Partie 88

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- Nayla : Salem, bien et toi ?
- Moi : Bien, bien. Dis voir tu fais quoi ?
- Nayla : Rien, chez Elif et toi ?
- Moi : Rien. Prépare toi, je passe te chercher

Je monte dans ma caisse et démarre. Je lui avais pas encore parlé que je cherchais un boulot. J'attends d'être sur dans trouver un avant de lui dire.
J'ai l'impression que les choses avance. Que nous deux ça commencent réellement à devenir concret.

Qu'on approche au bout de ce que l'on veut : s'unir.
J'ai jamais vraiment eu de relation sérieuse. J'étais avec des chiennes.
Certaine tombais amoureuse, d'autre non. Pour moi une femme dois se respecter, et si elle se respect pas elle-même, je vois pas pourquoi je le ferais.

Hassoul, je lui envoie un texto lui disant que j'étais en bas. 5 minutes après elle sort du bâtiment et grimpe dans ma caisse. Je roule et je finis par m'arrêter dans un endroit assez calme, ou rare sont les personnes.

Je lui dis de monter à l'arrière, histoire qu'on soit plus à l'aise.
Une fois derrière, j'ouvre mon bras puis elle finit par s'allonger contre mon torse. Je soulève son menton, regarde ses magnifiques yeux. Je me perds dedans tellement qu'elle est magnifique.

On est bien resté 2 heures ici quand j'ai décidé de rentrer. Je lui ai dit de venir chez moi, histoire de voir ma mère. Une fois qu'on a franchis la porte, je cris à ma mère qu'on est là.
Quand elle est arrivé, son sourire ne la lâchait plus.
Elle regardait nayla avec émerveillement. On se pose tous les trois dans le salon, ma mère sert le thé, s'assoie et dit

- Yemma : Alors Nayla tu vas bien ?
- Nayla: Hamdouleh et toi ?
- Yemma : Hamdoulileh (buvant son thé)
- Moi : Moi aussi je vais bien hamdouleh
- Nayla(me frappant) : Fait pas l'enfant wesh
- Moi : Arrête de dire wesh la con de toi
- Yemma : Yeh wili, vous allez arrêter de vous chamaillez. Alors Nayla, t'es amoureuse de mon fils
- Nayla(recrachant son thé) : Hein ?
- Moi (Explosant de rire)
- Yemma : Ya kelb arrête de rigoler (prenant la main de Nayla) Je sais que vous êtes amoureux les enfants.

Je suis contente que tu sois ma belle-fille Nayla .
- Nayla (rouge de honte) : Me, merci khalti
- Yemma : Normal benti. Mais il faut arrêter le hram les enfants pensez à se marier
- Moi : Dès que j'aurais assez de sous, je viendrais lui demander sa main et on se mari tout de suite In sh
Allah
- Nayla (me regardant) : in sh Allah
- Yemma : In sh Allah (se levant) Bon moi je vais vous laisser, j'ai des choses à faire

Dans la peau de Nayla

- Moi : Ouah, l'ahchouma ! Tu aurais pu me prévenir qu'on venait voir t'as mère pour ça (le frappant à l'épaule) regarde comment je suis habillé
- Samir: Mais t'inquiète poupée, même moche t'es belle
- Moi (le frappant à nouveau) : ferme la un peu
- Samir (me tordant le bras) : Répète ?
- Moi : Je t'aime (Souriant)
- Samir (me lâchant le bras) : C'est bien ce que je croyais avoir entendu
- Moi : Pff, tu aurais pu me répondre
- Samir : Je t'aime aussi, tu le sais

Il se faisait tard et j'avais décidé de rentrer. Même si j'habitais qu'au premier étage il fallait que je rentre.
Je suis rentré j'avais le sourire au lèvre.
Ma tante est entièrement d'accord pour nous deux.
Elle en est même heureuse, j'avais envie de crier, de sauter de joie. Mais quand j'ai vu la tête de mon frère, ça m'a vite fait calmé.

Il avait une salle mine. Sa barbe avait poussé, à vrai dire, il ne l'avait pas rasé depuis plus de deux semaines. Je me pose à coté de lui et me réfugie dans ses bras

- ibra : Qu'est ce que t'as pour être aussi heureuse ?
- Moi : Rien, t'inquiète. Elif m'a raconté...
- ibra : Mmh..
- Moi : Tout va s'arranger, j'en suis sur
- ibra : In sh Allah

Passons 2 mois. Pendant ses deux longs mois, il n'y a eu guère de changement. Samir a été embauché dans une boite d'import-export, quand il me l'a dit, je lui ai sauté au coup, wallah j'ai jamais été autant contente pour lui. Il ne sortait plus, ne buvais et ne fumait plus, à part les cigarettes. Mais il était devenu clin.

Tout le monde au quartier avait remarqué son changement et tout le monde se doutait que c'était pour une fille. On se faisait de plus en plus discret, même si aux yeux des autres je n'étais que ça cousine mais rien n'empêche de s'aimer entre cousin cousine.

Elif devenait elle aussi bizarre. Depuis le soir avec ibra, je ne l'ai jamais vue pleurer, ni une goutte de larme, rien du tout. Elle s'énervait pour un rien, embrouillait tout le monde. Parfois elle partait dans un fou rire sans que personne ne sache pourquoi mais sinon, aucune larme. Je m'inquiétais beaucoup pour elle.

Quand elle venait chez moi et qu'elle le voyait, elle ne disait plus rien, elle se renfermait dans sa bulle et quand je lui demandais si ça allait, elle me faisait un magnifique sourire forcé et me disait que tout allait bien.

Tomber love de mon cousin Where stories live. Discover now