Dans l'obscurité palpitante d'une boîte de nuit, Camille et Fermín se lient pour une nuit sans lendemain. Mais lorsque le destin les réunit à nouveau, leurs vies s'entrelacent dans un tourbillon d'espoir et de tumulte.
Pourtant, lorsqu'ils seront f...
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📆 dimanche 2 février
- 𝐅𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧 -
Si j'avais su que passer la nuit avec une inconnue me ferait aller mieux, je l'aurai fait bien plus tôt. En revanche, même si cela date d'il y a plus d'une semaine, je commence à reprendre goût à la vie. Et qui l'aurait cru ?
Alors même si je souris à nouveau et que je me montre plus agréable et sociable, cela ne m'empêche pas de penser à Camille. C'est pitoyable, je le sais, mais c'est l'amour... Amour que j'ai carrément foutu en l'air... Et Dieu sait que j'ai des regrets dans la vie, mais de m'être comporté de la sorte avec elle, reste le pire de tous.
Depuis cette nuit sans lendemain, je me sens mieux. Je me trouve un peu plus à fond sur le terrain, et beaucoup moins déprimé. Je retrouve mon sourire et ma bonne humeur, ce qui est une bonne chose pour tout le monde. Y compris pour Pablo qui commençait à en avoir marre de me ramasser à la petite cuillère.
Et comme les repas chez les uns et chez les autres ne s'arrêtent jamais, aujourd'hui, c'est chez Ferran et Ella que nous allons manger. Il fait étonnement beau en ce début de mois de février alors nous allons faire une petite grillade.
Comme ces derniers jours, c'est mon meilleur ami qui passe me récupérer pour aller chez Ferran. Alors, lorsque je monte dans la voiture de Pablo, je retrouve aussi vite mon sourire qui m'avait tant manqué.
- Quoi de neuf ? demande-t'il en démarrant.
- Rien de particulier, je suis content de sortir un peu de chez moi...
- C'est vrai que depuis la semaine dernière je te sens en meilleure forme. Je préfère te voir comme ça mon pote.
- Ca me tue de l'admettre mais tu avais raison... j'avais juste besoin de cul.
- J'ai toujours raison Fer. Maintenant dis moi que tu as arrêté d'envoyer des messages à Camille.
- Hum... pas vraiment.
- Mec... qu'est ce qu'il te faudrait pour que tu lâches l'affaire ?
- Rien. Peut être juste le temps.
- Tu m'épuises.
- Mais... si ça peut te rassurer, ou non, les messages que je lui envoie ne sont plus distribués...
