Partie 97

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- Moi (Cachant mon visage entre mes mains) Je pourrais pas t'oublié comme ça
- ibra (posant sa main sur mon épaule) : Mais moi je veux pas t'oublier, tu comprends ça

- Moi (laissant couler mes larmes) : Tu veux quoi ?
Parce que moi-même je ne sais pas. Je comprends pas t'es choix. Je te comprends pas
- ibra : Je te veux toi
- Moi : Moi je veux pas de cette vie là. Je veux pas passer ma vie à m'inquiéter chaque soir si tu vas rentrer où non. Ou avoir la boule au ventre chaque matin que les flics t'embarquent. Je veux pas de cette vie là ibra

- ibra : J'ai déraillé je sais... Mais je suis devenu fou.
Y'a que toi qui arrive à m'adoucir, y a que toi qui arrive à me rendre meilleur et (toussant) et je veux être quelqu'un de meilleur si c'est la seule façon de te récupérer (séchant mes larmes)
- Moi : Je veux pas que des paroles ibra
- ibra : Je vais te prouver que ce ne sont pas des paroles
- Moi : Je veux pas qu'il t'arrive pire que ce qu'il vient de se passer, je veux pas te retrouver à la morgue la prochaine fois
- ibra (approchant son visage du mien) : Sur la tête de ma mère que j'arrête tout pour toi....

- Moi (caressant son visage) : Je veux bien te croire
Ibra
- ibra : Tu fais le bon choix bébé

Dans la peau de ibra

Je pose ma main sur sa joue. Ses lèvres touchent quasiment les miennes. Au début je lui ai déposé un petit smack puis elle me la rendu. Je lui en ai déposé un autre sauf que je me suis mis à l'embrasser sauvagement.
Pendant 6 mois j'avais pas touché ses lèvres, pendant 6 mois j'avais pas sentie son corps contre le mien. Je sentais même plus ma douleur. Je ne voyais que elle et seulement elle. Je la prend par les hanches et la fait grimper sur moi. Sa devenait hyper chaud, j'avais chere envie d'elle, j'enlève doucement son gilet, ses bras était nue et chaud, elle me caressait le torse moi je lui tenait la tête, j'arrivais pas à me décoller d'elle.

Mais putain mais je peux pas, je respect trop même si ce qu'on fait là, à s'embrasser n'est pas à faire.
On s'arrête mutuellement. Son front posé contre le miens, elle me souriait. J'avais retrouvé la femme que j'aime, je pouvais pas être mieux.
Il fallut que je me fasse dérouillé et que je me retrouve à moitié mort dans ma voiture à 4 heures du
matin pour l'avoir.

- Moi (la dévorant du regard) : Ca m'avait manqué
- Elif (remettant son gilet) : A, à moi aussi (rougissant)
- Moi : T'es toute belle quand tu rougis (me mordant la joue)
- Elif : Salle pervers !
- Moi : Mais c'est toi qui me rend fou avec ton corps de déesse (fixant sa poitrine)
- Elif (la cachant avec son gilet) : T'es serieux à me mater comme ça (s'enlevant)
- Moi (la retenant) : J'arrête c'est bon (rigolant)
- Elif : T'as interet
- Moi : Oui t'inquiète. Elif, regarde dans le sac derrière toi, doit y avoir des sapes, tu peut me donner un tee-shirt

- Elif (fouillant) : Tiens
- Moi (essayant de le mettre) Aide moi
- Elif : Oui (passant mon bras dans la manche)
Ibra faut qu'on parle d'autre chose
Ibra : Je t'écoute
- Elif : Faut qu'on parle de t'as sœur et Samir

- Moi : Y'a rien à dire la dessus
- Elif : ibra, fait pas la tête dure
- Moi : Elif commence pas. On est bien la tous les deux non, vient pas tous niquer
- Elif : Ok la je dis rien, mais faudra qu'on en parle de toute façon
- Moi : Ouai ; Hassoul qu'elle heure il est ?
- Elif (regardant son téléphone) : bordel il est presque 6 heures !
- Moi : Faut que tu rentre ?
- Elif (baissant la tête) : Oui
- Moi : Mehlich. On se capte soir c'est bon ?
- Elif : Oui ça marche.. Euh par contre, je veux que nous deux sa reste discret pour l'instant. Je, je veux pas que Nayla le sache tout de suite
Moi : Oui ok (me rapprochant) Embrasse moi maintenant

Dans la peau de Nayla
(2 semaines plus tard)

Maintenant que j'avais fait mon choix, l'ambiance à la maison était plus que tendu. Ibra ne m'adresse plus la parole, il ne fait même plus attention à moi sauf pour me prendre la tête ou m'insulter. Mais je calcule pas, je fais la meuf forte devant lui même si ça me blesse au plus profond

Il le voit pas mais il me détruit un peu plus chaque jour, il me bousille la vie pour une question d'honneur et de fierté, tout ça parce que j'ai eu le malheur de tomber amoureux de mon cousin qu'il considère plus comme un frère.

Il m'en veut d'être amoureuse.
Et même après avoir décidé de choisir ma famille, je me retrouve toujours autant prisonnière, toujours autant épié, surveillé et j'en avais marre de me
me retrouver enfermé, j'avais envie de sortir, de me retrouver un boulot, de continuer ma vie.
Donc en me levant ce matin, j'ai décidé de me reprendre en main. Je mettais super bien préparé,

j'avais du mettre au moins deux heures. Mais il fallait que je parle à ibra, qu'il me laisse sortir et qu'il me donne mes clefs de voiture, parce que oui, il m'avait aussi pris ma caisse au cas ou. Au cas ou de quoi ? Je ne sais pas, je n'ai pas l'intention de fugué si c'est de ça qu'il a peur.

Hassoul, il était posé devant la télé. Même lui avait un comportement bizarre. Il avait arrêter ses fréquentation chelou.
Il passait le plus clair de son temps à la maison. Bref, je suis arrivé dans le salon, il ne m'avait même pas prété attention, il agissait comme si j'étais une décoration de plus dans le salon.

- Moi : ibra ?
- ibra :...
Moi (les larmes aux yeux) : Kader répond moi s'il te plait
- ibra (sans me regarder) : Tu veux quoi ?
- Moi : Mes, mes clefs de voiture
- ibra : Pourquoi faire ?
- Moi : Je veux, je veux sortir
- ibra (Rigolant) : Qui t'as dit que tu pouvais sortir
- Moi (m'avançant près de lui) : T'as pas le droit de me faire ça, tu, tu m'as dis que si je restais ici tu (me coupant)
- ibra (me regardant) : Tu quoi ? Que je te laisserais continuer t'as vie comme tu le voulais ? QU'on fasse comme si de rien ne c'était passé ? Oublie pas que tu as agis comme une chienne avec moi et une chienne reste une chienne. Je vais t'apprendre à faire la folle avec les mecs, tfou !

Mes larmes elles coulaient. Chaque parole se transformait comme un coup de couteau dans le cœur. J'étais pire que mal. Je sentais plus mon corps, je suis tombé sur mes genoux, devant lui, comme une merde. Je pleurais, je lui criais de me pardonner, que je n'ai pas fait exprès d'être amoureuse.

Je le suppliais de ne plus m'en vouloir mais il ne m'a même pas prêté attention, il continuait de regarder la télé puis à finit par se levé et partir.

Tomber love de mon cousin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant