Partie 95

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- Elif : T'inquiète. Bon je t'attends dans le couloir (en sortant)
Je m'habits avec ce qu'elle m'a donné essaie de me recoiffé. Mes joues avaient légèrement creusé, j'avais des cernes pas possibles sous les yeux. J'essaie de m'arranger au mieux mais c'est pas gagné.
J'enfile ma veste m'apprête à sortir quand ma mère arrive et m'embrasse le front, je lui souris et sors.

Arrivé dans le couloir, on prend l'ascenseur et sors pas derrière. On monte dans sa voiture et elle roule en direction de je ne sais ou. A vrai dire j'étais tellement occupé à regarder dehors que j'ai même pas cherché à comprendre.

Elle se gare vers un parc, celui ou je venais souvent avec Samir. Il se faisait un peu tard, la nuit tombait.
On marche, personne ne parle. Je voyais une ombre sur un banc plus je m'approchais, plus elle mettait familière.

Arrivé à deux mètres de celle-ci j'ai pas pu retenir mes larmes. Il était là, juste devant moi : Samir.
On s'avançait tous les deux et j'ai sauté dans ses bras.
Il me serrait fort à m'étouffer. Je ne voulais plus le lâcher, il m'avait tellement manqué. Je voulais qu'il reste dans mes bras tous en continuant de me rassurer qu'il ne m'a pas zappé.

Il se décale doucement et m'embrasse le front, puis descend doucement et m'embrasse . Mes larmes se mélangeaient à nos baisé, j'étais à la fois triste et
heureuse. Ses lèvres chaudes m'avaient manqué.
En l'espace d'un instant j'ai réussis à oublier ce qu'il passait. En l'espace d'un instant je ne voyais que lui et moi.

- Moi : Ou, ou tu étais ? 2 semaines que je t'attends, que je regarde par la fenêtre pour te voir. J'ai, j'ai cru que tu m'avais oublié (pleurant contre son torse)
- Samir : Chut, chut poupée (prenant mon visage entre ses mains) jamais je t'oublierais, je te l'ai dit. Je pouvais pas rentrer chez moi, chaque fois qu'on se voyait avec ton frère, on se tapait dessus

- Moi : Qu'est ce qu'on va faire ? Il, il m'a demandé de choisir samir tu te rends comptes ?
- Samir : Je, bordel (se frottant le visage) Ca va s'arrangé, j'en suis sûr. Mais ce soir, je veux plus que tu penses à ça, soir je t'emmène loin
- Moi (regardant autour de moi) : Elle est ou Elif ?
- Samir : Elle est partie depuis longtemps, c'est moi qui l'ai missionné, t'inquiète. Tu resteras avec moi la soirée, on dormira tous les deux et demain matin, je te dépose chez toi

- Moi : Je veux pas resté ici, perdons pas de temps (lui prenant la main)
On a passé la soirée hors de la ville. On a mangé dans un restaurant et on sait balader, toute la soirée.
On parlait très peu, on profitait de chaque minute, chaque seconde.

On essayait silencieusement de se trouver une solution à notre problème mais on se rendait compte petit à petit qu'il n'y en avait pas.

Je me réveille doucement et regarde où je suis. Ah oui, dans un appartement d'un copain à Samir .
Samir était déjà lever, le regard rivé dehors. Je me lève doucement m'approche de lui en l'enlace par derrière. Il se retourne et me prend dans ses bras.

- Samir : J'ai fait du café, tu viens
- Moi : Oui
Il est 9 heures. Il faut que je rentre avant que ibra ne rentre.
Je regarde ma tasse quand je me suis mise à pleurer.
Je suis au bout, je supporte plus cette situation.

C'est soit je perds Samir soit je perds ibra. Et la famille avant tout et ça Samir le sais, il le voit dans mes yeux que jamais je ne pourrais couper les ponts avec ibra. Il pose sa tasse et me prend délicatement dans ses bras.

- Samir : Je t'aime Nayla, l'oublie pas. Ne l'oublie
Jamais
- Moi : Je t'aime aussi (le serrant plus fort)
- Samir : Il est temps d'y aller, met t'es chaussures, je t'attends dans la voiture

Il supportait encore moins que moi cette situation. Le fait qu'il puisse ne rien faire le rend atrocement mal...
Je prends mes affaires et descend. Il était déjà dans sa voiture.
Le trajet sait passer extrêmes vite, j'ai rien compris au truc, je me retrouvais déjà en bas de chez moi. Je voulais pas le quitter mais j'avais pas le choix. J'ai pas envie de mettre un terme à notre amour, à nous, à lui mais j'ai pas le choix.

Je peux pas me séparer de mon frère et si j'ai le malheur de suivre Samir, ibra serait capable de me faire la misère, de me séparer de ma mère, de m'empêcher de la voir. Il est capable de tout.

- samir (posant sa main sur ma joue) : Fait attention à toi d'accord ? Je serais, je serais toujours là, dans
le coin t'inquiète pas
- Moi (les larmes aux yeux) : On trouvera une solution, j'en suis sur, je suis sur
- Samir: On trouvera... Aller, rentre chez toi, il peut arriver n'importe quand

On sait embrasser une dernière fois et j'ai foncé chez moi. Ma mère était au travail surement. Je fonce dans la salle de bain et prend une bonne douche.
Je m'allonge dans mon lit et repense à hier soir, ça m'a fait du bien de le revoir, de pouvoir le sentir près de moi. Faut que je parle à Elif, qu'elle m'explique comment elle a fait.

Dans la peau de Elif

Il est midi et j'ai toujours pas bougé de mon lit j'ai aucun courage. Avec toutes les embrouilles qui se passe avec Nayla et Samir j'en ai presque oublié les miens, mais ils sont toujours là, quelque part dans le coin de ma tête.
Il est partie trop loin. Il a complètement déraillé. Je savais qu'il était fou mais à ce point non. Faut que je lui parle de Nayla, je dois arranger les choses.
En parlant d'elle faut que j'aille la voir, elle doit être
rentré depuis.

Je décide de me lever sous les cris de ma mère, déjeune me douche et tout le tralala et décide de partir.

- Moi : Salem Nayla tu vas bien ?
- nayla : Salem. Je sais pas wallah (jouant avec ses doigts)
- Moi : Ton frère est là ?
- nayla : Oui, il est arrivé y'a 10 minutes. Il m'a dit qu'il se douche et quand il revient je lui donne ma décision
- Moi : La quel ?
- Nayla(les larmes aux yeux) : Choisir de faire ma vie et d'oublier ma famille ou choisir ma famille et détruire ma vie
- Moi (la prenant dans mes bras) : je suis désolé pour toi wallah
- nayla (me serrant fort) : Il arrive
- ibra (ouvrant la porte) : Nayla tu (me regardant)
Qu'est ce que tu fais là ?
- Moi : Je suis venu la voir, y'a un souci ?
- ibra : Ouai. Sors de la, j'ai à lui parler

Tomber love de mon cousin Donde viven las historias. Descúbrelo ahora