disant.

-Qu'est-ce que vous comptez me faire?
-Bonjour Opa. Bien dormi? demande-t'il innocemment en finissant de l'attacher.

Elle hoche la tête, puis répète sa question. Il répond enfin.

-Te torturer un peu pourquoi pas. Histoire de bien commencer la journée.
-Me torturer comment?
-Chut, tu vas te gâcher le plaisir de la surprise.

Il tire la couette et se place sur le lit entre les cuisses nues de la jeune femme sans défense. Il passe furtivement ses doigts sur son clitoris et elle frémit.

-Elle est toujours aussi mignonne et accueillante pour moi, j'aime la regarder. Mais je ne la trouve pas encore assez ouverte.

Opaline rougit, toujours un peu gênée lorsqu'il s'amuse à fixer ses parties intimes si intensément.
Finalement, il sort quelque chose d'une petite mallette à côté de lui. Elle voit rapidement de quoi il s'agit et elle s'agite nerveusement aussitôt.

-Non... attendez.
-Tu sais ce que je pense du « non ».

Et sans lui laisser la chance de s'en sortir, il referme la petite pince génitale sur sa lèvre droite. Opaline retient un petit cri étouffé. La sensation de pincement est douloureuse, mais elle sait très bien que le pire sera lorsqu'il les retirera.
Il en prend une seconde et la place sur sa lèvre gauche, puis il prend deux chaînettes, et cette fois Opaline ne comprend pas ses intentions.
Il attache l'extrémité d'une des chaînettes à une des pinces et l'autre extrémité qu'il enroule autour de la cuisse de la soumise, tirant sur la pince. Il fait de même avec l'autre pince, et la vulve d'Opaline est alors tout à fait écartée et offerte, et le moindre de ses mouvements peut lui faire atrocement mal si elle n'y prend pas garde.
Elle se sent à la fois humiliée et excitée à l'idée d'être ainsi complètement à sa disposition.

Elle pense qu'il va maintenant sortir sa queue et la prendre, mais au lieu de ça il sort une bougie et un briquet de sa mallette.
Cette fois, Opaline devient aussi pâle qu'un linge, et Swann dit avec un petit rictus:

-Tu te rappelles il y a trois jours lorsque tu as été insolente et es allée jusqu'à dire que je « n'avais pas les couilles de te remettre à ta place », et que je t'ai répondu que tu regretterais ce petit commentaire au moment où tu t'y attendrais le moins? Et bien nous y voila petite brat.

Coeur de brat Där berättelser lever. Upptäck nu