◈Chapitre 44◈

13.4K 1K 35
                                    

Ma mère appela Fanny et vu sa tête je sens que ce qu'elle allait me dire n'allait pas me plaire.

— Alors ? Dis-je à ma mère quand elle eut raccroché .

— Molly... Elle n...

— Quoi Molly ? Putain accouche maman et ne me ment pas je vois bien que quelque chose ne va pas.

— Elle n'a pas passé la soirée avec sa copine. Je suis désolée Stan, elle ne sait pas ou elle est.

— Elle s'est foutue de ma gueule ! Putain, mais qu'est-ce que je suis con. Dis-je en frappant du poing le volant.

— Ne t'énerve pas, il doit bien y avoir une explication.

— Je l'ai moi l'explication ! Elle est avec ce connard de merde à faire je ne sais quoi. Putain la garce !

— Stan ! Surveille ton langage, je te prie. Il y a ta fille dans la voiture et elle a besoin de toi alors s'il te plaît tu remettras à plus tard tes états d'âme.

— Elle a besoin aussi de sa mère ! Et elle est ou sa mère ? Putain, je vais la tuer.

On arrive aux urgences et Élisabeth fut prise en charge de suite. On me posa des questions, mais j'étais incapable de répondre à certaines. Élisabeth pleurait et réclamait sa mère sans arrêt. J'avais la haine contre Molly, sa place était ici auprès de sa fille.

— Monsieur aller en salle d'attente le médecin voudrait faire des examens.

— Hors de question ! Je reste avec ma fille.

— Stan, laisse les médecins faire leur travail. Viens, ils nous préviendront quand ça sera terminer.

Je suis ma mère dans la salle d'attente. Il ne fallait pas que je craque, Élisabeth ira mieux j'en suis sur. On nous fit attendre une bonne demi-heure avant d'apprendre qu'Élisabeth s'était endormie et qu'elle était sous perfusion. Les médecins ne voulaient pas se prononcer et voulaient attendre voir si la fièvre tomber.

PDV de Molly.

En rentrant chez moi je fus étonné de trouver la maison vide. Bizarre parce que Stan m'avait bien dit qu'il passerait la soirée à la maison. Je branche mon portable et le rallume. Six messages m'attendaient sur mon répondeur. Quand je les lis un par un, mon cœur s'arrêta de battre. Mon bébé était à l'hôpital et je n'étais pas avec elle. J'appelle un taxi et vais de suite à l'hôpital. Stan ne répondit pas à mon appel sûrement qu'il a dû l'éteindre.

— Je suis, madame Mercer, la mère d'Élisabeth Mercer. Elle a était admise aux urgences y a peu de temps.

— Oui en effet votre mari est avec elle. La troisième chambre sur votre droite.

— Merci.

Je me dirige vers la chambre d'Élisabeth que l'infirmière m'avait indiquée...

Elle était allongée dans ce petit lit à barreaux, elle dormait et je vois sa perfusion. Je me mets à pleurer en me dirigeant vers elle.

— Oh, mon bébé, que t'arrive-t-il ? En prenant sa petite main dans la mienne. Maman est là mon petit cœur.

— Qu'est-ce que tu fous ici ?

Je me retourne et vois Stan avec un café dans la main.

— Comment ça ce que je fous ici ? Pourquoi tu me dis ça mon amour ? En voulant me blottir dans ses bras.

— Ne me touche pas. Dit-il en s'écartant de moi, tu étais où ? Dis-je En colère.

— J'ai crevé et je n'avais plus de batterie pour te prévenir.

— Fous-toi de ma gueule. Tu étais avec qui ce soir ? Tu étais avec lui ?

— Oui et non, mais ce n'est pas ce que tu crois.

— Dégage, tu n'as rien à faire ici. Va le retrouver ton cher Greg de mes deux.

— Quoi ? Mais ça ne va pas non ! Je t'interdis de me parler comme ça. Oui j étais avec lui, mais il ne sait rien passer, je te le jure. Fanny...

— C'est fini, je ne te crois, plus. Elle a pleuré après sa mère qui n'était pas là, car madame était occupée ailleurs. Tu me dégoûtes Molly, casse-toi on n'a pas besoin de toi.

— Non je ne partirai pas ! En le défiant du regard. Crois ce que tu veux, mais je ne laisserai pas ma fille. Je suis là maintenant et si cela ne te convient pas ben la porte est là.

— Monsieur et madame Mercer ? Je suis le médecin qui s'occupe d'Élisabeth.

— Qu'à t elle docteur ? Lui demandai-je

— Nous pensons que cela pourrait être une infection urinaire. On attend les résultats. Ne vous inquiéter pas cela se soigne sans soucis.

Je sens un énorme soulagement et regarde Stan qui me fixe avec colère.

— Je repasserai plus tard avec les résultats.

— Merci.

Stan s'approche d'Élisabeth et l'embrasse avant de quitter la chambre.

— Où vas-tu ? dis-je en le retenant par le bras.

— Qu'est-ce que ça peut te foutre ? dit-il en me regardant avec haine puis il part.

Gloria entre dans la chambre et me regarde avec de la peine dans les yeux.

— Il est en colère Molly, il a besoin d'être seul un moment. Je sais que cela ne me regarde pas, mais où étais-tu ?

— J'étais avec Greg même pas 30 minutes ensuite j'ai crevé en route et mon portable n'avait plus de batterie. Dis-je en éclatant en sanglots. Je vous jure que je n'ai rien fait. J'ai seulement voulu aider une amie.

— Je sais ma chérie, moi je te crois. Mais tu connais Stan, il est de nature jaloux alors en plus que tu lui as menti cela n'arrange pas les choses.

— Je sais que je n'aurais pas dû lui mentir, mais jamais il ne m'aurait pas laissé y aller.

— Il va se calmer, il a eu très peur pour Élisabeth.

Fanny arriva avec Greg dans la chambre d'Élisabeth.

— Tu ne réponds pas au téléphone alors me voici. Comment va-t-elle ? Me demande Fanny en me prenant dans ses bras.

— Ça pourrait être une infection urinaire, ils attendent les résultats pour confirmer. Merci d'être venue en larmes.

— Oh, mais arrête Molly, elle va guérir. Où est Stan ?

— Je ne sais pas. Dis-je en regardant Greg et vu la façon dont il me regardait je compris qu'il avait deviné que quelque chose c'était passer entre Stan et moi.

— Je vais aller voir si je le trouve, nous dit Gloria.

— Je vais aller nous chercher un café, je reviens dit à son tour Fanny.

Je me retrouve seule dans la chambre avec Élisabeth qui dormait et Greg qui me regarde avec insistance.

— Je suis désolé Molly, je suppose que j'y suis pour quelque chose au fait que Stan n'est pas ici à côté de toi ?

— En partie oui, mais c'est moi Greg qui ai fait n'importe quoi. Je n'aurais pas dû lui mentir comme je l'ai fait, il est très en colère. Dis-je en essuyant mes larmes.

— Ne pleure pas Molly, en s'approchant de moi et posa une main sur mon épaule. On lui parlera quand il sera calmé. Tout va s'arranger, je te le promets.

— Vire ta sale patte de ma femme !

On se retourne vers la porte et on voit Stan les poings serrés prêt à bondir sur Greg.



Laisse-moi t'aider! Tome 2Where stories live. Discover now