Inborn Pair: Liés Par Le Fil Rouge Du Destin

Wedding bells

Bonsoir à toute la famille, Je vous souhaite à tous un Ramadan Mubarak, ainsi qu'un bon mois de carême à nos frères et sœurs de la communauté chrétienne.

Puissions-nous tous être bénis en ce mois sacré, et que nos jeûnes soient acceptés par Allah. Que ce soit une période de réflexion, de prière et de purification de nos âmes.

Ce chapitre est votre sukeur koor et j'attends les vôtres. 771962339, j'ai Wave et Orange Money.

Que ce mois sacré soit rempli de paix, de bénédictions et de miséricorde pour chacun d'entre nous.

Ramadan Kareem à tous

Ahmed Saïd Diop

En descendant les marches, je tombe sur ma mère. Son regard pétillant trahit son amusement alors qu'elle me taquine avec un sourire en coin.

- Magnifiques les fleurs. C'est pour moi ?

Je lui souris en retour, reconnaissant son humour complice.

- Merci, mais elles sont pour Halima. Réponds-je, sachant qu'elle comprend parfaitement la situation.

Elle sourit, puis me prend dans ses bras avec affection.

- Bonne chance, mon garçon. Tâche de bien faire les choses, et surtout vas-y doucement. Elle est très sensible depuis tu sais quoi.

Je hoche la tête, appréciant ses encouragements et ses conseils bienveillants. Je sais que je vais avoir besoin de tout le soutien que je peux obtenir pour traverser cette situation.

Le lendemain du départ de ma famille, nous avons tous retrouvé le chemin de la maison. Pourtant, malgré le retour à la normalité en apparence, une tension palpable flottait dans l'air depuis l'annonce de la disparition de Laura. Nous étions tous sur nos gardes, craignant que son ombre ne plane encore sur nos vies.

Je pensais naïvement qu'Interpol gérerait la situation avec plus d'efficacité que les agents de la police locale, mais j'ai rapidement réalisé que je me trompais lourdement. Les jours passaient sans qu'aucune nouvelle ne soit annoncée, sans qu'aucun progrès significatif ne soit fait dans l'enquête. La frustration grandissait, alimentée par l'impuissance face à l'incertitude qui régnait.

Dans le fond de mon cœur, j'espérais juste que Laura était retournée dans son antre, loin de nous, au plus profond des enfers où elle appartenait. Mais cette lueur d'espoir était souvent assombrie par le souvenir de ses actions passées, de la terreur qu'elle avait semée dans nos vies.

Nous étions tous sur nos gardes, prêts à faire face à n'importe quelle éventualité, mais chaque bruit, chaque ombre mouvante dans la nuit ravivait nos peurs les plus profondes. Et je me rendais compte que tant que Laura resterait libre, notre sentiment de sécurité serait toujours précaire.

Mon cœur battait la chamade alors que je m'approchais de la maison des Sarr. Je me sentais lourd de culpabilité, de regret. Chaque pas vers la porte était un poids supplémentaire sur mes épaules. J'avais répété mille fois dans ma tête ce que je voulais dire à Halima, mais maintenant que j'étais là, mes mots semblaient s'être évaporés.

Khadija m'ouvre la porte, son regard insistant sur moi, me scrutant de la tête aux pieds, en se mordant la lèvre inférieure. Cette femme est vraiment dérangée, mais Walahi le jour où maman Latifa saura qu'elle nous fait du rentre dedans, sera son dernier jour en tant qu'employé dans cette maison.

- Si tu as fini, dis-le-moi que je puisse entrer. Lui lancé-je d'un ton sec.

Elle sourit et se décale légèrement. Quand je la dépasse, elle fait mine de se retourner et je sens sa poitrine contre mon épaule.