S with my psychotic patient || H.S

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Je pouvais apercevoir la panique le prendre, entendre son cœur battre la chamade, son sang se glacé dans ses veines, sa gorge se nouer, son corps se raidir, ses mains devenir moites. Ses cheveux se hérissaient, il avait la chair de poule, il frissonnait de peur, aucun son ne sortait de sa bouche, j'avais comme l'impression qu'il avait perdu l'usage de la parole, qu'il n'arrivait plus a placer un seul mot, qu'il était tout simplement paniqué.

J'étais extasié devant l'expression qu'il tenait, c'était bien la première fois que je le voyais ainsi, j'avais la joie au cœur, j'étais aux anges, au septième ciel, en liesse, au comble de la joie, heureuse comme un oiseau dans l'air, je baignais dans l'allégresse, j'avais l'impression que j'allais pleurer de joie tellement j'étais heureuse de l'avoir mis dans cet état là, les rôles étaient désormais inversé.

- Êtes-vous encore avec moi Mr Styles ? Ou vous ai-je perdu ?

Il me souriait de son visage lisse, de son teint blême, de ses yeux flamboyant, de sa bouche charnue.

- Vous aussi à ce que je vois ? Réplique-t-il.

Je me frappe intérieurement et reviens à moi même, pas possible ! Il trouvait encore le moyen de me charmer avec sa beauté ! Il ne fallait pas que je rentre dans son jeu malsain.

- Du tout, mais ne changez pas de sujet. Répondez à ma question.

Il se racle sévèrement la gorge comme si il essayait de gagner du temps.

- Du tout, sourit-il, je ne vous connais pas, du tout.

Je vois qu'il a apprécié ma réponse d'auparavant.

Quel menteur, j'aurais pu être presque convaincu.

- Oh, je pensais, vu ce que vous m'aviez dis, je lui offre un large sourire. Peut-être avions-nous eu une petite aventure ? Rigolais-je.

- Dans une autre vie peut-être ? Rit-il à son tour.

Mon sourire se fige. Ouais c'est ça... Dans une autre vie.

- Hum, revenons à votre proposition voulez-vous ? J'accepte, avec un tel plaisir vous n'imaginez même pas.

J'avais accepté dans le seul but de voir jusqu'où il pouvait aller, c'était incroyable cette détermination qu'il avait de vouloir me détruire.
Je lui avais fait quoi de si désagréable pour qu'il veuille faire partie de ma vie aussi méchamment ?

- Qu-Quoi, vous... Vous êtes sûre ? Bégaye-t-il comme si il était étonné de ma réponse. Qu'est ce qui vous a fait changer d'avis ?

- Vous risquerez de me faire changer d'avis si vous me poser autant de questions, rigolais-je faussement.

J'avais l'impression d'imiter une personne que j'avais fréquenter dans mon ancien travail mais son prénom ne me revenais pas.

- Alors je la ferme, charmante demoiselle.

Il avait cette manie de lancer des regards si charmeur qu'il pouvait faire tomber une petite gamine de douze ans sous son charme.
Son sourire aguicheur plus ses yeux verts, comment ne pas être envoûtée ?

J'espérais de tout coeur ne pas me noyer dans la baignade dans laquelle je m'étais embarqué.

Je décide de ne pas tarder plus longtemps et me lever afin de me remettre les esprits en place.

- Alors suis-je désormais votre employé ?

J'attendais le moment où il allait me dire que mon bureau n'était sûrement pas à Brooklyn, mais ce moment ne venait pas.

- Vous partez déjà ? Je pensais vous inviter à dîner ?

- Une employée ne dîne pas avec son patron, dis-je en remettant en place mon sac sur mon épaule.

- Qui vous a dis que vous êtes mon employée ? Je ne me suis pas encore décidé ?

Il réussissait toujours à renverser la situation.
Mais je n'allais évidemment pas accepter car je savais pertinemment qu'il allait m'engager, si il voulait me faire du mal il n'avait pas le choix de toute façon.

- Alors j'ai d'autres CV à distribuer, bonne journée monsieur Styles.

Je lui offre ma main en espérant qu'il la serre mais au lieu de ca il dépose un baiser humide sur celle - ci, tout en me regardant.

Je lui souris puis lui tourne le dos.

- Mademoiselle Farley ! Crit-il doucement afin de ne pas déranger les personnes qui dînaient. Je ne peux pas vous laisser partir ainsi, continue-t-il, alors accepter mon invitation, juste d'homme à femme, pas d'employeur à employé.

Incroyable, c'était la première fois que je voyais le grand monsieur Styles supplier.

L'ancienne Daisy me criait d'y aller, mais la nouvelle montrait un long doigts d'honneur à ce joli monsieur.

- Je suis dans le regret de refuser Monsieur. Je lui dis avec assurance.

- Oh, répond-il d'un air choqué, c'est bien la première fois que l'on me refuse un dîner.

- Malheureusement on ne peut pas tout avoir dans la vie.

Je lui offre définitivement mon dos et m'engage vers la sortie, mais sans le vouloir je l'entend chuchoter :

- Moi si. Et je t'aurais belle jeune femme.

Alors moi aussi beau jeune homme.

Désormais un jeu enflammer allait débuter, et je comptait bien remporté la victoire.
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