Nous disons souvent que la meilleure façon de réaliser ses rêves est de se réveiller, et pourtant Adriana n'a jamais réussi à ouvrir les yeux. Elle est toujours coincée dans ses cauchemars qui la hantent depuis tant d'années. Tous ses espoirs sont p...
Ce chapitre contient des TW comme, des scènes violentes détaillées et d'attouchement sexuel.
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Bonne lecture mes chats
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ADRIANA
Je me rends vraiment compte de sa présence, quand Romane se place devant lui en posant sa main sur son torse. Il détache son regard du mien quelques secondes, pour lui parler.
Mon sang ne fait qu'un tour, quand je vois Kay passer sa main dans ses ondulations blondes et tourner la tête vers la scène ou le Dj ambiance la salle, avec ses remix. Je m'appuie sur la fille avec qui je dansais et décide de descendre, mais quand je saute et que j'atterris sur le sol, je manque de tomber à cause de mes étourdissements. J'essaye de me frayer un chemin entre les corps transpirants.
Je me retiens sur des gens pour éviter de tomber et, arrive à les rejoindre en plein milieu de la foule.
« On faisait rien de mal, arrête un peu. — J'en ai rien à foutre. »
Je prends mes cheveux dégoulinant de transpiration dans les mains, et les placent sur mon épaule. Je lève la tête et Kay pose son regard sur moi et vu les éclairs qu'il me lance, je suppose que ce n'est pas bon signe.
« Tiens donc, tu t'es enfin décidée à ramener ton cul ici ? »
Je fronce les sourcils et j'incline ma tête sur le côté. Pourquoi est-il autant de mauvaise humeur, alors que nous nous amusons et rien de plus. C'est interdit de s'amuser maintenant ? Je rêve.
C'est la première fois que j'arrive à enfin me défouler et même ça, il me le retire. Connard. Soudain, pour le provoquer, je pique le verre à moitié remplit d'une personne qui passe près de nous, tout en le remerciant fort. Je ne pense pas qu'il m'ait entendu à cause de la musique, car il me dévisage, mais continue de passer son chemin malgré tout. Je fixe Kay d'un regard hypocrite et boit cul sec le reste du liquide. L'alcool me brûle faiblement la gorge, et je ne peux que remercier tous les verres que je me suis ingurgitée depuis que je suis là.
Je balance le verre vide dans les airs, puis sourit malicieusement le blond tout en lui répondant : « Oui, je cherchais désespérément quelque chose à boire pour toi. Mais vu ta tête je le bois à ta santé. — Je pense que tu devrais arrêter vu ta sale gueule d'ivrogne. »
