◈Chapitre 11◈

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Je n'en reviens toujours pas de Molly. Comment a-t-elle pu me faire ça, avec ce connard en plus. J'en ai marre de cette vie de merde, marre de ce boulot à la con et marre de ce boulet qui ne me sert à rien. Elle n'arrête pas de me reluquer et ça commence à me gonfler. Qu'est-ce qu'elle veut ? Il était hors de question que je réponde à ses œillades qui voulaient dire qu'une chose, je veux ton corps. J'aime ma femme plus que tout, mais je n'arrive pas à me sortir de la tête la langue de ce chacal dans sa bouche. Je me suis retenue pour ne pas aller chez lui pour lui péter la gueule.

— Stanley, tu peux vérifier ce rapport s'il te plaît ? Me dis Kylie d'une voix agaçante.

— Mais merde Kylie je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça, c'est Stan ! En colère

— Excuse-moi, j'ai tendance à l'oublier les larmes aux yeux tu as un si beau prénom.

Non, mais je n'y crois pas, elle ne va pas se mettre à chialer ! Putain elle commence bien ma journée. Déjà que je me suis pris la tête avec Molly et lui ai balancé des choses que je ne pensais pas maintenant je vais avoir droit aux larmes de la fille pourrie gâtée de mon patron. Génial ! Mon téléphone sonne et voilà ce n'était pas fini maintenant, c'est ma mère

— Bonjour maman

— Bonjour mon chéri. Comment vas — tu ?

— Je suis au taf là, je peux te rappeler.

— D'accord ce soir chez toi comme ça je pourrais parler avec Molly.

— Non j'y serais pas !

— Ah bon et pourquoi ? Que s'est-il passé Stan ?

Ma mère devine toujours quand quelque chose ne va pas, c'est hallucinant. Je fais signe à Kylie de me laisser seul, à voir sa tête ça ne lui plaît pas. Qu'elle aille voir son cher papa si elle n'était pas contente.

Je me mets à lui raconter l'histoire, de là soi-disant homosexualité et du baiser. Mais dans mon étonnement elle défend presque Molly.

— Non, mais voyons Stan tu ne vas pas quitter ta femme pour un simple baiser quand même.

— Un simple baiser ? Tu te fous de moi. Tu la défends c'est ça ?

— Une question, comment était Molly quand tu les as surpris ?

— Comment ça ?

— Avait-elle la tête d'une coupable, triste ou bien en colère ?

— En colère ! Putain, mais qu'est-ce que je suis con. Je vois ou ma mère voulait en venir.

— Ben voilà tu l'as ta réponse mon chéri. Elle devait être en colère contre lui de l'avoir embrassé et sûrement de lui avoir menti. Tu connais mieux Molly que moi Stan, alors d'après toi pourquoi cette colère ?

— Je suis trop con maman. Qu'est-ce que je fais maintenant ?

— Tu veux toujours ta femme ? Va la voir et essaie d'arranger les choses. Tu t'emportes trop vite mon chéri, essaies de mettre de l'eau dans ton vin. Le mariage n'est pas facile surtout à votre âge et sois un peu plus à l'écoute de Molly.

— Je le sais ça putain, pas besoin d'une leçon de morale !

PDV Molly

Trois jours que je n'ai pas vu Stan. Que faisait-il ? Ou était-il ? Il me manque tellement. Je savais, par la directrice, qu'il allait voir Élisabeth le midi pendant sa pause déjeuner. Plusieurs fois j'ai voulu lui envoyer un message ou bien lui téléphoner, mais je changeais d'avis à la dernière minute. Il était parti en m'insultant et j'avais peur qu'il me rejette à nouveau.

À la librairie l'ambiance n'était plus ce qu'elle était. Je parlais à peine à Greg et Amélia ne comprenait pas ce qui se passait. Elle avait plusieurs fois essayé de nous interroger, mais sans succès. J'avais pensé à démissionner, mais cela n'était pas une solution de se retrouver mère célibataire et sans emploi. Je n'étais même pas sûre de rester dans cette ville sans Stan à mes côtés, car après tout si j'étais ici c'était pour lui.

— Il ne reviendra pas, faudra t'y faire Molly. Me dit Greg d'un coup.

— Si, il reviendra ! Il m'aime, j'en suis, sûre. Même si on fond de moi j'en doutais.

— As-tu eu des nouvelles depuis ? Non, alors pour toi ça veut dire quoi ? Ouvre les yeux ! Je te pensais plus intelligente que ça.

— On se trompe souvent sur les gens tu sais en le fixant. Il reviendra je te dis, même si je dois l'attendre des mois je le ferai ! Pour la dernière fois j'aime mon mari et personne, au monde, ne pourra le remplaçai.

— Et moi j'aime ma femme !

On se retourne et voit Stan à la porte du bureau.

Il me regarde sans prêter attention à Greg.

— Stan... les larmes aux yeux. Que fais-tu....

— J'en ai mis du temps pour comprendre, mais maintenant je suis là. Puis ce tournant vers Greg. Tu ne penses pas que tu es un peu de trop là ? D'un ton sec.

— Toujours aussi aimable à ce que je vois. Molly je suis à côté si besoin puis il quitte la pièce.

— Tu m'aimes toujours ? Lui demandai-je

— Molly, comment ne pas t'aimer ? Tu es ma femme, l'amour de ma vie. Je ne suis rien sans toi qu'une pauvre larve. Ça fait trois jours que je cherche comment me faire pardonner de mettre emporter de la sorte et j'ai fini par trouver... Partons en voyage de noces, maintenant ! Partons d'ici Molly, ma mère peut prendre Élisabeth pendant deux semaines. Oublions ce qu'il vient de se passer et continuons à vivre, ensemble.

Ces mots me firent du bien. Il m'aime et il veut toujours de moi.

— Mon amour ces trois jours on était horrible sans toi. Moi aussi je t'aime, tu es tout pour moi. On a traversé pas mal de choses, toi et moi, tu as raison oublions tout.

On s'embrasse avec passion si on n'était pas dans le bureau d'Amélia on aurait été plus loin.

— Quelle destination te ferait plaisir ? Me demande Stan.

— Je m'en fous tant que je suis avec toi ! en me serrant contre lui. Je vais prévenir Amélia que je rentre plutôt et on va à l'appartement.

— J'ai hâte, en m'embrassant. Dis-lui aussi que tu démissionnes...

Je m'arrête net !

— Quoi ? Mais c'est quoi cette histoire.

— Tu ne comptes pas continuer à travailler, ici avec lui j'espère ?

— Il n'a jamais été question de démissionner Stan. J'aime ce travail, tu le sais, et Amélia a besoin de mon aide.

— Molly, tu plaisantes là ? C'est évident que tu dois démissionner, je ne vais pas te laisser avec lui je ne suis pas con à ce point-là.

— Tu ne me fais plus confiance ?

— Pas en lui ! Je vois qu'on n'est pas d'accord, encore une fois. Choisis Molly, ton travail ou moi.

— Tu me poses un ultimatum ?

— La balle est dans ton camp. Qui choisis-tu

Laisse-moi t'aider! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant