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- Comment pourrez-vous être mon pire cauchemar ? Le questionnai-je tentant d'avoir la réponse que je voulais.

Il ricanait et faisait les cent pas dans la vaste pièce qui me servait de lieu de travail.

- Voyez-vous mademoiselle, dit-il en émettant quelques gestes, je ne suis pas comme l'un de vos patients déprimés, savez-vous d'où je sors ma chère et tendre ?

La façon dont sa voix rauque faisait vibrer les sombres mots de sa bouche laissait parcourir dans ma colonne vertébrale des millions de frissons, mais en aucun cas je devais paraître effrayer ou autre, quand nous tenons de telles responsabilités, il est interdit de laisser paraître une seule émotion.

- J'aimerais bien savoir Monsieur.

-  Arrêtez de m'appeler monsieur, cela m'excite.

A vrai dire, c'était bien la première fois que je faisais face à ce genre de situation j'hésitais entre me taire et le laisser déverser toute son amertume ou continuer à entamer une certaine discussion.

- Monsieur Styles, continuai-je en essayant de ne pas paraître troublée, quels sont les raisons de votre visite ?

- Quand vous m'appeler 'Monsieur Styles' c'est encore pire, là j'ai envie de vous faire des choses inimaginables contre ce mur.

J'avais affaire à un bon gros pervers, merci Mr Tomlinson.
Il s'avançait doucement vers moi en se léchant sexuellement la lèvre inférieure, compte à moi je restais fixer sur mon siège de la manière la plus normal qu'il soit.

- Dites moi mademoiselle, commençait-il en se plaçant derrière moi. Aimeriez vous que je vous... baise ?

On ne me l'avait jamais sortis celle là, parfois il m'étais totalement impossible d'imaginer comment pouvait on perdre sa dignité ainsi.
Je m'étouffait avec ma propre salive avant de me croiser les jambes, sans doute afin de trouver une position plus confortable.

- Je..Ce...Le sujet est... Balbutiai-je contre mon gré, reprend toi Daisy.

La situation devenait maintenant plus gênante que drôle. Si seulement je pouvais tenter de convaincre mon beau et tendre patron que j'étais dans l'incapacité de gérer un tel massacre.

- Aimeriez-vous que je vous fasse des choses mademoiselle ? Demande t-il en collant sa bouche mouillé à mon oreille.

Et sur le coup je ne savais que faire, que diable devrais-je faire ? J'essayais d'appeler à l'aide intérieurement mais évidemment personne ne pouvais m'entendre. Allait il oser poser la main sur moi ?

- Je ne vais pas te toucher, répondit-il brusquement à ma conscience. A part si tu me le demande. Dites moi, vous n'avez pas répondu à ma question.

Je pris un temps de réflexion avant de reprendre mon courage.

- Non, asseyez-vous s'il vous plaît Monsieur Styles.

Je sentis mon siège tourbillonner et tout d'un coup je me retrouvais en face de lui. En face de son sombre visage.
En face de ses yeux remplis de désir.

- Je vous ai dis d'arrêter de m'appeler Monsieur, ou sinon vous risquez d'être traumatisé par ce qui va suivre.

Seigneur.

- Je... Ok monsieur.
Saperlipopète !

Je sentis ses mains se placer sur mes hanches et je finit par comprendre que cet étrange homme m'avait sortit de mon siège.

Il m'avait coller à lui, avant de captiver mon regard au sien, ses yeux me disait quelque chose que je ne pouvait décrire. Mon cerveau criait à l'aide.

- Voyons serait ce du désir que je vous dans tes yeux, finit-il par me tutoyer.

Tétanisée, je restais immobile et attendais que tout ce cirque insensé se finisse.

- Tu me veux pas vrai ?

Je secouais la tête pour exprimer un 'non' et continuais de le fixer. Bouge toi de la Daisy !

L'une de ses mains avait  fait pression sur mes fesses me faisant pousser un cri d'étonnement.
Si mon patron me voyait je serais morte et enterrer sous terre. Ou est donc passer mon professionnalisme !

Je ne pourrais plus rembourser les emprunts de ma mère et payer l'eau et l'électricité ainsi que les impôts, alors ma mère et moi seront ruiner et à la rue, le seul bijoux qu'il me restera sera ma voiture dont je ne pourrais plus payer l'entretien.

- Tu me veux.

- Non, dis-je en essayant de me dégager de ses gros bras.

- Pourquoi te mordille tu la lèvre ?

Tout cela devenait une grosse absurdité.

- Lâchez-moi ou j'appelle la sécurité, avertis-je.

- Appelle, et tout le monde saura que tu as coucher avec un malade mental que tu es censé soigner.

- Je n'ai pas coucher avec vous.

- Eh bien... C'est ce qu'il croiront, dit-il simplement. Ou plutôt je les ferais croire.

- Je ne vois pas comment vous ferez pour les faire croire ça.

- Ça ce vois que vous ne connaissez rien sur moi, dit-il en émettant une énième pression sur mes fesses.

Il fallait que je dégage d'ici sinon j'allais commette un meurtre.

- Tu n'as qu'à taper mon nom sur internet mon amour.

Mon amour !

- Je t'appelle comme je veux. Dit-il en ayant sûrement vu l'expression de mécontentement sur mon visage.

- Que voulez-vous Monsieur Styles, de l'argent ? Je peux vous donner tout ce que vous voulez, cédai-je.

Il fronçait les sourcils en se pinçant les lèvres, j'avais tout de suite compris.

- Harry, je voulais dire : Harry, Bafouillai-je.

Cette position devenait assez gênante, et si quelqu'un rentrais brusquement ?

- Dites moi s'il vous plaît qu'est ce que vous voulez, pour que l'on ai enfin une séance normal.

- J'aime que tu me supplie chérie.

C'était quoi ça, pour l'amour de dieu !
Pourquoi avait-t-il fallut que j'ai cette horrible promotions et de surcroît une personne dérangé comme j'en avais  jamais vu.

- Tu veux savoir ce que je veux bébé ? Demandait-il en me rapprochant plus près de lui.

Mais pour qui se prenait-il ? J'essayais en vain de m'éloigner de ses gros bras, mais rien à faire, il étais évidemment trop fort.

- Dites le moi pour en finir une bonne fois pour toute, soufflai-je.

- Joue avec moi.

S with my psychotic patient || H.SWhere stories live. Discover now