◈Chapitre 10◈

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Oh pitié, non pas ça !

— Qu'est-ce que tu fous avec lui dans cet ascenseur et à cette heure si Molly ? dit-il avec colère.

— Euh... Stan ce n'est pas ce que tu crois, il s'est disputé avec sa grand-mère et on a parlé et...

— Si tu ne lui dis pas la vérité Molly, c'est moi qui le ferais ! me dit Greg d'un ton menaçant

— De quoi il parle cette tarlouze ? me demande Stan

Voyant que Stan avait bu plus que de raison, le moment est très mal choisi. Il est déjà nerveux sobre alors ivre c'était encore pire.

— Greg s'il te plaît arrête. Il n'y a rien eu et n'aura jamais rien.

— J'aime Molly et je suis sûr qu'elle a des sentiments pour moi . Poursuit Greg sans même m'écouter.

— Il se fout de ma gueule ? demande Stan à David.

— Mon amour laisse tomber rentrons, viens . Dis-je en lui prenant la main, mais il se dégage d'un mouvement brusque.

— Stan, mon pote on y va. Dit David.

— Putain, mais arrêter, je veux savoir.  Il t'a touché ? Dit-il en me fusillant du regard.

—...

— Est-ce qu'il t'a touché, putain ?

— On s'est embrassé, lui dit Greg

— Tu as touché ma femme espèce de sale fils de...

Le poing de Stan part de suite s'écraser sur la mâchoire de Greg qu'il en perd l'équilibre et tombe.

— Stan s'il te plaît rentre je vais t'expliquer.

— M'expliquer quoi. Que tu es une salope ?

Là ce fut le poing de Greg qui part vers Stan.

— Tu l'aimerais vraiment tu la respecterais du con. Tu n'es qu'un gamin qui veut jouer à l'adulte. Je ne sais pas ce qu'elle te trouve, mais en tous les cas tu ne la mérites pas. Puis se tournant vers moi, je suis désolé Molly d'avoir mis la pagaille dans ta vie, mais quand je vois le gâchis que tu es en train de faire cela me met hors de moi.

— Ma vie était belle avant que tu n'y entres, puis je pars à l'appartement sans même savoir si Stan va me suivre ou pas. Quand il est comme ça je préfère l'ignorer, mais je le mérite entièrement. Je ne comprends pas ce qu'il m'a pris, avec cette bêtise je risque de perdre mon mari.

— Ah te voilà ! me dit Fanny. Alors, raconter.

— Je n'ai rien à dire, excusez-moi je vais me coucher. Puis je pars dans ma chambre en sentant des larmes coulées le long de mes joues.

À peine allongée dans mon lit je me mets à pleurer en silence, je m'endorme au bout d'une heure, seule.

Un léger mouvement me fait réveiller en sursaut. Stan est assis sur le lit et me fixe.

— Pourquoi tu as fait ça ? D'un ton sec.

— Pardon, mon amour, j'ai été prise au dépourvu. Il m'a embrassé d'un coup c'est venu comme ça.

— A-t-il foutu sa putain de langue dans ta bouche ? En me regardant avec haine.

— Stan s'il te plaît...

— Réponds !

— Oui, sans oser le regarder. Les larmes coulèrent sans pouvoir les arrêtés.

— Je vais lui défoncer la gueule. Tu as aimé ça ? Réponds !

— Arrête ! En posant mes mains sur mes oreilles. Arrête s'il te plaît en l'implorant du regard.

— Avais-tu envie qu'il te baise ? D'une voix dangereusement calme.

— Non, c'est toi que je veux ! Je veux faire l'amour qu'avec toi. Crois — moi je t'en prie ! Mon amour c'est toi que j'aime, c'est toi que je veux et rien que toi. Fais-moi l'amour s'il te plaît !

Je prends son visage dans mes mains et l'embrasse d'abord timidement puis plus passionnément. Il résiste quelques secondes puis il répond à mon baiser presque violemment. D'un geste souple, il se débarrasse de son T-shirt et le jette négligemment sur le plancher, puis il me prend dans ses bras et m'embrasse. Je réponds passionnément à son baiser, allant à sa rencontre, ondulant des hanches, conscientes de sa virilité tout contre moi. Il me fait l'amour en silence et cela je n'aimai pas du tout. Il devint de plus en plus brusque, limite il me faisait mal.

— Stan ! Arrête ! en le repoussant.

— Tu voulais que je te baise, c'est ce que je fais en me regardant avec dégoût.

— Va-t-en s'il te plaît en le fixant.

— Ouais il vaut mieux que je me casse. Puis il s'en alla.

C'est fini, j'ai foutu mon mariage en l'air. Il n'aura même pas duré six mois. Mais quel genre de monstre suis-je ? Je me dégoûte, je mérite de finir seule. Il fallait que j'arrête de mentir à moi-même, ce mariage n'était qu'une mascarade.

Le lendemain matin les filles et David préparèrent leur sac.

— Mais qu'est-ce que vous faites ? Vous ne deviez partir que demain.

— Vu les circonstances, il vaut mieux qu'on s'en aille, me dit brusquement David.

— Non ne partez pas, pas comme ça. Puis m'adressant à Fanny. S'il te plaît, ne pars pas.

— Désolée Molly, mais il vaut mieux que tu règles tes problèmes avec ton mari. Je t'appellerai OK. Aller viens me dit-elle en me prenant dans ses bras. N'oublies pas que je suis là d'accord ?

— Merci lui dis-je en larmes.

— Moi aussi je suis là ma puce en m'embrassant. Me dit Céline.

David pour sa part ne m'adresse pas la parole et me regarde à peine.

— David ?

— Laisse tomber Molly, Stan est comme un frère et ce que tu lui as fait est grave. C'est toi qui ne le mérites pas. Allez, les filles, on y va.

Je reste là, seule dans l'appartement avec Élisabeth. Qu'allons-nous devenir ? Ai-je vraiment perdu Stan ? Pour un simple baiser en plus. Aurai-je réagi comme lui si c'était l'inverse ? Bien sûr que oui, même pire.

Alors que je prépare Élisabeth pour aller à la garderie Stan entre enfin. Il embrasse sa fille, mais ne me jette même pas un regard.

— Stan s'il te plaît on peut parler ?

— Je n'ai rien à te dire Molly, je suis venue me changer et prendre quelques affaires. Je vais habiter chez un ami quelques jours.

— Quel ami ?

— Cela ne te regarde pas, putain avec agacement.

— C'était seulement un baiser rien de plus Stan.

— Un baiser de trop ! Je me sens trahi Molly. Il n'y a pas longtemps tu promettais amour et fidélité. À la première occas tu laisses un gros connard te fourrer sa langue dans ta bouche et tu oses me dire que c'est juste un baiser ?

— Quand on avait cru que tu avais couché avec Sophia, je t'avais pardonné.

— On n'était pas marié, je n'avais rien promis !

— Tu veux quoi ? Le divorce pour un baiser ? Je commençais à perdre mon calme.

— Peut-être bien en me défiant du regard.

— Très bien si c'est ce que tu veux. Puis-je pars dans la chambre et vidé une partie de l'armoire de Stan dans une valise puis revins dans le salon. Tiens tes affaires, tu peux partir on n'a pas besoin de toi ! en le défiant à mon tour.

— J'avais déjà remarqué que tu n'avais pas besoin de moi avec haine. Va retrouver ton connard et fais-toi baiser comme une traînée que tu es.

Il s'en va et je pense que c'est pour de bon.

Laisse-moi t'aider! Tome 2Where stories live. Discover now