◈Chapitre 19◈

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Mais c'est quoi cette question . Cela me fit réagir tout de suite, il a raison, que m'arrive-t-il ? Je voulais absolument un coupable et j'avais décidé que ce serait lui. Pourquoi suis-je aussi mauvaise envers lui, il n'y est pour rien.

— Non, mon amour bien sûr que non. Dis-je en me jetant dans ses bras. Excuse-moi. Dis-je en pleure, je dis et fait n'importe quoi tu as raison. Jamais je ne pourrais vivre sans toi.

— Putain, j'ai eu si peur de ta réponse. Dit-il en me serrant fort contre lui.

— Que vais-je faire sans lui ?

— Tu vas lui faire honneur et vivre pour lui avec moi et Élisabeth. On ira où tu voudras, je n'ai encore rien accepté pour l'Angleterre. Mais ne parlons pas de ça maintenant et rejoignons les autres qui nous attendent en bas.

— Oui, tu as raison.

La maison est remplie de monde, par la famille et ami de papa. Certain, je connaissais très bien et d'autres un peu moins. Il y a mes amis Fanny, Céline, David ainsi que d'autres. Gloria voulait venir, mais avec Stan, on avait préféré de ne pas faire venir Élisabeth.

Stan me tint la main pendant toute la cérémonie, Sarah est placée à côté de nous. Elle pleure tellement, elle aimait, papa, j'en suis sûre. Je ne sais même pas si papa avait eu le courage de lui avouer ses sentiments. Chacun alla parler de papa, des anecdotes certaines me firent rire, car cela ressembler tellement à lui. Quand ce fut à mon tour ma gorge était sèche et mes yeux remplis de larmes. Je devais y arriver, pour lui, et je commençai à parler comme s'il était devant moi.

— Que dire de plus que ce que vous venez tous de raconter, qu'il était un père merveilleux. J'ai choisi de vous lire un poème qu'il aimait beaucoup et qu'il lut à maman pour son dernier voyage.

La mort n'est rien, je suis seulement passé, dans la pièce à côté.

Je suis moi. Vous êtes vous.

Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.

Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné, parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.

N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou triste.

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.

La vie signifie tout ce qu'elle a toujours été.

Le fil n'est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de vos pensées, simplement parce que je suis hors de votre vue ?

Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.

Vous voyez, tout est bien.

Puis me tournant vers le cercueil, je pose ma main dessus et fis mes adieux à mon père.

Au cimetière, une fois fini, chacun partit vers son véhicule, Stan me prit par les épaules et me dirige vers le nôtre. C'est là que je revois la vieille dame de l'aéroport. Elle est devant une tombe avec un mouchoir dans la main. Je me sens honteuse, elle avait essayé de me changer les idées alors qu'elle-même était en plein chagrin.

— Attends Stan, je voudrais aller voir cette dame.

— Tu l'as connaît ? me demanda-t-il étonné en suivant mon regard.

— Oui, on a fait le voyage en avion ensemble.

— Tu veux que je t'accompagne ?

— Oui, je vais te la présenter.

On se dirige vers elle et elle me reconnut tout de suite. Son regard est si triste, aussi triste que le mien. On s'approche de plus en plus quand Stan se fige d'un coup.

— Stan ? Que se passe-t-il ? son regard est dirigé vers la tombe où la dame pleurée quand je vois le nom, je me fige à mon tour. Jack Christopher Hamilton.

— Vous connaissez Jack ? lui demandai-je.

— Oui, c'est mon petit-fils, excusez-moi, je ne me suis pas présenté Agathe Hamilton en tendant la main vers Stan, en le fixant. Elle sait qui il était ! Stan se tourne d'un mouvement sec et s'en va vers la voiture sans même prendre la peine de la saluer.


Laisse-moi t'aider! Tome 2Where stories live. Discover now