◈Chapitre 45◈

14.4K 1K 58
                                    

— Stan ! S'il te plaît...

Je la stoppe net d'un signe de la main.

— Non Molly, ce n'est ni le lieu ni l'endroit. Dis-je en colère. Puis je regarde Greg en le fixant bien dans les yeux. Toi, je te conseille de te casser tant qu'il en est encore temps.

— Je ne suis pas là pour toi connard, mais pour Molly et arrête de jouer les victimes à deux balles.

— Putain, ferme-la !

— Il ne se passe rien avec ta femme parce qu'elle t'aime du con.

— Foutez-vous de ma gueule, vous avez raison. Dis-je ironiquement.

Je me mets à regarder pas la fenêtre sans vraiment me préoccuper de ce qu'il se passait dehors. Molly vint derrière moi et pose sa main valide sur mon épaule.

— C'est la vérité mon amour, je te le jure. Je t'aime plus que tout et je suis désolée de t'avoir menti ce soir, mais je voulais tellement aider Fanny. Crois-moi s'il te plaît.

— J'ai du mal à croire que c'est vraiment pour Fanny tout ça ! dis-je en refusant de la regarder.

— Et pourtant c'est vrai ! J'ai vraiment crevé et j'avais vraiment plus de batteries à mon portable.

— Elle dit la vérité mec ! Tu ne m'aimes pas et je ne t'aime pas, mais il va falloir faire des efforts, car je compte bien épouser Fanny et élever notre enfant ensemble.

— Quoi ?

Molly et moi on se tourne en même temps vers Greg.

Fanny se trouvait à la porte de la chambre et lâcha un café par terre. Elle est sous le choc de ce qu'elle venait d'entendre.

— Enfin si elle veut bien de moi, dit-il en regardant Fanny.

— Oui, oui, oui. Dit-elle en se jetant dans ses bras.

Je les regarde puis je regarde Molly qui les regardait avec tendresse. Ainsi elle disait vrai, mais quel con je suis. Putain j'ai encore merdé. Greg et Fanny sortirent de la chambre et je me retrouve seul avec Molly.

— Tu me crois maintenant ? me dit-elle.

— Je suis désolé Molly, mais quand j'ai su que tu m'avais menti j'ai vu rouge. Je suis un putain de jaloux. Dis-je en me passant la main dans les cheveux.

— Il faut que tu me fasses plus confiance, chuchota-t-elle, le cœur battant. Je commettrai encore des erreurs. Je suis comme ça. Mais je ne te mentirai plus jamais.

— Putain il va l'épouser, je ne serais jamais tranquille avec ce gros con.

— Eh ! Fais-moi confiance OK ?

— C'est en lui que je n'ai pas confiance. Mais j'avoue que le fait qu'il se marie ça me soulage un peu.

— Je t'aime Stan. Me dit-elle en prenant mon visage entre ses mains.

— Je t'aime Molly, en l'embrassant.

On resta dans les bras l'un de l'autre pas assez longtemps à mon goût.

— Je vais aller voir pour nettoyer la chambre, en montrant là marre de café au sol, je reviens. Me dit-elle.

PDV MOLLY

J'étais contente pour Fanny et Greg. Quand il a demandé à Fanny de l'épouser, j'ai cru un instant que je rêvais. Lui qui ne voulait pas en entendre parler s'était enfin décidé à franchir le pas. Je me demande quand même qu'est-ce qu'il la fait changer d'avis. Mais bon c'est fini je ne me mêlerais plus de leurs histoires. Je veux penser qu'à ma fille et mon mari. Nous avons encore évité une catastrophe ce soir et je n'avais plus envie que cela se reproduise. Nous avons traversé tant de choses et nous avons réussi à les surmonter. J'avais confiance à l'avenir et à notre amour. Personne ne réussira à nous séparer, nous étions destinés l'un à l'autre.

— S'il vous plaît. En m'adressant à une infirmière. Pouvez-vous vous me dire où je pourrais trouver le nécessaire de nettoyage, car du café a été renversé dans la chambre de ma fille ?

— Je vous envoie une personne ne vous inquiète pas, me dit-elle en voyant ma main bandée.

— Merci, en lui souriant.

La nuit était calme à l'hôpital. Gloria était rentrée quand le médecin nous avait bien confirmé l'infection urinaire. Élisabeth pourra sortir le lendemain avec un traitement à suivre à la maison. Alors que je m'apprêtais à rejoindre Stan et Élisabeth, je tombe sur Greg.

— Greg, mais que fais-tu encore ici, Fanny est encore là ?

— Non, elle est rentrée je viens de la déposer. En me fixant. Elle te téléphonera demain.

— D'accord. Alors les félicitations s'imposent ? En lui faisant mon plus grand sourire.

Une lueur passa dans son regard et il me tira par mon bras et me fils entrer dans une salle qui malheureusement était vide.

— Non Molly les félicitations ne s'imposent pas, avec colère. Tu crois vraiment que je vais me marier avec Fanny ?

— Mais tout à l'heure tu as dit que...

— Je sais ce que j'ai dit bordel !

— Pourquoi avoir dit ça si tu ne le pensais pas ?

— Pourquoi ? J'ai fait ça pour toi Molly.

— Pour moi ? Je ne comprends pas Greg.

— C'était le seul moyen de rester dans ta vie. Comme tu as choisi ton petit con de mari, tu ne m'as pas laissé le choix.

— Tu as pensé à Fanny dans tout cela ? En colère.

— Elle a ce qu'elle voulait non ?

— Tu n'es qu'un porc Greg. Stan avait raison sur ton compte. Tu me dégoûtes, j'ai envie de vomir.

— Quand tu comprendras que Stan n'est pas fait pour toi, je serais là, pas loin.

— Quand vas-tu comprendre que tu ne m'intéresses pas ? Ne t'approche plus de moi et ne t'approche plus de Fanny. Je ne plaisante pas putain !

— Sinon quoi ? Vas-y, cours voir Fanny et va lui briser le cœur. Je suis sûre qu'à l'instant où je te parle elle est déjà en train de chercher sa robe de mariée sur internet.

— Tu es infecte.

— Sache que j'ai toujours ce que je veux. Je suis patient Molly et attendre des années ne me fait pas peur. Mais connaissant votre couple bidon, je pense que je ne vais pas attendre longtemps.

Il quitta la salle et me laissa seul, mon Dieu, mais quel monstre. Il est à gerber ce mec. Ma pauvre Fanny, mais que lui ai-je fait ? Pourquoi j'ai contacté Greg, j'aurais dû écouter Stan. Mon Dieu, mais que dois-je faire ?








Laisse-moi t'aider! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant