10- Hard and fast revenge

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ADRIANA

J'ouvre les yeux en douceur et me retourne dans la couette.

Attends.
Pause.

Je me relève rapidement et inspecte les lieux d'un coup d'œil. Une petite cabine, avec un simple lit d'une personne et une table de nuit dans le coin. Mon corps tangue d'un coup.

Soudain tout se remet en place dans mon esprit.

Son sourire narquois.

La révélation que j'ai eu sur lui et tout ce qui nous entourait.

Son visage indifférent à ma réaction.

Des personnes qui se sont occupées de ma blessure.

Puis d'une minie chambre qu'on m'a donné pour que je me repose, sous l'ordre de Kay bien évidemment.

Des mafieux ? Sérieusement ?

Et puis quoi encore, j'y croit pas. Reste dans le déni ma pauvre.

Je me laisse tomber sur l'oreiller et place mes mains sur le visage. Je vais devenir folle, c'est certain.

Qu'est-ce que je fais ? Je n'imagine pas ce qu'aurait fait ma mère, si elle savait ce qui c'était passé hier, ce que j'ai fais alors que je n'ai même pas le permis. Mais sait-elle que ses soi-disant amis étaient des criminels ? Je souffle, puis repense à l'interaction que j'ai eu avec le blond. Je rêve toujours de le massacrer, mais je mérite des réponses une bonne fois pour toute.

Mais qu'est ce que je fais maintenant ? Attendre que le temps passe ? Non. Je dois essayer de m'attirer leurs confiance pour trouver ensuite une solution de m'en sortir, mais comment faire si j'ai des gens à mes trousses ?

Orgh. Trop de questions, sans ses foutues réponses.

Je me mets sur le côté pour observer la mer à travers la petite fenêtre ronde, jusqu'à ce que quelqu'un frappe à la porte.

« Oui ? »

Je vois la porte s'ouvrir sur Victor et je l'ignore tout en continuant à observer dehors. Je sens son poids sur le matelas et son ton brûlant sur la position dont il se place. En tant que personne qui ne se rend pas compte de la position dont il me met.

« Qu'est-ce que tu veux ?
— Demander si tu vas mieux ? »

Je me redresse comme si on venait de me piquer et lui lance un mauvais regard.

« Si je vais mieux quand je me suis fait tirer dessus, ou quand j'ai risqué ma vie alors que j'ai rien demandé ?
— Je..
— Oh non non, tu te demandes si je vais bien après avoir su que vous étiez des criminels, non ? »

Je sens sa main se serrer contre la couette puis un sifflement de sa part. S'il pense une seule seconde que je vais être agréable avec lui, il peut repartir d'où il vient. J'étais trop bête pour ne pas voir la réalité des choses.

Ce sont des criminels, dans la mafia. Qui me veulent je ne sais quoi. Ouvre les yeux.

« On est pas des criminels comme tu le penses. »

Je me tourne vers lui et sort un rire jaune. Un bon gros fou rire. Il se moque de moi c'est sûr. Victor doit être amnésique, je pense, c'est même obligé. Il esquisse un sourcil, sans comprendre ma réaction, jusqu'à que je m'arrête et croise les bras.

« C'est l'hôpital qui se fout de la charité là. César a été tuer de tes propre mains, donc ne vient pas dire de la merde, dis-je amèrement.
— Tu ne sais pas pourquoi j'ai fait ça.
— Et alors c'est la même chose. TU l'as fait. »

DARK IN DEATHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant