Partie 61

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Yousef (m'attrapant par l'avant-bras) : FERMÂMES TA GUELE SAHA SI TU M'AIRAIS PAS MENTI POUR FAIRE TA CHIENNE LA BAS ON NE SERAIT PAS LA

J'ai pas pu m'en empêcher, je l'ai giflé. Ca tête a tourné sur la droite wallah, j'ai mis ma main sur ma bouche, réalisant mon geste.

- Moi : Yousef, désolé mais tu
Il ne ma même pas laissé le temps de finir qu'il me mis une balayette. Je suis tombé direct sur les fesses.
Je pensais qu'il allait arrêter à la mais il me prend par les cheveux et me soulève.

- Yousef : Je vais essayer de me calmer...(Silence) Tu te prends pour qui ? Tu crois la vie est belle, zehma tu mets une claque? Tu veux je t'en mette moi des claques sale bouffonne ?
- Moi : La, lâche moi Yousef, tu m'avais dit que tu recommencerais plus
- Yousef : TA GUELE ! C'est toi qui me force à te claquer !
- Moi (Tirant sur sa main) : T'as vue ce que tu me dis aussi ?!
- YOUSEF (Me relâchant) : Vas-y casse toi. Demain je t'appel

- Moi : Appel moi plus, c'est pas la peine
- yousef : Rentre chez toi avant que je m'énerve.

Dans le salon

J'ai essayé de cacher au maximum mes larmes mais la douleur se lit sur mon visage. Deuxième fois qu'il lève la main sur moi. J'en reviens pas, j'arrive pas à réaliser. Faut que ça cesse, faut que je le quitte avant que ça empire.

Autour d'un bon repas et de la famille, je devrais être heureuse et me réjouir de ça. Elif était présente au plus grand bonheur de ibra. Salir se trouvait à mon extrémité, je ne voulais pas l'approcher, je ne voulais pas regretter. Je ne sais même plus ce que je veux.
La tête baissé, je vois mon frère se relever devant moi, par reflexe j'ai mis mes mains devant mon visage. J'ose même pas relever la tête, de peur qu'on met vue. La honte. J'ai honte de moi, de mettre laissé faire, embobiné. Faut que je mette un terme à tout ça...
A la fin du repas, je débarrasse le tous et fait la vaisselle. Elif me rejoind en cuisine et me dit

- elif : C'était quoi tous à l'heure ?
- Moi (Frottant une assiette) : De quoi ?
- Elif : Je t'ai vue, même Samir t'as vue. T'as caché ton visage comme si on allait te frapper. Il a recommencé ?
- Moi (les larmes aux yeux) : Demain promis. Promis je l'envoie chié, je veux plus le voir du tout.
- Elif (me prenant dans ses bras) : purée Nayla ...
Tu veux que je vienne avec toi ?
- Moi : Non merci, je dois régler ça toute seule
- Elif: Comme tu voudras mais appel moi au moindre problème.

Dans la peau de Sofia

Aujourd'hui nous somme dimanche et j'ai dormis chez Nayla. Ibra est rentré très tard dans la nuit.
La journée je l'ai passé chez elle, à regarder la télé et manger des cochonneries. Ibra faisait des allers-retours entre chez lui et dehors, il avait l'air stressé, énerver. Samir exactement la même. au bord des nerfs.

Nayla me calculait vraiment pas, elle était déjà assez mal dans ses propres histoires quel évité de se mêler de celle des autres. Je sentais qu'il se passait quelque chose. Le quartier était vide, c'était bien trop calme à mon gout.

Il était à peine 18h00 que la nuit commençais à tomber. Naylà qui était partie voir Yousef pour l'envoyer bouler. J'enfile mes chaussures pour partir de chez moi quand ibra m'intercepte dans le couloirs près de l'ascenseur.

- ibra : Tu vas où ?
- Moi : Bah chez moi
- ibra : Non tu restes là tu bouge pas. Ma sœur est
où ?
- Moi : Elle est sortie au centre commercial
- ibra : Ok, tu l'attends là
- Moi : Il se passe quoi ibra ?
- ibra : Rien, je dois y aller
- Moi (Le retenant par le bras) : Je sais que tu me ment et que tu prépares quelque chose

- ibra : Balise pas. Elif, je vais être en retard je dois bouger wallah
- Moi : Ou tu vas ? Tu vas faire quoi ?
- ibra : Je vais rien faire d'important
- Moi : Je viens avec toi alors
- ibra : Non. Tu bouges pas de la
- Moi : Dis moi alors !
- ibra (S'énervant) : On va niqué les fils de chien qui m'ont tiré dessus
- Moi : C'est quel quartier ?
- Kader:Le quartier ***
- Moi (M'affolant) : Quoi ? Non n'y va pas, reste là, avec moi
- ibra : Je peux pas je suis obligé d'y aller
- Moi (Les larmes aux yeux) : Imagine il t'arrive quelque chose. J'ai peur pour toi, reste hambouk
- ibra (me prenant dans ses bras) : Il m'arrivera rien. T'en fait pas (déposant un bisou sur mon front)

Tomber love de mon cousin Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon