Dans l'obscurité palpitante d'une boîte de nuit, Camille et Fermín se lient pour une nuit sans lendemain. Mais lorsque le destin les réunit à nouveau, leurs vies s'entrelacent dans un tourbillon d'espoir et de tumulte.
Pourtant, lorsqu'ils seront f...
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📆 dimanche 2 février
- 𝐂𝐚𝐦𝐢𝐥𝐥𝐞 -
S'il y a bien une personne que je n'imaginais pas ici, c'est bien Fermín. Alors même si je ne m'attendait pas à voir débarquer Ella et Loïs, Fermin était pour moi l'impensable.
Mais alors que nous discutons tous les deux tranquillement pendant que les autres vaquent à leur occupation, ou plus précisément, nous laisse volontairement seuls, je dois reconnaître que de le voir ici, devant moi, me fait quelque chose.
Je n'ai jamais eu de haine envers Fermín, jamais, seulement de la déception. Étant à la base une personne de très positive, je dois dire que depuis mon accident je le suis encore plus. Je mesure la chance d'être encore vivante, malgré un coma de trois jours. Je relativise et tout et cette épreuve m'a surtout permis de comprendre le dicton qui dit que la vie ne tient qu'à un fil.
Désormais, et depuis que je me suis faite percutée, le mot « vivre » prend tout son sens. Et une chose est certaine, lorsque je sortirai d'ici, je vivrais ma vie pleinement, parce que celle-ci peut s'arrêter n'importe quand, et sans qu'on ne s'y attende.
- Tu m'as vraiment manqué Camille... avoue Fermin alors que nous ne sommes encore que tous les deux.
- A moi aussi...
- Tu as l'air heureuse avec ce type... dit-il presque peiné.
- Disons qu'il a été là pour moi quand ça n'allait pas...
- Je suis content de te voir sourire comme ça... même après ce qu'il t'es arrivé.
- Il le faut de toute façon. Je n'ai pas a m'apitoyer sur mon sort, je suis vivante et je crois que c'est bien le plus important.
- Je ne m'en serais jamais remis si tu y étais passé...
- Mais tout va bien...
Le téléphone de Fermín sonnait alors il l'éteignait rapidement avant de s'excuser.
- Pourquoi tu es vraiment venu ici Fermín ? je demande.
- J'avais besoin de te voir Camille. Tu as ignoré tous mes appels et mes messages. Alors quand j'ai su qu'il t'était arrivé quelque chose, il était impératif pour moi de te rejoindre... j'espère que tu ne m'en veux pas d'ailleurs...
- Non, du tout. Mais... tu n'as pas des entraînements et des matchs ?
- Si, mais te voir et m'assurer de ton état de santé a été une priorité...
