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Dans le plus grand des calmes je m'étais assise tranquillement derrière mon bureau et avait pris mon petit carnet.

- traitez vous toute les femmes de cette manière ?

- Non, juste vous. Répondit-il sèchement.

- Qu'est ce qui vous fait penser que je suis une « salope » ?

- Rien, c'est le pot de peinture à l'accueil qui me l'a fait savoir.

Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Raconter des bobards à mon sujet à tout mes patients, était belle et bien sa destinée.

- Évidemment, dis-je, quel est votre nom ?

- Styles.

- Monsieur Styles, vous pouvez vous asseoir vous savez, ici c'est comme chez vous, lui souriais-je en lui montrant les sièges blanc.

- Ça ne peut pas être chez moi, la décoration est d'un mauvais goût.

Ce qui était sûr était qu'il n'aimait pas le blanc.

- Asseyez-vous monsieur, vous n'allez pas rester debout.

- Et si je restais debout ? 

- Asseyez vous, répondis-je avec insistance.

Il s'avançait doucement vers les sièges blanc et s'assit en face de moi.

Son regard vert flamboyant ne me lâchait pas et j'avait cèder, j'avais alors arrêté de le fixer à mon tour et cherchais dans l'un de mes placards un stylo.

- Et si on faisait juste connaissance ? Proposa-t-il.

J'avais arrêter mes mouvements et avait accepté sa proposition, là meilleure manière d'y arriver était de rentrer dans son jeu.

- Ok, répondis-je, Quel est votre prénom ?

- Harry, et toi c'est Daisy. Dit-il de la manière la plus sérieuse.

Comment savait-il mon prénom ? C'était censé être moi la psychologue, mais Mr Tomlinson ne m'avait pas laisser assez de temps.

- Vous tenez plus d'informations de moi que j'en ai sur vous.

- Oui, la fille de l'accueil m'as tout dit, vous savez, elle est très conne.

Je n'en pouvait déjà plus.

- Quel sont vos passions.

- Je n'ai pas envie de parler de moi.

- Mais vous êtes là pour ça.

- Et si on changeait les règles du jeu ? Dit-il en s'approchant du bureau.

- Que voulez vous dire ?

- Si on parlait d'autres choses ?

C'est le premier patient qui ne s'écroulait pas après cinq secondes de discussion.
C'était assez troublant.

- Comme ?

- Êtes-vous vierge mademoiselle Farley ?

En quoi ma virginité était-elle intéressante ?

- Vous connaissez mon nom de famille ? Dis-je humblement essayant d'échapper à sa question.

- C'est écrit sur votre porte.

Son expression était si forte, sa posture était si élégante et il passait son temps à replacer correctement sa mèche qui lui tombait sur le visage.

- Oui, bien sûr.

- Vous savez éviter une question, mais pas avec moi. Je sais que vous êtes vierge. Sinon vous m'aurez déjà sautez dessus.

- Je n'ai pas de relation avec mes patients.

- Pour l'instant.

- Mr Styles, d'où venez vous ?

- D'Angleterre, sourit-il.

- Bien, êtes vous heureux ?

- Je n'en ai pas l'air ? Répond il sérieusement.

A vrai dire, je n'arrivais pas à voir dans ses yeux ou par ses actions si il était heureux ou triste. Ça allais être très difficile de le comprendre car il avait l'air d'avoir un très bon jeu d'acteur.

- Arrêtez de m'admirer. Dit-il brusquement.

- Je ne vous admire pas.

- Vous m'admirer.

Je haïssais que l'on me contredise, mais je devais garder mon calme. Je me devais de le faire.

- Vous ne vous énerver jamais.

Il s'étalait sur la chaise en plaçant ses bras derrière sa tête avant de sourire fièrement.
Était-ce donc ça son objectif principal ? M'énerver ? Ou pire, me rendre folle ?

- Non, je ne veux pas énerver mes patients en m'énervant.

- Je ne suis pas votre patient, chuchote t-il en rigolant.

- Qu'est ce que vous êtes Mr Styles ?

- Votre pire cauchemar Mme Farley.

S with my psychotic patient || H.SDove le storie prendono vita. Scoprilo ora