◈Chapitre 25◈

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Après avoir montré à ma femme à quel point je l'aime et la désire, mon téléphone sonne. Molly s'est endormie dans mes bras et je n'ose pas bouger de peur de la réveiller. Mais au bout de quelques minutes, il sonne à nouveau ce qui la réveille. Je me dégage doucement et prends mon portable.

— Allô.

—.........

— Maintenant ?

—.........

— Je suis en plein déménagement ça ne peut ne pas attendre ?

—.........

— Je comprends, j'arrive. Puis  je raccroche.

Molly me questionne du regard. Je prends des vêtements propres puis je me dirige vers le lit.

— C'était Louis. Il y a une réunion importante au siège et on souhaite ma présence pour me montrer comment ça se déroule. Elle veut me présenter au conseil d'administration.

— Maintenant ? Mais qui est Louis d'abord ? Dis Molly.

— Son chauffeur ou garde du corps ou secrétaire, bref je n'en sais rien. Je prends vite fait une douche mon amour, je t'aime. Dis-je en me relevant du lit .

Quand j'eus enfin fini, Molly est sur le lit à m'attendre. Elle n'a pas l'air ravi du tout.

— Mon amour ne fait pas cette tête s'il te plaît. Je reviens maxi demain soir OK ?

— Tu es sur ? Je peux t'accompagner si tu veux.

— Et tu ferais quoi ? Non, continue à emballer et promis demain soir je suis là.

— D'accord, tu as raison. Faut vraiment avancer si je veux aller chercher Élisabeth. Elle me manque tellement, la voir en Cam n'est pas la même chose.

— Je sais Molly, elle me manque à moi aussi. Mais elle est très bien chez ma mère, elle est traitée comme une princesse, notre petite chérie d'amour.

— Je n'en doute pas.

— Bon il faut que j'y aille si je ne veux pas rater l'avion. Je te téléphone ce soir ça va aller ? Tu n'as pas peur de rester seule ?

— Non, ne t'inquiète pas. Amelia n'est pas loin si problème, tu peux partir tranquille. Je t'aime.

— Je t'aime aussi

Je prends un petit sac avec des affaires de rechanges dedans puis m'en vais. Alors que j'attends l'ascenseur au bout du couloir celui-ci s'ouvre sur Greg. Mon sang ne fait qu'un tour et mes poings se serrent. Il me salue de la tête et me regarde avec défis. Je le fixe et ne lâche rien. Il part avec un sourire en coin. Sale connard va ! Un jour je lui péterai la gueule et il l'aura bien mérité. Putain s'il s'approche de Molly pendant mon absence, je le casse en deux. À bien réfléchir, il est hors de question de laisser Molly seule à côté de ce gros pervers de merde. Et la seule à qui je pouvais être sûr qu'elle fera en sorte qu'il reste à sa place est Fanny.

— Allô, Fanny, c'est Stan.

— Ouais ça va, elles vont bien. Écoute j'ai un service à te demander. Molly est à vrai dire en train de faire les cartons dans l'appartement et malheureusement je dois m'en aller. Pourrais-tu lui donner un coup de main, car je culpabilise de la laisser seule ?

— Super géniale merci, je savais que tu étais la meilleure, je te laisse, bye.

Et voilà l'affaire est réglée. Si tu crois avoir le champ libre, connard, tu as tout faux.


PDV Molly.

Cela fait une heure que Stan est parti et j'ai l'impression de ne pas avoir avancé. Amélia est passée m'apporter des petits gâteaux qu'elle venait de faire. C'est tellement gentil de sa part. Elle voulait rester pour m'aider, mais à son âge il valait mieux qu'elle reste bien tranquille chez elle.

Alors que j'emballe dans la cuisine on sonne à la porte. Quelle fut ma surprise de voir Greg avec dans les mains une pizza et de la bière.

— Salut, je suppose que tu n'as pas pensé à te nourrir ? dit-il en me souriant. Je sais que tu es seule alors je n'ai pas hésité.

— J'avoue que je meurs de faim, tu tombes à pic. Entre !

Je le laisse passer et on se dirige au salon. Je sais que je ne devrais pas être ici, seule avec lui, mais après tout on ne fait rien de mal. De plus, je ne suis pas obligé de le dire à Stan.

— Tu as besoin d'un coup de main ? dit-il en regardant autour de lui. On mange et ensuite on attaque si tu veux.

— Non ça va aller, Stan revient demain soir. Il n'y a pas tant que cela à emballer.

— Comme tu veux, on aurait pû avancé un peu.

— C'est gentil merci, mais je gère.

— C'est toi qui vois. Dit-il en mangeant sa part de pizza.

Même en mangeant une simple pizza il est sexy comme un dieu. Arrête Molly, ne commence pas !

— Ta grand-mère m'a expliqué pour la librairie, quel dommage. Et lui trouver un autre local, ce n'est pas possible ? dis-je.

— Elle ne veut pas ! Pour elle, ça ne serait plus pareil. Elle refuse de m'accompagner et de vivre avec moi.

— Oui je le sais.

— Elle a même envoyé promener Arthur, le pauvre j'ai bien cru qu'il allait se mettre à pleurer. Elle ne veut pas être un poids pour lui.

— Il est amoureux, cela se voit.

— Oui et je peux te dire que c'est dur d'aimer une personne à en crever, de rêver d'elle toutes les nuits, de sauter sur la première occasion pour ne serait-ce passer quelques minutes avec elle. C'est dur de l'aimer sans être aimé en retour. Dit-il en me fixant.

Je ne savais plus quoi dire. Je suis mal à l'aise, car je sais qu'il parle de moi. Que dire, que faire ?

— Ne dis rien Molly s'il te plaît, car je sais ce que tu vas me dire et je n'ai pas envie de l'entendre. Je t'ai pour moi seul le temps d'une pizza alors s'il te plaît ne dis rien et laisse-moi profiter de ce moment.

— Greg, je ne pense.......

On sonne à porte ce qui me coupe la parole. Je me lève étonner d'avoir de la visite. Ça doit être Amélia sûrement. En ouvrant, je fus étonné de voir que ce n'était pas Amélia , mais Fanny.

— C'est moi ! cria-t-elle en me pressant ans ses bras.

Laisse-moi t'aider! Tome 2Where stories live. Discover now