Tomber love de mon cousin

Partie 58

Dans la peau de Nayla

Les jours qui ont suivie, Yousef m'harcelait en appel et message. Mais je refusais de lui répondre, de reprendre contact avec lui. Il a osé lever la main sur moi, qu'il assume ses actes.

Je crois que je commence à l'aimer. Mais ce n'était pas le même amour que Samir, c'était pas aussi fort, pas aussi pure. Et ça me rongeais de l'intérieur de ressentir ça pour lui.

Aujourd'hui je reprends le boulot. Depuis l'autre soir je n'avais pas vue Yousef , je voulais voir personne.
Quand je me suis garé et que je marchais direction le travail, une voiture se met à klaxonner. Je fais pas attention mais ça re-klaxonne. Je me retourne et lui fait un fuck quand la voiture arrive à mon niveau.
La fenêtre se baisse et laisse apparaître Elif mort de rire au volant

- Moi : purée j'ai cru c'était un mec
- Elif (Rigolant) : Ah non mais tu m'as tué ! T'as vue mon nouveau bébé (Tapotant la portière)
- Moi : Psahtek ma belle ! Depuis quand tu as la voiture
- Elif : Ca fais 2 jours mais madame répond pas à son téléphone, je pouvais pas te prévenir. Attend je me gars j'arrive.

- Moi : D'accord.
- Elif (En arrivant) : Bon alors, y se passe quoi ?
Pourquoi j'ai pas eu de nouvelle?
- Moi : Je sais pas, désolé
- elif : T'es sur que tu vas bien ?
- Moi : Oui, t'en fais pas
- Elif : Et il te voulait quoi l'autre la dernière fois
- Moi : Rien, il se foutait de ma gueule il voulait juste me faire peur un peu
- Elif : Mmh.

Je sais quel ma pas cru. Et vous avez vu mes mensonges en sah ? Ils font pas de la peine ? Si je lui ai rien dit c'est parce que je voulais pas m'avouer et avouer qu'elle avait raison. Je voulais pas causer embrouille, lui dire qu'il m'a frappé, la connaissant elle aurait été capable d'aller le voir, c'est une folle dans ça tête.

J'essayais d'oublier mes histoires mais elles reviennent très vite. En sortant du boulot, Yousef était posé sur mon capot. J'ai arrêter de marcher. Je me suis sentie paralysé, je voulais pas le voir, ni lui parler.

- Elif (Me touchant l'épaule) : O oh Nayla t'es là ?
- Moi (Reprenant mes esprits) : Oui, oui... Yousef est
- Elif : Y te veux quoi lui ?
- Moi : Je ne sais pas
- Elif : (Le fixant dans les yeux) Je peux vraiment pas le voir (Crachant par terre)
- Moi : T'es dégueulasse !
- Elif (En partant) : Appel moi ce soir
- Moi : Oui ratek. (A Yousef) Tu fais quoi ici ?
- Yousef : C'est quoi le souci à t'as shab ? Zehma elle crache par terre.
- Moi : Tu veux quoi ?
- yousef : Pourquoi tu réponds pas ?
- Moi : Réfléchis (Grimpant dans ma voiture)
- Yousef (tenant la portière) : Je voudrais qu'on en parle
- Moi : (Tirant la portière) J'ai pas envie
- Yousef : Tas pas le choix (Me poussant) Pousse toi, je conduits.

On sait arrêté dans un parc pour discuter. Il me disait qu'il était désolé, qu'il ne voulait pas me toucher ni m'insulter. Mais que le fait de savoir que Samir était avec moi la mis hors de lui.

J'ai commencé à pleurer, je lui expliquais à quel point il m'avait fait mal physiquement et mentalement, que je ne le voyais pas comme ça. Il m'a pris dans ses bras et continuait à s'excuser du mieux qu'il pouvait. J'ai fini par le pardonner. J'aurais peut-être pas du, qui sait...

Mais quand on aime quelqu'un, on ne compte pas.
Les jours passaient et je voulais pas que les coups de Yousef recommencent. Donc j'évitais au maximum
Samir. Même quand il venait chez moi, je m'enfermais dans ma chambre.

Je ne vivais presque plus, Yousef commandait ma vie, il commandait mes moindres fait et geste, je pettais un plombs, mais je ne disais rien. Je voulais pas qu'il me lâche et être une fois de plus abandonner. C'était plus ça le souci. Je voulais plus me retrouver seule avec ma solitude, seule avec mes pensées.