◈Chapitre 30◈

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— Ne pleure pas Molly.

Je sursaute au son de la voix de Stan et me retourne vers lui. Il est appuyé contre la porte, les bras croisés.

— Tu es là depuis longtemps ? dis-je en essuyant mes larmes avec ma main. Je ne voulais pas qu'il me voie comme ça, il pourrait mal les interpréter.

— Assez longtemps pour comprendre ce qu'il sait passer. Dit-il en se dirigeant vers moi. Ça va aller Molly, d'accord. Tu as essayé de lui faire comprendre que l'autre naze n'est qu'un bon à rien, ne te reproches rien.

— Elle va souffrir, je le sais, et ça me rend malade.

— Laisse-la faire, elle est assez grande tu sais.

— Oui je sais, tu as raison, mais c'est ma meilleure amie et je n'aime pas qu'on soit fâchés.

— Elle reviendra, tu verras. Allez, que m'as-tu fait pour mon petit-déjeuner femme ? dit-il en souriant.

Stan me changea les idées en me parlant de son nouveau travail. Il me fait rire à plusieurs reprises, il est si adorable. On appela sa mère pour avoir des nouvelles d'Élisabeth. Elle allait très bien, mais elle se met à pleurer quand elle entend le son de ma voix. Je lui promis d'aller la chercher en fin de semaine même si à son âge elle ne comprenait pas encore. Le déménagement était quasi fini, le reste sera fait par des déménageurs.

— Ça te dirait de venir prendre une douche avec ton beau et merveilleux mari qui a un corps de rêve que même hercule fait pitié à côté de moi ? Dit-il à mon oreille alors que j'étais en train de ranger quelques affaires.

— Ah bon ? Et il est où ce beau et merveilleux mari qui a un corps de rêve que même hercule fait pitié à côté de lui ? dis-je en faisant mine de chercher.

— Viens là toi. Dit-il en riant, je vais t'apprendre à te moquer de moi.

Stan entoure ma taille de ses deux mains, en un geste de possessivité. Il incline la tête au point que son souffle chaud vint frôler ma joue. Nos bouches se soudèrent en un baiser brûlant. Quand Stan me plaque contre lui, je sens mon cœur tambouriner dans ma poitrine. Nos souffles se mêlèrent, et un gémissement s'échappe de mes lèvres, tandis que mes bras allaient se nouer sur sa nuque.

— Alors c'est oui pour la douche ?

Plusieurs heures plus tard, tout était prêt. Les déménageurs arrivèrent et Stan leur donna des consignes. Et voilà une nouvelle page tournait, bien que je fus triste de laisser Amélia seule, j'étais contente de retourner chez moi.

— Peut-on passer voir Amélia avant de partir, j'aimerais lui dire au revoir ?

— Putain, Molly, tu es sérieuse ?

— Oui s'il te plaît, cinq minutes pas plus.

— Et si l'autre connard est là ? Je ne pourrais pas me retenir et tu le sais.

— Ne t'inquiète pas, j'ai confiance en toi. De toute façon on ne rentrera pas d'accord.

— OK si tu y tiens, mais je le répète que ce n'est pas une bonne idée.

On arrive devant sa porte et celle-ci est entre ouverte. On n'entend aucun son sauf les aboiements de son chien. Stan passa devant moi et entra. Je le suis jusqu'à dans le salon, là où le chien voulait nous emmener. On voit Amélia à terre inerte. Je me précipite sur elle et constate qu'elle respire toujours. Stan appelle les urgences, mais au même moment Amélia reprend connaissance et refuse de voir un médecin.

— Vous devez voir un médecin voyons. Dis-je

— Non Molly je vais déjà mieux, je suis seulement un peu fatiguée.

Stan m'aida à la relever puis on la plaça sur le canapé.

— Je serai plus rassurée si vous voyez un médecin, vous êtes si palote. Vous ne pouvez pas rester seule. Pourquoi n'acceptez-vous pas l'offre de votre petit-fils ?

Stan me regarde avec curiosité et je lui explique qu'elle pouvait, si elle le voulait, aller vivre avec Greg.

— Je ne peux pas Molly, je serais un poids pour lui.

— Et une maison de retraite ça ne vous plairez pas ? Lui demande Stan.

Je suis choqué parce qu'il venait de dire. Je le fixe et lui fis signe de ne rien ajouter. Il se retient de rire l'idiot. Ah ça le fait rire, on verra si ce que je vais dire le fera encore sourire.

— Vous allez venir avec nous Amélia.

Je vois le visage de Stan se figeait.

— Quoi ???? dit-il.

— Oui la maison est trop grande pour nous trois alors il y a bien assez de place pour une quatrième personne, non ? Je le fixe en le défiant avec un petit sourire moqueur.

— Je ne voudrais pas m'imposai. Vous avez autre chose à faire que de vous occuper d'une petite vieille comme moi.

— Mais non, vous serez bien avec nous. Élisabeth sera contente aussi j'en suis sûr. Allez accepter cela nous fera plaisir, pas vrai mon amour ? Dis-je en regardant Stan.

Je vois qu'il est en colère, il ne riait plus. Il me demande d'une voix dangereusement calme.

— Molly je peux te parler deux minutes. En privé !


Laisse-moi t'aider! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant