Partie 86

25 1 0
                                    

Toujours Dans la peau de Elif

15hoo, je regarde par ma fenêtre, comme depuis 3
jours, il se pointe et attend juste face à ma fenêtre. 3 jours qu'il reste des heures à attendre que je mette le pied dehors, 3 jours que je ne sors plus de chez moi de peur de le voir. Je commence à virée paro. Il me lâchera donc jamais. J'arriverais jamais à le sortie de ma vie. Lui-même a voulu ça, alors pourquoi faire tout ce manège maintenant. Pourquoi chercher après moi. Je préfère ne pas le voir. Je préfère l'oublier comme il me la dit.

Je veux qu'il souffre comme moi j'ai souffert. Qu'il souffre au point de vouloir s'arracher le cœur. Je veux pas retomber dans ses bras, ça serai trop facile. J'ai trop souvent fermé les yeux sur certaine chose, trop souvent pardonné, trop souvent pleurer pour lui.

Mais maintenant c'est fini. Faut que je l'affronte, qu'il comprenne que ibra et Elif c'est belle et bien finit.
Je détourne mon regard et plonge dans mon lit. Faut que je lui parle. Mais je n'ai pas son numéro.
Je sais que je peux descendre et aller lui parler mais je préfère me préparer mentalement avant, réfléchir à ce que je vais lui dire. J'envoie un message à Nayla lui demandant le numéro de son frère.

Une fois qu'elle me la envoyé, je me dirige vers la fenêtre, le regarde et écrit
« Rejoint moi à 22h00 sur la colline

Je le vois sortir son téléphone. Il lit le message et lève sa tête en ma direction. Je recule un peu mon rideau pour laisser paraitre ma tête. Mon téléphone vibre «
Je serais la ». En soulevant la tête, il avait déjà grimpé dans sa caisse et fila.

(21h45)

- Nayla : T'es sur que tu veux aller le voir ?
- Moi : Oui. Je veux qu'il comprenne qu'il n'y aura plus rien entre nous
- nayla : C'est ce que tu veux ?
- Moi (détournant le regard) Oui
- Nayla : Mmh...
- Moi (me levant) : Couvre moi par rapport à ma mère s'il te plait (mettant ma veste) Je vais y aller
- Nayla : Saha. Fais ce que tu penses bien faire

Je sors de chez moi doucement, limite en courant et fonce dans ma voiture. Plus je m'approchais, plus mon cœur accélérais, plus il allait exploser. Quand je suis arrivé sur place, il y était déjà. Le bruit de mon moteur lui a fait comprendre que j'étais là.
Il se retourne à demi pour me voir et retourne sa tête

face à la vue. Du haut de cette colline, on voyait pratiquement toute la ville.
Hassoul je descends et marche en sa direction. Je suis à côté de lui, adossé comme lui contre cette rambarde qui nous protège du vide.

Il se met face à moi. Mon Dieu qu'il est magnifique, encore plus beau que la dernière fois que je l'ai vue.
Une envie de fou de le prendre dans mes bras, de toucher sa longue barbe. De sentir son parfum. Une envie de fou de l'embrasser. Face à lui, je perds tous mes principes, je perds tout ce que j'avais réussis à construire durant c'est 4 mois d'absence.

Mais je dois me ressaisir, je ne dois pas succomber...
Il s'approche de moi, voulant me prendre dans ses bras, mais je recule d'un pat.

- ibra (se frottant le visage) : Elif tu, tu, (Soufflant) j'ai fait le gros connard avec toi
- Moi : Mmh... Si je suis là c'est pour te dire qu'il faut que tu arrêtes. Que tu arrêtes d'espérer de te remettre avec moi. Toi-même tu as voulu en arriver la
- ibra : Je le sais, je le sais mais je veux pas de ça. Je veux que tu redeviennes mienne
- Moi : C'est pas possible
- Kader : Pourquoi ? Tu m'as déjà oublié ?
- Moi (les larmes aux yeux) : Oui, je suis passé à autre chose

- Kader : Pourquoi ? Tu m'as déjà oublié ?
- Moi (les larmes aux yeux) : Oui, je suis passé à autre chose maintenant
- ibra (Choqué) : Je ne te crois pas
- Moi : Va falloir ibra. Tu, tu m'as trop fait souffrir.
J'ai trop galéré, pardonné (essuyant mes larmes) j'ai trop pleuré pour toi. Je veux plus de cette vie

- ibra (prenant mon visage entre ses mains) : Je sais, mais, mais je vais changer. Je veux plus de ça pour toi. Je veux qu'on reparte de zéro
- Moi (baissant la tête) : Qui me dit que tu ne recommenceras pas ? Combien de fois tu m'as sortie ce discours ibra ? Combien de fois
- ibra (Silence) : ... Cette fois si c'est la bonne
- Moi : Comme les autres fois ? (prenant ses mains)
Je veux plus revivre ça, je baisse les bras
- ibra (s'énervant) : TU PEUT PAS TIRÉ UN TRAIT SUR NOUS DEUX C'EST T (frappant la barrière) !
- Moi (criant) : MAIS JE TE RAPELS QUE C'EST TOI QUI A VOLUT ÇA C'EST TOI QUI MA QUITE SUR CE LIT D'HÔPITAL C'EST TOI QUI N'AS PAS SU RESSAISIR SA CHANCE QUAND JE TE L'AI DEMANDER

- IBRA (posant ses mains sur la barrière) Et crois que j'en suis fier ? Tu crois pas que j'ai essayé de rattraper mon coup ? Je t'ai cherché partout, dans toute la ville
(Secouant la tête)

- Moi : Je ne savais pas tout ça (baissant la tête) mais c'est trop tard...
- ibra : Donc Y'aura plus aucun moyen nous deux ?
- Moi : Non ibra, c'est, c'est finit
- ibra (s'approchant de moi) : Je vais devenir fou sans toi, vraiment fou

Il commençait à vraiment être très proche. Plus je reculais, plus il se rapprochait. J'avais chaud, froid.
Je commençais à trembler. Mes yeux deviennent humides, une envie de pleurer, d'éclater en sanglot.
Il est collé à moi. J'en frissons. Y'a bien longtemps que je n'étais pas aussi proche de lui. J'osais pas soulever la tête, le regarder.

Il avait ses deux mains sur chacune de mes épaules. Tout doucement il les fait glisser le long de mon corps, je ferme les yeux pour ne pas craquer, mais mes lamres coules toute seules.
Ses mains sont sur mes hanches, son menton posé sur ma tête, son souffle sur mes cheveux. Je pose mes mains sur son torse et le repousse doucement.
- Moi (tout bas) : Je, je vais y aller
- Kader (posant ses mains sur les miennes) :
Embrasse moi
- Moi : Quoi ?

Tomber love de mon cousin Nơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ