◈Chapitre 28◈

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Fanny se leva à midi passer. J'étais en train d'emballer mes livres quand elle me rejoint dans le salon avec une tasse de café dans les mains.

— Salut me dit-elle avec un grand sourire.

— Salut. Dis-je en levant à peine la tête.

— Oh toi tu es de mauvaise humeur, je me trompe ?

— Pourquoi je serais de mauvaises humeurs ? Peut-être parce que vous n'avez pas arrêté de la nuit de vous envoyer en l'air en faisant du bruit comme pas possible et dans mon lit en plus !

— Oula, excuse-moi. Mais il faut que je te raconte, je suis amoureuse Molly.

— Quoi ?

— Il est si merveilleux, j'ai pris mon pied comme pas possible.

— Par pitié, épargne-moi les détails s'il te plaît. Dis-je en grimaçant.

— Tu l'as vu ce matin ?

— Oui, il t'embrasse.

— C'est tout ce qu'il a dit ? Déçue.

— Je fais que passer le message.

— J'irai le voir tout à l'heure. Bon je vais me doucher.

— Non non, tu vas d'abord changer les draps de mon lit. Tu en trouveras dans l'armoire en bas dans ma chambre.

— Bien-chef !

Au moins y en a une qui est de bonne humeur. Je l'adore, mais par moments elle est agaçante.

Toute la matinée j'ai bien travaillé, il ne reste plus grand-chose à emballer. Il reste les meubles à démonter, mais ça, Stan le fera. Mes pensées allèrent vers lui, j'espère sincèrement que la réunion se passe bien. J'attends son appel avec impatience, il me manque.

— Un bon café et une bonne douche rien de tel pour démarrer une bonne journée. Dit Fanny.

— Contente pour toi que tu sois en pleine forme, dis-je en la regardant de coin.

— Je vais voir Greg, je reviens.

— OK à tout à l'heure.

Elle ne revient même pas cinq minutes après avec lui. Bon sang on ne peut pas me laisser tranquille pour une fois. Oh Stan je vais t'étrangler, je te jure.

— On va en ville tu veux venir avec nous ? Me demande Fanny.

— Non merci j'ai encore du travail, je déménage au cas où tu n'aurais pas remarqué. Dis-je d'un ton cinglant.

— Allez quoi, tu as quasiment fini là. Viens prendre l'air, avec nous cela te fera, du bien. En me suppliant.

— Laisse là Fanny, tu vois bien qu'elle ne préfère pas venir. Dis Greg en me fixant. Allez vient on y va.

— Bonne balade. Dis-je sans même les regarder.

En fin d'après-midi je reçois enfin un appel de Stan.

— Stan, je suis trop contente de t'entendre. Alors comment ça s'est passé ?

— Moi aussi mon amour je suis content. Ben écoute superbement bien. Je sens que je vais m'y plaire, bon peut-être que je vais avoir du mal à mettre tous les jours un costume de pingouin, mais franchement c'était génial.

— Je suis contente pour toi. Tu arrives à quelle heure ?

— Justement Molly je t'appelais pour ça un peu. Il y avait trop de circulation du coup j'ai raté mon avion, mais promis je prends le suivant.

— Tu as un intérêt. Dis-je en rigolant pour cacher ma déception.

— Et toi qu'as-tu fait aujourd'hui ?

— J'ai quasiment fini l'emballage maintenant il reste le démontage, mais je vais avoir besoin de tes muscles et de ton corps d'Apollon.

— À vos ordres femmes ! dit-il en riant. Fanny te donne un bon coup de main ?

— On va dire ça, elle n'est pas dans mes pattes ça m'aide beaucoup.

— Elle n'est pas avec toi ?

— Elle est sortie avec un ami. Sans lui, osez lui dire qu'il s'agissait de Greg.

— Tu as une super copine dis donc. Dit-il avec ironie. Tu es seule alors à l'appart ?

— Oui et je préfère largement. Ne t'inquiète pas Stan, OK ? En faisant allusion à Greg.

— OK, tu sais que je t'aime ?

— Moins que moi !

— Je vais te laisser, on se voit plus tard. Je t'aime.

— Je suis impatiente, je t'aime. Puis on raccroche.

Étant sûrement ma dernière soirée ici j'ai pris l'initiative de commander une pizza et d'aller la manger avec Amélia. Je suis certaine que Greg n'y est pas donc Stan ne dira rien, enfin je crois. Elle fut très heureuse et on passa une bonne soirée. Je lui promis de lui donner des nouvelles et qu'elle pouvait venir à la maison à chaque fois qu'elle le souhaitait. J'eus beaucoup de peine pour elle. Elle n'avait plus sa librairie, c'était fini.

Il était minuit quand je rentre chez moi. Fanny est rentrée, car son sac est sur la table. Elle est sûrement déjà couchée, car les lumières étaient éteintes. En me dirigeant vers la salle de bain, j'entends des bruits, à nouveau, venant de ma chambre. Bon sang ils n'ont pas osé remettre ça. Non là c'était vraiment de la provocation. Elle va m'entendre celle-là, demain. Heureusement que Stan n'est pas là pour voir ça, il aurait tapé une crise.

Bon je n'ai plus qu'à dormir dans la chambre d'Élisabeth, encore.


PDV de Stan

J'ai hâte de voir la tête de Molly quand je la rejoindrais dans le lit pour la serrer dans mes bras. Je lui ai menti, un petit peu. Je n'ai pas raté mon avion, je voulais lui faire la surprise. 0 h 30, enfin je suis arrivé chez moi.


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