◈Chapitre 3◈

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Putain, je suis crevé ! J'ai hâte de rentrer, prendre une bonne douche et faire l'amour à ma femme. J'ai fait mon maximum pour partir plutôt car je veux faire la surprise à Molly. Rentrer à 18 h cela était un miracle. Dans le hall de mon immeuble, je vois une vieille dame avec son chien, je me rappelle plus de son nom.

— Bonjour. Dis-je.

— Monsieur Mercer, je suis ravi de vous revoir. Cela fait un petit moment qu'on ne vous voit plus. Dit-elle.

— Le travail madame. Dis-je avec un petit sourire.

— Oui, je comprends ! Je voulais vous remercier pour votre femme.

— Ma femme ? Et pourquoi ?

— De la laisser travailler avec moi à la librairie. Dit-elle.

— Je vous demande pardon ?

Elle délire la vieille. Si c'était le cas, Molly m'en aurait parlé, car elle sait très bien de ce que je pense de ça.

— Vous devez vous tromper, excusez-moi et bonne soirée. Puis je pars sans lui laisser le temps de me répondre.

— Tu es déjà rentré ? Me dis Molly en se jetant dans mes bras.

— Quel accueil, j'adore en l'embrassant à pleine bouche.

— Papa, papa. Crie Élisabeth en se jetant dans mes bras.

— Ma princesse ! Fais-moi un gros bisou.

— Tu aurais dû me prévenir, je t'aurai préparé un bon repas.

— Je n'ai pas très faim, j'ai bien mangé ce midi !

— Ça, je n'en doute pas. Dit-elle d'un ton ironique.

— Pourquoi tu dis ça ?

— Rien..... je vais préparer des pâtes.

— Ok, je vais me doucher, je fais vite. Dis-je en l'embrassant dans le cou.

Le repas se passe en silence et je sens bien que Molly a quelque chose à me reprocher, mais quoi ? Le temps qu'elle fasse la vaisselle, je couche Élisabeth. Je la rejoins dans le salon 20 minutes plus tard, je m'assois à côté d'elle.

— Bon, vas-y accouche ! dis-je d'un ton sec.

— Je n'ai rien à dire, pourquoi tu dis ça ?

— Ne te fout pas de ma gueule Molly, je vois bien que quelque chose ne va pas. Tu n'as pas pété un mot de tout le repas et après tu t'étonnes que je rentre tard ! Mais vous avez quoi aujourd'hui ? Je me tape une journée de merde au boulot, j'arrive une vieille délire et me dis que tu vas travailler avec elle. Et pour finir, je rentre, tu me tires la gueule.

— La vieille comme tu dis n'a pas déliré, je vais bien travailler avec elle ! Dit-elle en me regardant dans les yeux.

— Quoi ? Répète un peu !

— Tu as très bien entendu.....

— Hors de question !

— Tu n'as pas le choix, j'ai déjà accepté.

— Et tu décides comme ça ? Sans m'en parler ?

— Ah oui et quand hein ? Tu n'es jamais là ! Par contre, tu as le temps d'aller au restaurant avec une autre femme !

— Quelle femme ?

— Arrête, je t'ai vu ce midi, tu t'amusais bien !

— Quoi ? Tu m'espionnes maintenant ?

— Non, j'étais pressé de t'en parler et l'hôtesse d'accueil m'a indiqué le restaurant. C'était qui cette femme Stan ? dit-elle les bras croisés.

— Putain, je n'y crois pas ! C'est quoi cette question de merde ? Je ne vais même pas prendre la peine d'y répondre, car tu es très ridicule.

— Je suis ridicule ? Et si c'était moi qui étais à table à sourire à un beau mec, tu aurais réagi comment ?

— Ne t'avises jamais à faire ça, sinon je lui ferais passer un mauvais quart d'heure ! avec colère.......... C'était Kylie la fille de mon patron. On travaille ensemble sur un projet et le repas, ce n'était seulement professionnel, rien de plus.

— La fille du patron ? Rien que ça ! Enfin bref, j'en ai marre de rester toute seul à longueur de journée. Je veux voir du monde, je veux avoir des amis et rigoler.

— Tu as déjà des amis Molly !

— À des kilomètres Stan. S'il te plaît, ne refuse pas ça. Tu sais très bien combien j'aime la littérature. Dit-elle en m'implorant du regard.

En voyant son regard, je me sens égoïste. Elle a raison, je ne peux pas l'obliger à rester ici des journées entières. Depuis qu'elle m'a suivie, elle ne m'a jamais rien demandé. Je peux bien lui accorder ça, même si la savoir dans cette librairie à parler avec je ne sais qui m'énerve déjà.

— D'accord, vas-y ! Excuse-moi, tu as raison, je suis con des fois.

Je la prends dans mes bras et elle se plaque contre moi en nouant ses bras autour de mon cou. Puis elle déboutonne ma chemise avec des doigts si doux, la fait glisser sur mes épaules et admire mon torse puissant.

— As-tu la moindre idée de l'effet que tu ne me fais rien qu'en me regardant ? lui dis-je. Tu me rends fou, mon amour ! J'ai envie de toi, maintenant.

— Moi aussi mon amour, j'ai envie de toi, je t'aime tellement.

Je me mets à la déshabiller puis j'admire ce corps magnifique qui est à moi. Elle est à moi, pour toujours.

— Tu as un corps magnifique Molly, comment peux-tu imaginer que je puisse être attiré par une autre femme que toi . Dis-je entre deux baisers. C'est toi que je veux, rien que toi.

Je le lui prouve à ma façon, avec amour et tendresse.



Laisse-moi t'aider! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant