◈Chapitre 15◈

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Alors que je fais, mes bagages en me dépêchant je n'entends pas Stan entrer dans la chambre.

— Putain Molly qu'est-ce que tu fous ? dit-il abasourdi par ce qu'il voyait.

— Je dois m'en aller Stan, je rentre chez moi.

— Quoi ! Mais c'est quoi ces conneries ? Mais arrête merde ! il m'attrape par les épaules et m'arrête net.

— Je viens d'avoir Sarah au téléphone. Mon père a eu un accident de voiture et le médecin veut me voir. Sarah refuse de me dire comment il va, car elle n'en sait rien elle-même pour le moment.

— Oh ! Mon amour. Dit-il en me serrant dans ses bras, je suis désolé. Tu m'as fait peur, je n'ai cru que tu me quittais. Ne pleure pas s'il te plaît, je t'accompagne et on laissera Élisabeth à ma mère.

— Tu as ton rendez-vous Stan avec ton patron, tu dois y aller c'est important.

— Non, c'est toi qui es importante mon amour.

— Je ne veux pas que tu aies des ennuis par ma faute. Vas-y et tu me rejoindras ensuite, d'accord

— Tu es sûre ?

— Oui sûr !

— Oh ! Molly n'imagine pas le pire ça ne sert à rien. Je suis sûr que ton père va bien.

— je l'espère oui.

— Bon, je vais prévenir ma mère puis je t'emmène à l'aéroport.

Avant de partir, j'embrasse Élisabeth, elle va tellement me manquer et ne sait pas quand je la reverrai et cela me déchire le cœur.

— J'en prendrai grand soin Molly, je te le promets, ma chérie. Me dit Gloria en m'embrassant.

— Il faut y aller, mon amour. Dis Stan en me prenant la main.

En arrivant à l'aéroport, Stan a du mal à me laisser partir. Il insiste encore pour m'accompagner.

— Laisse-moi venir avec toi Molly ! On s'en fout de mon rendez-vous. De toute façon c'est sûrement pour me virer alors pour quoi me faire chier avec eux ?

— Je ne veux pas que tu le regrettes par la suite mon amour. Si tu es renvoyé, je veux que tu le sois la tête haute quand tu partiras avec tes affaires. Promets-moi que tu vas rester calme !

— Promit! Dit-il en me souriant ce qu'il voulait dire un "peut être". Dès que tu arrives, tu me téléphones OK ?

— Oui pas de soucis, tu vas me manquer. Dis-je en me serrant contre lui.

— Toi aussi mon amour, on se voit demain. On s'embrasse puis il me libère et me regarde m'en aller.

Dans l'avion mes pensées ne quittèrent pas mon père, j'espère que ce n'est pas trop grave. La dernière fois que j'ai l'est vu il avait un peu maigri, mais en forme. J'avais mis ça sur le compte de son travail, il y a de cela trois mois. On se parle quasiment tous les jours par mail et par téléphone tous les dimanches. Une larme se mit à couler sur ma joue. S'il devait lui arriver quelque chose, je ne sais pas ce que je ferais.

— Un chagrin d'amour ? Me demande ma voisine d'un certain âge.

— Non du tout. Dis-je en essuyant mes larmes.

— Vous savez vous confier à des inconnus, cela peut faire du bien. Me dit-elle gentiment.

— Merci, vous êtes gentille, mais je ne peux pas parler d'une chose que je ne sais pas encore.

Elle me regarde avec étonnement.

— Mon père a eu un accident de voiture et le médecin à demander à me voir. Je n'en sais pas plus. S'il va bien, s'il est conscient, s'il souffre. Rien !

— N'imaginez pas le pire ma petite, vous rendre malade cela ne sert à rien.

— J'ai déjà perdu ma mère et je ne veux pas le perdre aussi. Dis-je en sanglotant.

— Je suis désolée pour votre maman .me dit-elle sincèrement. Vous ne devriez pas affronter cela seule. Vous avez des frères et sœur, un petit ami ?

— Non, je suis fille unique et j'ai un mari ainsi qu'une petite fille de deux ans.

— Oh, mais vous êtes si jeune, félicitations.

— Merci ! dis-je en lui souriant.

— Parlez -moi de votre fille, comment s'appelle-t-elle ?

— Élisabeth, comme ma mère. Dis-je avec fierté. Elle est adorable et si gentille.

On parla de beaucoup de choses qui me rendirent le sourire. Je savais très bien ce qu'elle essayait de faire, me faire oublier mon père le temps du vol. Elle me parla de sa famille, ses enfants qu'elle ne voyait pas aussi souvent qu'elle le souhaiterait. Elle avait perdu son mari il y a de cela 3 ans, emporter par un cancer.

— Je suis désolée, sincèrement.

— C'est la vie que voulez-vous. Au début je n'avais plus le goût de vivre, mais je devais aller de l'avant et penser à mes enfants qui eux étaient l'avenir.

— Je ne sais pas comment je pourrais vire sans mon mari, il est tout pour moi.

— Vous vivrez tout simplement, pour votre fille.

On arriva et je fis mes adieux à ce sacré petit bout de femme. Elle m'avait très bien remonté le moral et cela je lui en étais reconnaissante. J'étais prête à affronter le pire maintenant. Elle partit de son côté quand je me rendis compte que je ne connaissais même pas son nom.

Laisse-moi t'aider! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant